Justine ou l'emprise des sens

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Présentation
Justine ou l'emprise des sens est un superbe livre écrit par l'auteur érotique Max Heratz. 
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Descriptif

Max Heratz nous offre une nouvelle fois l'opportunité de découvrir son roman coquin "Justine ou l'emprise des sens" avec un extrait.
Bien que ce livre n'ait rien à voir avec la trilogie "je t'Aime Moi Non Plus", on retrouve dans Kiss Kiss quelques personnages de ce livre dont Justine qui jouera un rôle clef.  Max Heratz aime croiser ses univers et faire se croiser ses personnages venant d'horizons différents. 
On adore le principe de pouvoir découvrir les personnages toujours un peu plus dans chaque livre !

Format 16x24

464 pages

Prix du roman érotique : 19.90€ 

La couverture du livre est visible en illustration de cet article de blog.

Résumé

Justine, jeune femme de bonne famille au tempérament psychopathe s’isole du reste du monde avec son fils. Las d’être systématiquement repoussé par sa femme, Herman son mari, la viole. Révoltée, elle le menace d’un couteau qu’elle manie à la perfection.

Effrayé, il est loin d’imaginer le prix qu’il aura à payer pour ce forfait. Durant 10 ans, Justine poursuit sa déchéance dans l’alcool afin de tenir sous scellé un mystérieux secret. Mais quel est-il ? Le jour des 10 ans du petit Antoine, elle reçoit un courrier qui la fait subitement fondre en larmes.

Elle demande à Claudia son ancienne psy devenue sa meilleure amie de rester avec elle pour le restant de la nuit. Après le départ des invités, une mystérieuse berline noire aux vitres teintées emmène le petit Antoine loin de sa mère.

Se retrouvant seule avec son amie, Justine va enfin révéler ce terrible secret qu’elle garde en elle depuis 10 ans. Claudia ne le sait pas encore, mais elle s’apprête à découvrir une Justine dont elle est loin d’imaginer l’existence même, une Justine marquée au fer rouge. Ce sera la plus longue des confessions aux multiples rebondissements jamais entendue.

Avis lecteur

"Roman très attendu pour ma part, devenue amoureuse de le plume de Max Heratz après Je t aime, moi non plus, je me suis lancée dans la lecture de Justine. Attention lecteurs c est un autre registre, j ai envie de dire une histoire torturée. Ce livre ne laisse pas indifférent. Je mets 5 étoiles !"

Extrait

Elle sort de la pièce en claquant la porte et se rend au rez-de-chaussée. Elle prend ses quartiers dans une des chambres restées disponibles, installe rapidement sa literie, puis s’en va à la cuisine. Elle ouvre les placards nerveusement, les uns après les autres, et très vite elle trouve ce qu’elle est venue chercher. Elle ouvre la bouteille de whisky qu’elle vient de ressusciter et commence par se servir un premier verre. Les larmes coulent silencieusement sur ses joues. Tremblante de tous ses membres, elle le vide et s’en remplit un second :

— Pourquoi ? … Donne-moi la force !

Elle essuie ses larmes, et, alors qu’elle se sert un troisième verre, Herman se présente dans l’encadrement de la porte. Inquiète, Justine recule jusqu’à ce qu’elle bute sur le plan de travail. Elle retrouve une maîtrise totale de ses sens et fait face à son mari, prête à tout :

— Qu’est-ce que tu veux ?

Le ton hargneux de la jeune femme ne le met pas en alerte outre mesure :

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— Il faut qu’on parle ma chérie. J’ai commis une faute et j’estime avoir le droit de me défendre, de m’expliquer.

— On en a déjà assez parlé comme ça ! Dégage !

— Je vois, effectivement, que tu n’es pas en état de soutenir un débat ! Tu ne t’arrêteras donc jamais de picoler ?

— J’avais arrêté pauvre abruti ! Je n’avais pas touché à une seule goutte d’alcool depuis notre retour de l’Ile Maurice ! Et toi, pauvre crétin, avec tes manières de porc, tu viens de tout foutre en l’air ! J’ai besoin d’oublier l’ignominie que tu viens de me faire subir ! Je ne t’appartiendrai jamais Herman, tu m’entends ? Jamais ! Jamais je ne serai ta chose, et plus jamais tu ne m’allongeras sur ta couche ! Je ne veux plus sentir tes mains sur moi ! Tu me dégoûtes ! Je ne suis pas ta paillasse !

— Mais moi je veux que tu m’aimes !

— C’est pas comme ça que tu y parviendras ! De toute façon ôte-toi cette idée saugrenue de la tête ! Tu n’as aucune chance ! C’est fini Herman, tu as trahi ta parole. Alors maintenant, dégage et laisse-moi tranquille ! 

— Tu es ivre ! Il faut te faire soigner ma p’tite !

— Va te faire foutre !

Énervé et sûr de sa force virile, Herman, l’œil brillant, avance d’un pas en direction de sa femme, lorsque tout à coup, il stoppe net. La main de Justine s’est hasardée sur le plan de travail pour s’arrêter sur un couteau d’une taille conséquente avec lequel elle le menace.

— Qu’est-ce que tu comptes faire avec ça ? Tu crois me faire peur pauvre idiote ?

— Fais attention Herman, je ne suis pas ivre et je sais m’en servir !

Amusé, Herman sourit.

— C’est cela, oui ! C’est cela même ! Je tremble de peur, ça ne se voit pas ?

Alors qu’il tente un nouveau pas en avant, Justine lance le couteau qui lui frôle l’oreille avant de se planter dans la porte d’un placard. Cette fois, Herman ne sourit plus. Incrédule, il se retourne, regarde par-dessus son épaule la lame d’acier parfaitement enfoncée dans le bois du meuble. Il paraît soudain inquiet et interrogatif. L’expression de son visage fait place à la colère chassant d’une traite toute ironie. Il refait face à sa femme et, alors qu’il lève la main il reste craintif devant celle-ci et arrête son geste. En effet, jambes écartées, légèrement courbée en avant, Justine agite un autre couteau sous son nez, menaçante, en lui faisant signe de s’’approcher de sa main libre. Cette fois, Herman a peur et recule d’un pas.

— Viens Herman, viens !

Le visage de ce dernier n’exprime plus de la colère, mais de la peur.

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— Où as-tu appris à te servir d’un couteau ?

— Ça ne te regarde pas ! Sache que je sais les lancer mais je sais aussi m’en servir pour me défendre !

— Tu sais que tu finiras tes jours en prison si tu me tues ?

— Et alors ? Ne suis-je pas en prison là ? Non, bien sûr, tu ne peux pas comprendre !

— Et bien justement, j’aimerais comprendre !

— Laisse tomber Herman, fiche-moi la paix !

— Justine, si je te demandais d’aller voir un psychiatre, tu irais ?

— Et toi ? Si je te le demandais, tu irais ?

— Mais je n’ai pas besoin d’un psychiatre !

— Ah bon ? Tu me violes et ensuite tu redescends ici pour remettre ça et tu trouves que tu n’as pas besoin de psychiatre !

— Mais tu n’y es pas du tout Justine ! Je suis venu là pour essayer d’établir un dialogue !

— En levant la main sur moi ? Apparemment, c’est raté !

— Et puis arrête de dire que je t’ai violé ! Tu es ma femme, ne l’oublie pas ! Et il n’y a pas de viol entre mari et femme !

— Mufle ! Tu m’as violé en tant que femme, c’est tout ! Tu m’écœures ! Tu dois être content de t’être branlé dans un tas de viande, non ? Nous sommes en France ici ! Et chez nous, le viol conjugal est reconnu depuis 1992 ! C’est toi qui risques la taule pauvre con ! Dis-toi bien que tu n’as aucun droit sur moi Herman ! Et j’entends bien défendre mon intégrité ! Et puis je te signale que nous sommes plus associés que mari et femme ! C’était convenu comme ça !

— D’accord, d’accord. On se calme ! Je te promets de ne plus essayer de te toucher ça te va ?

— Je resterai quand même sur mes gardes ! Tu n’as aucune parole ! De toute façon, avise-toi de recommencer ton numéro une seule fois, et, si je ne t’égorge pas, je te traînerais dans la boue, devant les tribunaux ! Ca fera bien pour les affaires de te retrouver à la une des journaux, non ?

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— Ok, ok, j’ai compris. Et pour le psychiatre ? Tu veux bien faire l’effort ?

— Ecoute-moi bien Herman, tu as voulu changer les règles que nous avions tacitement établies alors, d’accord, on va les modifier ! D’abord, je ne veux plus te voir approcher le petit. Ensuite, tu me laisses vivre ma vie à ma façon. Je prends le rez-de-chaussée et toi le premier étage. Voilà. Bien que ta parole n’ait aucune valeur, je m’en contenterai. Mais je t’avertis Herman, si tu enfreins une seule fois nos règles de vie, je te tuerai. Je te jure que je ne plaisante pas ! Enfin, sache que je n’oublierai jamais ce que tu as fait ce soir. Un jour viendra où il faudra que tu passes à la caisse et crois-moi, ce jour-là, tu as intérêt de payer la note sinon ce sera ta famille toute entière qui sera éclaboussée !

— Laisse ma famille en dehors de tout ça, tu veux ?

— Ça ne tient qu’à toi Herman. Moi, tu me connais : ma parole c’est pas du bidon ! Alors ne viens pas pleurer que tu ne savais pas car il sera trop tard ! A part ces dernières petites précisions, je veux bien accéder à ta demande et me laisser analyser par un psychiatre ! Si ça peut te faire plaisir ! Maintenant laisse-moi. Dégage !

Comment Justine va-t-elle utiliser son couteau ? Mais déjà, où a-t-elle pu apprendre à le manier avec une telle dextérité et pourquoi ? Avait-elle pressentie ce qu'il allait lui arriver ? Son mari a-t-il compris la leçon ou va-t-il réessayer de la violer ?

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