La soumise

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Le magasin coquin

Les costumes en latex noirs tombaient sur les cintres d'une façon à la fois morbide et fascinante. J'ai hélé le vendeur pour qu'il s'approche de moi et lui ai murmuré à voix basse, à l'abri des oreilles indiscrètes des autres clients : «Vous auriez de la lingerie...fine ?». Il a esquissé un sourire coquin avant de me guider au rayon empli de dentelles, de soie et de tissus précieux. « Autre chose Madame ?». Le vendeur me mettait mal à l'aise. J'ai rapidement baissé les yeux et fait « non » en hochant la tête. Il a tourné les talons, non sans me jeter un dernier regard avant de disparaître derrière la caisse.

Lingerie fine - magasin coquin

J‘ai effleuré les corsets, les bas et les culottes du bout des doigts... Je m'étais très rarement offert des dessous chics et je dois avouer que mes yeux brillaient comme une enfant devant des jouets de Noël. J'ai opté pour un corset rouge et noir, des bas résilles et des talons hauts de 15cm cloutés. En les essayant, je savais que ma démarche manquait d'assurance et que j'avais vu trop haut pour moi. Mais je m'en moquais ; l'équilibre est inutile si on les porte quand on est à genoux ou à quatre pattes.

J'ai réglé mes articles à la caisse, sans pouvoir me dérober du « Vous avez trouvé ce qu'il vous fallait, Madame ? » de ce vendeur décidément bien indiscret. Je les ai vite rangés dans le sac en plastique noir du magasin et suis ressortie comme si de rien n'était, en sifflotant.

La convocation

"Monsieur vous convoque à l'hôtel « Le Gambetta » ce soir à 19h. Portez la lingerie que vous avez achetée derrière un long manteau pour la cacher. Placez-vous dans l'entrebâillement de sa porte, le manteau entrouvert sur votre tenue irrésistible.... ne sonnez pas, ne frappez pas à la porte...".

Je relisais inlassablement le message que mon homme m'avait envoyé pour le prochain rendez-vous. Cela m'avait occupé l'esprit toute la journée et je n'avais rien pu faire de constructif au bureau. Ma collègue d'open space s'était même inquiétée de mon état et en a conclu que ça devait sûrement être « le retour du Printemps » qui me faisait cet effet. Si elle savait... Le soir même à 19h, je me tenais au garde-à-vous, devant la porte de cet hôtel qui m'était inconnu. J'avais recouvert mon corset, ma culotte fushia et mes bas d'un long imper' beige, celui que je réservais pour les jours de pluie, et j'essayais tant bien que mal d'adopter une position digne d'un mannequin perchée sur mes talons hauts. Je me suis appuyée sur le mur d'une main et j'ai reposé l'autre sur mon dos cambré.

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Tu m'appelleras Maître

Soudain, mon homme a ouvert la porte en costume noir. Il avait l'élégance des jours de fêtes, lorsque nous sortions à l'opéra ou au restaurant. Il m'a tout de suite entouré les yeux d'un bandeau de velours me plongeant dans le noir absolu. Je n'entendais plus que le son de sa voix.

« Bonsoir ma chérie, Profite de ce que je viens de te dire, car c'est la dernière fois que tu entendras ce mot doux. Dorénavant, tu t'appelleras Esclave... mon Esclave. Et toi, tu m'appelleras Maître. Entendu ? Enfin, comment te tiens-tu Esclave ! Mets-moi tes bras, croisés derrière le dos, enfin ! Quelle attitude insolente ! Et entre, quelqu'un pourrait te voir. »

J'ai fait un pas dans la chambre, les bras bien croisés dans le dos. Son ton impérieux n'appelait pas à la négociation. Il a retiré délicatement mon manteau. Je mourrais d'envie de l'embrasser mais je n'osais le lui réclamer, je ne voulais pas me soustraire à la magie de l'instant. Il m'a ordonné de me mettre à genoux et je me suis exécutée dans la minute, soulagée de ne pas rester debout plus longtemps sur ces talons qui me torturaient. Il a continué à m'énoncer les règles du scénario BDSM :

«Tu devras m'appeler Maître tout le long du scénario et me vouvoyer, si, et je dis bien si, je t'autorise à parler. Tu ne peux parler de toi qu'à la 3ème personne et doit impérativement employer le mot "Esclave". Par exemple, si tu veux me dire que tu as besoin d'aller aux toilettes, tu devras dire "Maître, L'Esclave a envie de se soulager" et tu pourras ainsi y aller. Chaque manquement sera sévèrement puni et je serai intransigeant sur la discipline ! Ton plaisir passe après mon plaisir, celui de te voir soumise à mes moindres désirs et à mes moindres perversions sexuelles. Si tu as compris mes règles hoche la tête.»

J'ai hoché la tête, docilement. Il a passé la main dans mes cheveux comme s'il caressait une chienne. Il m'a soulevé par les hanches, et m'a déposée sur le lit. Là, il a écarté mes jambes d'un coup et je me suis laissée faire, comme une poupée désarticulée. Il m'a tapoté ma vulve d'une main pour éveiller mon clitoris. De son autre main, je sentais entrer ses doigts mouillés un à un en moi. Ses gestes étaient vifs mais maitrisés, il connaissait mon corps à merveille. Je n'ai pas tardé à commencer à geindre sous ses assauts, c'était trop bon.

Tout d'un coup, et sans me prévenir, il a enfoncé son sexe dans ma bouche, m'obligeant à lui faire une fellation. J'ai poussé un cri du surprise étouffé« Qu'est-ce que tu f... ?» «Tu ? » s'est-il redressé, interloqué.

« Esclave, tu oses m'appeler « TU » ? » N'as-tu donc pas compris les règles du jeu ? Ou bien es-tu sourde... ou idiote peut-être ?» Je n'ai rien dit, dépitée.

« Toi, tu voulais en fait une bonne punition !». Il m'a fait asseoir sur ses genoux, cul en l'air et m'a bombardé de quelques fessées. J'ai très vite senti mon cul chauffer sous les claques mais je n'ai pas bronché, je ne voulais pas lui laisser le plaisir d'un 2nd motif de punition.

Le contrat

« Lève-toi, Esclave ! C'est le moment de rédiger ton contrat BDSM... Il faut officialiser ton appartenance.». Il a dénoué le bandeau qui recouvrait mes yeux et j'ai enfin pu admirer le décor dans la chambre d'hôtel. Nous étions assis sur un grand lit deux places couvert de soie blanche et devant nous trônaient une feuille et un stylo plume sur une grande table en verre.

soumission SM - le contrat - encrier

« Installe-toi debout, devant la table et cambre-toi ! Tu rédigeras ce contrat pendant que je te prendrais en levrette. Je ne veux rien entendre, cette fois-ci... ». Puis, d'une voix grave et solennelle, il m'a dicté ce que je devais écrire sur ma feuille tout en enfonçant son chibre dur en moi.

« Moi, sous signée Esclave, anciennement « ta chérie », souhaite, par ce présent contrat, me mettre au service du plaisir de mon Maître, de le faire jouir de tout mon possible, d'anticiper ses désirs et ses attentes et d'accepter ses punitions comme faisant partie intégrante de mon éducation.Ce contrat est valable le temps du scénario, pendant que mon Maître me prends en levrette sur sa table.»

 

J'avais du mal à maintenir ma position instable sur les talons hauts et mon écriture était tremblotante mais j'ai quand même réussi à tenir bon jusqu'à la fin. Je suis resté digne, silencieuse et appliqué durant tous à-coups de mon homme. Il ne se privait pas, d'ailleurs, d'appuyer ses mouvements pour me rendre la tâche plus difficile. J'ai même fait attention à mon orthographe, ce qui relevait presque du miracle dans ces conditions là. Je me suis retournée pour lui indiquer poliment et respectueusement que j'avais terminé. Il s'est retiré tout doucement, dégoulinant de sueur derrière sa chemise blanche entrouverte sur son torse. Il a jeté un coup d'œil à mon texte puis il a déposé un gentil baiser sur ma joue « C'est bien Esclave. Passons à la suite...»

 

Attachée

Il a pris ma petite culotte rose et l'a enfoncé dans ma bouche de la sorte à que je ne puisse plus respirer que par le nez. Il a sorti une paire de menottes de la table de chevet et m'a lié les poignets avec. Il a posé la clef sur la table en verre, loin de nous. Puis, il m'a étendue sur le lit et nous avons fait l'amour sauvagement pendant une quinzaine de minutes, moi attachée et lui me pilonnant frénétiquement. Nous sommes passés par 3 positions différentes au moins, à chaque fois, c'est lui qui prenait l'initiative d'en terminer une et de passer à une autre. Une fois que le temps lui a paru suffisamment long, il a éjaculé au plus profond de moi, comme il aimait le faire lors de nos moments tendres, puis a roulé sur le côté du lit, un sourire béat aux lèvres.

 femme avec mains attachées - soumission

« Esclave, va nous chercher du champagne pour fêter cette bonne partie de baise ! J'en ai mis une bouteille au minibar. Les flûtes sont juste au-dessus. » J'ai fait sauter le bouchon et nous ai servi 2 coupes pleines, en m'agenouillant face à lui. Je commençais à me faire à ce rôle de l'esclave, et même, à m'en amuser ! Nous avons trinqué en nous embrassant à pleine bouche. Quand sa coupe a été à demi vide, il m'a allongée sur le lit, a déversé quelques gouttes de l'alcool pétillant dans mon nombril et a lapé le tout en me regardant intensément. Il a continué son ascension en en renversant sur mes seins et a léché avec gourmandise le bout de mes tétons. Il a fini par me vider la fin de sa coupe sur mes lèvres, et est venu tout avaler directement dans ma bouche entrouverte. J'avais l'impression qu'il me dévorait littéralement. Comme je ne savais pas s'il jouait encore ou non, je restais inerte, n'osant le prendre dans mes bras ou lui rendre son baiser.

« Fin du jeu ! » s'est-il exclamé « Tu peux reprendre ton nom, ma chérie ! Et j'arrête les punitions. » Il m'a attrapé par le menton et est venu frotter son nez au mien comme un enfant. Tu parles d'un dominant...

Ce récit érotique vous a plu ? LeBisou vous a concocté un petit scénario vous guidant pas à pas pour passer la même soirée mémorable chez vous, avec votre partenaire. Mettez-vous enfin à la place de Christian Grey et Anastasia Steele.

Jeu de rôle La soumise


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