Chère lectrice rousse aux petits seins: premiers ébats lesbiens (1ère partie)

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Vous êtes si belles, toutes les deux. Sensuelles. Vous faites la paire. Vous allez bien ensemble, je trouve. Vous vous complétez. Vous vous remettez de vos émotions. Vous retrouvez votre second souffle. Vous vous regardez. Vous vous parlez. Vous vous dites des mots doux, Léonie et toi. Candice... Je te vois, tu sais? Tu es focalisée sur cette jeune serveuse. Tu ne me vois pas, à priori. C'est bien, ainsi. Je veux que tu en profites, que tu n'en perdes pas une miette. Je te regarde. Tu poses tes deux mains sur le corps de ton amante et tu portes tes lèvres sur les siennes. Léonie ferme les yeux et s'abandonne dans votre baiser. De mes propres yeux, j'assiste pour la première fois au spectacle de deux filles qui sont heureuses ensemble et qui ont du plaisir à partager un bon moment, un moment aussi bien excitant que riche en émotions. Je reste spectateur. Voyeur. Car si je pénétrais dans cette chambre, la bulle idyllique dans laquelle vous êtes actuellement toutes les deux s'éclaterait et ce ne serait plus du tout la même chose. Il n'y aurait plus de magie. Quand je te vois telle que tu es, comme là, en compagnie de Léonie, c'est comme ça que j'aime te voir, ma princesse.  Tu es toi-même, à ses côtés. Je fonds.  De te voir aussi heureuse, épanouie... Libidineuse, coquine... Libertine... Je n'ai plus que jamais envie de toi, amour.

Léonie a été la partenaire idéale pour ton initiation aux plaisirs lesbiens, Candice. Si je t'ai laissé en sa compagnie, c'était parce qu'il y avait une raison. Je la connais bien et j'avais confiance en elle en ce qui te concernait, ma belle. Je savais qu'elle serait douce avec toi et qu'elle ferait en sorte que tu gardes un beau souvenir, un souvenir impérissable de ta première fois avec une nana. Je vous regarde, toutes les deux. Je mate le tableau de votre bonheur post-orgasmes.

Tu minaudes et tu portes ton regard dans celui de ta nouvelle copine de jeux. Je les vois, tes yeux. Ils sont brillants. Tu as des étoiles plein les yeux. Tes yeux, ils sont aussi particulièrement dilatés, Candice. Je te connais. Je sais ce que ça signifie. Tu es bien, mon coeur. Au contact de Léonie, tu es en confiance et en sécurité. Cette intimité que vous partagez te plaît. Je ne dis rien. Je me contente d'avoir le sourire aux lèvres. De te savoir heureuse, épanouie... C'est ce qui est le plus important à mes yeux. Vous riez, vous plaisantez. Vous êtes libidineuses, vous vous foutez du monde qui vous entoure. Vous êtes belles.

 

Si j'avais su... Si l'on m'avait dit...D'habitude, tu es pleine de confiance en toi, Candice. Mais là... Et je ne sais pas pourquoi... Tu as eu soudain peur de ne pas te sentir à ta place. Pour la première fois, je t'ai senti... en doute. Je me suis permis de poser mes doigts sur ton menton. Je me suis permis de te le faire relever, mais sans te brusquer. J'ai voulu que tu me regardes droit dans les yeux. Je t'ai souri.

 

- Candice... Hey! N'aies pas peur. Éclates-toi, ce soir.

 

Ta réaction immédiate?  Tu m'as souri. Tes yeux étaient déjà dilatés, Candice. Je savais ce que ça signifiait, princesse. Tu étais en confiance. Avec le temps qui passe, avec ces moments que l'on partage, avec ces ébats qu'on vit, on est plus que jamais corps et âme, l'un et l'autre. Ton bonheur et ton confort, rappelle-toi!  Ce sont les deux mamelles de mes priorités. Mon amour... Dans le reflet du miroir, je t'ai enlacée. Je t'ai embrassée. J'ai voulu que tu maintiennes ce contact visuel avec ton reflet.  Ça t'a... époustouflée.

Tes lèvres étaient entrouvertes. C'était comme si tu étais sur le cul, Candice. Je n'ai pas compris. Pourquoi? Pour... quoi? Toi? Toi, tu manques en fait de confiance en toi? Une autre, une nouvelle facette de toi?? Ce n'était juste... pas possible, ça!

 

- Benoit... Ne te méprends pas. Je suis, je reste la même Candice. Je...

- Candice... Quelque chose ne va pas. Je me trompe?

- Benoit... La fête... Tes amis... Je les connais pas. Moi, ma nature... Comment ils vont.... me regarder...?

- Chuuut... Chut, chut, Candice. Fais pause, s'il te plaît. De une, je ne suis pas seul. Il y a une femme dans ma vie, et ils le savent. Ils ont même hâte de faire ta connaissance, Alessio et sa compagne Lara, si tu veux tout savoir. De deux, c'est mon... NOTRE intimité et ça ne regarde que nous. De trois, tu es MA compagne et il n'y a que TOI. Je suis fier que tu partages ma vie, Candice.

 

Ça allait être la véritable première fois où tu rentrerais dans mon monde. Je t'ai préparée pour, mon amour.

 

De m'entendre dire ces mots-là pour te rassurer... Ça t'a libérée, délivrée, Candice. Ça t'a permis de lâcher du lest. Nous ne nous sommes pas quittés des yeux. Tu étais particulièrement radieuse, avec ton sourire d'un jour optimal. Quand tu es comme ça, enjouée, ça me fait plaisir, mon coeur. Et je vais même aller plus loin, tu veux? Ça me fait fondre. Tu respires la sensualité. Tu es sensualité, mon amour. Est-ce l'un de tes prénoms, par hasard? Si tu m'en donnes l'autorisation, c'est un prénom que j'ai envie de te donner, à l'avenir. Il faut que tu me dises s'il te plaît. S'il te plaît.  Fais-moi tomber à tes pieds. Continues de me faire perdre la tête. Et si je reste dans la chambre après que tu aies pris ta douche, lorsque tu t'habilles, c'est qu'il y a une raison. Je n'en finis plus d'avoir envie de toi, jolie rousse.

 

Pour aller à la fête, oui, nous nous sommes faits beaux. Mais non, ça a été sans chichis que nous nous sommes habillés. Pourtant, je te connais bien au fur et à mesure que le temps défile, Candice. Peu importe le lieu où tu vas, peu importe la météo qu'il fait, tu aimes te faire coquette. Ce soir, ça n'a fait pas exception.

Tu en as essayé, des bas, des sous-vêtements, des soutiens-gorges, des chaussures, des cosmétiques, des coiffures. Je le sais, Candice. Tu aimes être belle. Ni plus, ni moins. C'est ce qui te caractérise. Et moi, c'est ce qu'il me plaît, chez toi. Ça a été un véritable défilé de mode tout à l'heure. Mais c'est fou à quel point je raffole de ces moments quand tu t'exhibes. Quand tu me regardes... Quand tu me souris... Quand tu me parles... Quand tu minaudes... Je ne te quitte pas des yeux, ma belle. Il n'y a que toi. Il n'y a qu'une seule Candice sur Terre. Souris-moi. Parle-moi. Séduis-moi. Fais-moi perdre pied.

C'est comme ça que tu es toi, mon amour. Et si j'ai voulu que tu m'y accompagnes à cette fête, c'était qu'il y avait une raison, Candice. Je savais que tu t'y sentirais bien. J'avais la conviction que mon entourage t'accepterait sans le moindre souci. C'est ce qu'il s'est passé.

Nous venions de finir de nous préparer pour la fête. Je n'ai pas pu m'empêcher de te reluquer, de te déshabiller du regard, ma princesse. Comprends-moi. Tu t'étais mise sur ton trente-et-un, une nouvelle fois. Tu as coiffé tes cheveux dans ce fameux chignon où tu aimes quelques-unes  de tes mèches s'échappent. Tu t'es sobrement maquillée, juste ce qu'il fallait. Tu as jeté ton dévolu sur une robe noire, au dos nu, mais sans qu'elle ne soit vulgaire. Tu étais élégante, vêtue d'elle, et ce avec ton chignon, Candice. Tu portais des talons, pas trop hauts. Tu aimes ça d'ordinaire, les talons.

 

- Benoit... Si tu savais ce que je porte en dessous... ou non...

 

Ta voix... Sensuelle et caressante. Énigmatique et mystérieuse, lorsque tu veux me faire du charme. Quand c'est comme ça, tu titilles ma curiosité, Candice.

Dès lors que tu me parles de la lingerie que tu portes OU que tu vas porter, dès lors que tu me regardes droit dans les yeux et que tu me parles de tes intentions, les dégâts sont perpétrés. Tu le sais, ça. C'est quelque chose... parmi tant d'autres... que j'aime chez toi, ma belle. Et ça fait partie des choses qui font qu'il n'y a que toi, Candice. J'avais hâte d'être à cette fête, de t'avoir à mes côtés, que l'on y soit main dans la main. J'avais hâte que mes amis fassent ta connaissance, qu'ils mettent un visage sur ton prénom, qu'ils mettent un prénom sur ton visage.

Pour aller chez Alessio et Lara, on n'a pas mis longtemps à pied. Rue Félix Adam, c'est à deux pas de chez moi, de ma chère place Dalton où j'habite depuis plus de quatre ans. En cinq minutes, nous y étions arrivés. Place Dalton, rue Thiers puis rue Adam, on s'est tenu par la main, princesse. On s'est souri. On s'est embrassé. Qu'est-ce qu'on était bien... J'ai pressé la main que je tenais. Ta main droite, Candice. Car je savais ce que tu pensais, à l'idée de cette fête, de mon entourage, de mes amis.  Tu avais peur d'être outrageuse, sulfureuse. Ça, ça fait partie de notre intimité. Et sache que tu ne l'es pas, outrageuse et/ou sulfureuse. Sensuelle et coquine, oui. Mais vulgaire, non, pas du tout. Ta sensualité est débridée, mon coeur, et j'aime ça, chez toi. Dans le contexte de la fête chez Alessio et sa compagne Lara, j'étais persuadé, au contraire, que tu y serais la bienvenue. Et... Dis-moi ce qu'il s'est passé, au final, ma chérie? Tu peux me le dire? Tu as été comme un poisson dans l'eau, comme à ton habitude. C'est ce que j'aime aussi, chez toi. Alessio et Lara savaient qu'il y a une femme dans ma vie. Ils ont été enchantés de faire ta connaissance.

 

Ta main dans la mienne, il n'y avait plus de problème. C'est une idée ou bien tu as oublié tes craintes, tes peurs, mon amour? Ça a été l'impression que tu m'as donné.

 

- Benoit! Ça fait plaisir de te voir! Merci! Merci beaucoup d'être venu! Et cette jolie demoiselle n'est nulle autre que Candice, n'est-ce pas?

 

Tu m'as regardé, chérie. Tu as piqué un fard. Tes joues ont rougi. J'ai effectué une pression sur ta main, mon amour. Mes amis n'avaient pas à te faire peur. Et je connais aussi bien Alessio que Lara.  Ils étaient prêts, aussi bien l'un que l'autre, à faire en sorte que tu sois dans les meilleures dispositions.

 

- Alessio, enchanté.

- Candice, enchantée.

- Et je te présente Lara, ma compagne.

- Lara, enchantée.

- Candice, enchantée.

 

Vous vous êtes faites la bise.

 

- Ben' nous a parlé de toi, Candice. Nous avions hâte de te rencontrer, Lara et moi.

 

Lara a confirmé par un sourire qui lui est propre et que je connais: on a été un an dans la même promotion pendant nos études. Tu as de nouveau piqué un fard, princesse. Il ne fallait pas, surtout pas, tu sais. Et ça, Alessio te l'a confirmé.

 

- Candice... Faut pas que tu te sentes comme ça. Comme on t'a dit, c'est un plaisir pour nous de te rencontrer et de t'accueillir. Et on va tout faire pour que tu passes une bonne soirée. N'est-ce pas, Ben'?

 

Alessio m'a adressé un clin d'oeil. Lara, elle, n'a rien dit. Elle ne parle jamais pour ne rien dire. Pourtant, elle souriait. Ça voulait tout dire.

 

- Candice... TU sais peut-être qu'avec Ben', on est amis de longue date. Hein, Ben'!

 

Alessio m'a de nouveau adressé un clin d'oeil et un sourire sans équivoque qui voulait tout dire. J'ai tout de suite pigé: on se connait depuis des années, Alessio, Lara, moi.  Oui... Je sais...

 

- Candice... Tu es la bienvenue. Sache-le.

 

Lara qui parlait et qui te faisait entrer dans notre entourage. J'étais sur le cul. Mais j'en étais fier.

 

J'en ai profité pour... réeffectuer une pression sur ta main. Je voulais te confirmer que ce n'était pas un rêve. Tu m'as regardé. Je t'ai regardé. Tu étais... Ouais. Je t'ai souri. Tu m'as souri.

 

- Mon amour...

- Mon amour...

- Ah mais j'aime ça, quand les amoureux scellent leurs bouches et s'aiment.

 

Candice... Ça n'a fait que confirmer, cette envie de nous exprimer notre amour. De... l'exhiber.

 

Nous avons pris nos aises. Les différentes et les différents invités sont arrivés à la fête au fur et à mesure. Pour la plupart, ce sont des personnes que je connais depuis la fin de mes études universitaires, ici, à Boulogne sur Mer. Sofia, la grecque excentrique aux lunettes... Mehdi, le patron de l'Irish Pub et DJ à ses heures... Julie, la serveuse de La Maison avec qui j'entretiens de bonnes relations depuis que l'on se connaît... Entre autres... Et puis, il y avait ELLE. LÉONIE. LÉ-O-NIE. Mais je reviendrai sur elle en temps voulu si tu le veux, Candice. Là. Le ballet des invitées et des invités, à leur arrivée, continuait. Lara et Alessio nous avaient fortement suggéré de consommer une boisson... et de nous mettre à l'aise. De nous fondre parmi les invités.

 

- Candice... Qu'est-ce qui te fait envie?

- Mon amour... T'es galant. Les hommes galants, ils me font fondre. Tu le sais. Et je suis ta princesse.

- Et donc? Qu'est-ce que tu veux, mon cœur ?

- Hmm... Je crois que... je ne dirai pas non à une flûte de champagne, mon mystérieux.

 

Ça, c'était inévitable. Tu m'as adressé en plein dans la face tes yeux de biche. Je ne parle pas de ces yeux suppliants que tu aimes aussi braquer sur moi lorsque tu as on-ne-peut-plus envie de sexe et de plaisir, Candice. Non. Là, je parle bel et bien de tes yeux de biche, princesse. Et tes fameux yeux de biche, ils n'ont pas séduit que moi, mon amour. Non... Léonie... Toi...

Parmi l'une des invitées, cette jolie jeune femme aux longs cheveux blonds vénitiens. Je la connais, pour ma part, depuis deux, trois ans. Elle a toujours le sourire aux lèvres. Et elle est à la fois l'avenance et la bienveillance mêmes. Chaque fois où je la vois lorsque je me rends au pub où elle est serveuse, elle est systématiquement sur son trente-et-un, sexy dans les tenues qu'elle porte, dans les cosmétiques qu'elle utilise. 

 

- Pourquoi tu souris comme ça en la voyant, cette fille-là?

- C'est Léonie, Candice. Une amie. Elle travaille comme barmaid dans un pub où j'aime aller, ici.

- Elle est jolie, tu trouves pas ? Oh... Minute. Elle et toi, est-ce que vous avez... un jour...?

- Est-ce qu'on a... quoi..., Candice ?

- Est-ce que vous avez... couché ensemble ?

 

Tu me regardes et tu ne me quittes pas des yeux, jolie rousse.

Et puis, tu me souris l'instant d'après.

 

- Tu as couché avec elle, Benoit. Me... mens pas ! 

- Je ne le nie pas, princesse. C'était il y a quelques années. Et ça a eu lieu qu'une seule fois.

- Ah mais je ne dis rien, Benoit ! Elle est jolie, cette nana. Du coup, c'est normal que tu n'aies pas résisté. Je te comprends, mon chéri. 

 

Pour appuyer tes propos, tu m'as adressé un clin d'œil ainsi que l'un de ces sourires ravageurs dont tu as le secret.

 

- Il n'y a plus rien aujourd'hui...

- Chuuuuuttttt, mon amour. Chut, chut. Ça, je le sais. T'es à moi, mystérieux. Et moi aussi, je suis à toi. Je suis ta chère lectrice rousse aux petits seins.

 

Tu t'es abandonné aux côtés de Léonie, dans ses bras, mon amour. Vous êtes belles, tous les deux. Et je plaide coupable, Candice. À travers cet angle de mur, je vous regarde. Je... ne te quitte pas des yeux. 

Tu es apaisée. Tes yeux brillent de mille feux, ma belle. Tu regardes Léonie. Tu lui es reconnaissante. Pour toute réponse, elle pose l'une de ses mains sur ton visage et elle t'embrasse à pleine bouche. Tu ne luttes plus du tout. Tu te donnes à Léonie. Et qu'est-ce que vous êtes bellottes, aussi bien Léonie que toi, ma jolie. Je ne fais rien, je ne bouge pas. Vous êtes dans votre bulle, les filles. Je ne veux pas vous déranger.

 

À un moment donné de la soirée, Léonie, toi et moi, nous nous sommes trouvés proches, tous les trois. La serveuse esquissait quelques pas de danse. Elle était gracieuse dans ses mouvements.  Et elle avait aux lèvres ce fameux sourire qui la caractérise. Toi, ça ne t'a pas échappée, jolie rousse. Et je te voyais, tu sais, Candice ? Oui, je te voyais. Tu ne la quittais pas des yeux, la jeune femme.

'Somebody Else' résonnait à ce moment-là dans la pièce principale de l'appartement de Lara et d'Alessio. C'était une reprise du groupe The 1975, interprétée par le groupe électro-pop écossais Chvrches. 

 

- Bonsoir Benoit, comment tu vas ?

- Je vais bien, Léonie, je te remercie ! Et toi ? Permets-moi de te présenter Candice, ma compagne.

(...)

- Enchantée, Candice ! Ravie de faire ta connaissance ! Moi c'est Léonie.

 

- Enchantée, Léonie ! J'aime beaucoup ce que tu portes, tu sais ? Ça te va bien, je trouve.

- Merci ! J'aime ces tenues légères. Je me sens libre quand elles sont sur moi. Et l'effet qu'elles me font, c'est que je suis libre. 

- Je te comprends. Je ressens la même chose, tu sais ?

 

Vous vous êtes souries, toutes les deux, comme deux complices qui se connaissaient depuis toujours. Je ne sais pas pourquoi, mais... J'avais l'impression que quelque chose se dégageait, déjà. Qu'il était en train de se passer quelque chose de particulier. Et mon intuition ne m'a pas trompé, ma chérie. Ça a été précisément là où c'est né, entre vous deux. La suite me l'a confirmé. Dès le départ, dès la première fois où tu as vu Léonie, c'en était fait de toi, mon coeur. Elle t'intriguait, elle titillait ta curiosité, la jeune serveuse blonde. Et... Elle ne te laissait pas indifférente. Je le devinais, ça. Elle est allée butiner dans l'appartement, de droite à gauche, de gauche à droite, papotant avec les uns, souriant et rigolant avec les autres. Elle qui respire, transpire la joie de vivre, d'habitude... Elle était comme un poisson dans l'eau. Ça, ça ne t'a pas échappée, encore une fois, ma belle. Tu la suivais du regard, peu importe où elle allait. Tu la mangeais des yeux. Ne le nie pas. Car moi, dans le même temps, je te bouffais des yeux. Oui... Ça a été alors que je me suis placé à tes côtés. Je t'ai enlacée par-derrière. Tu as sursauté tant tu n'y attendais pas. Instantanément, presque dans un accès d'audace, j'ai relevé les cheveux qui me barraient l'accès à ta nuque. Je t'y ai déposé un petit baiser, Candice. Tu as émis un long soupir. Ça voulait tout dire.

Ça a été alors que je me suis mis à entrer dans le vif du sujet en te murmurant ces mots osés dans le creux de ton oreille...

 

- Mon amour... Elle te plaît, la jolie serveuse aux longs cheveux blonds. Léonie... 

 

Mes mains étaient posées sur la chute de tes reins. Tu as poussé un gémissement on-ne-peut-plus éloquent.

 


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