Paroles, paroles et paroles...

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En sortant du restaurant, son ancien boss l'invite a boire un verre chez lui. Ils se retrouvent dans le même lit le temps d'une nuit.

Soirée pimentée avec son ancien boss

Bientôt 10 ans que nous ne nous étions pas revus. C’est vrai, j’avais le trac, les jambes flageolantes. Je n’avais jamais réellement échangé avec cet homme. Pourtant, ce soir-là, c’est bien lui qui m’avait invitée à dîner pour discuter du bon vieux temps. J’avais eu du mal à choisir ma robe. Quelle était la bonne tenue quand on dîne avec son ancien directeur ? Une tenue classique, chic ou décontractée… ? Finalement, j’avais opté pour une robe chinoise noire, col Mao fermé en haut, courte en bas.

En arrivant sur le parking, je pris une grande inspiration. L’air avait du mal à pénétrer dans ma poitrine, j’étais à moitié en apnée. Comment être émotive à ce point ! C’est ainsi que je suis arrivée au restaurant, les jambes tremblantes, la gorge nouée, en me demandant si j’avais bien fait d’accepter cette invitation. Je me suis présentée à la réception et je l’ai attendu dans le salon. Il y avait bien quelques sièges confortables pourtant je ne me suis pas assise. Il est apparu de façon dynamique avec une aisance déconcertante. Il était vêtu d’un pantalon sombre et d’une chemise blanche. Heureusement, il ne portait pas de cravate ! Sa chemise avait le 1er bouton ouvert, ça donnait un peu plus de légèreté à sa silhouette.

homme en train de boutonner sa chemise blanche

Je déteste les hommes en costume cravate. Ils sont le symbole des types coincés dans leur vie personnelle, avides de pouvoir et d’argent, capables de marcher sur la tête de leur père pour aller téter leur mère. A mille lieues des relations que je recherche. Pourtant au cours de cette soirée, j’ai réussi à oublier qu’il était mon ancien patron. Nous avons conversé sur différents sujets. Il faisait preuve d’ouverture d’esprit car ce que je lui racontais était bien éloigné de son ordinaire… La soirée se terminait et nous n’avions pas envie de nous quitter aussi promptement. Il m’a invitée à prendre un verre pour prolonger la nuit. Je le trouvais séduisant, il l’avait toujours été en fait. Je le trouvais sécurisant, il s’était toujours tenu solidement campé sur ses jambes. Je le trouvais malicieux, ses yeux avaient toujours été pétillants.

Il s’est approché de moi et m’a embrassée. A ce moment-là, je le désirai au plus profond de moi. Je l’ai suivi jusque dans sa chambre. Nous avons mélangé nos langues, déchaîné nos corps. Le vin consommé un peu plus tôt aidait à me décontracter. Je me laissais emporter par le désir. Je dégustais sa salive. Je me nourrissais de son odeur. Son poids sur moi comblait mon vide intérieur et je laissais venir en moi sa semence avec délectation.

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Mais la magie s’arrête quand les ébats amoureux se terminent… Je me retrouvai là, en face de mon ancien boss, complètement dénudée ! Aussitôt, je réalisai l’erreur et je lui notifiai mon égarement ponctuel. Cette histoire n’aurait jamais dû exister et n’aurait pas de suite, c’était juste une parenthèse dans ma vie décousue… Mais les jours suivants, j’avais certes répondu à ses appels téléphoniques avec un certain malaise. Que me voulait-il ? Que cherchait-il vraiment ? Pourquoi moi ? Je ne correspondais en rien à ce qu’il devait avoir l’habitude de côtoyer… Était-il un coureur de jupons ? Un pervers narcissique ? Un radin qui ne voulait pas se payer une pute ? J’étais partagée entre rage et attirance. Cette relation improbable pimentait néanmoins ma vie. Il était beau, un bon amant, finalement il était attachant et je me laissais aller à la romance… Devant mon insécurité affective, il me jurait devant Dieu qu’il m’aimait comme un dingue d’un amour exclusif.

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Tirer les cartes

Je suis musicienne. Je pratique le yoga et la méditation. Je me passionne pour le tarot de Marseille. Je lis les cartes comme me l’a enseignée une amie d’origine Arménienne. Je façonne ma vie pour qu’elle soit la plus douce possible. J’essaie de m’écarter de la société de consommation. Je dois encore progresser mais j’organise mon quotidien pour trouver de la simplicité, de la sincérité, de la cohérence avec moi-même. J’aime ma vie quand elle est paisible, sans heurt, sans haussement de voix. J’aide aussi ainsi mes amies à aller mieux, je les accompagne sur leur chemin de vie, je leur fais prendre conscience que de leurs actions naîtront les réactions des autres. Je m’inspire des préceptes bouddhistes et de mes lectures philosophiques.

Une fois encore, Martine, une amie, m’a appelée. Elle déjeunait chez sa copine Angie. Elle voulait que je lui tire les cartes. Son divorce se passait très mal, elle en souffrait beaucoup. J’ai connu Martine et Angie quand je travaillais à l’usine d’équipements pour automobiles. Notre dirigeant n’était autre que… mon amant actuel ! J’arrive donc chez mes amies. On prend un verre de Viognier et je leur tire les cartes. On rit. Martine pleure. On boit. Son amie Angie raconte alors une énième anecdote concernant son charme irrésistible auprès des hommes. Angie, très séduisante au demeurant, raconte comment leur patron d’usine l’a invitée à dîner et joué le grand jeu… Exactement au même endroit où nous nous sommes retrouvés il y a quelques jours seulement.

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Nouvelle érotique publiée sur L'Agenda Stéphanois, n°517. Cette nouvelle érotique vous a émoustillée ? Et si vous en lisiez d'autres toutes aussi coquines : 


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