Les Fils de l'Ombre - Chapitre 6 à 17

CHAPITRE 6


"Les Fils de l'Ombre : La Rébellion des Captifs et le Courroux de Soraya"

L'assassinat de Kyllian avait semé un vent de terreur parmi les captifs. Chacun d'eux se trouvait à présent face à la réalité brutale de la situation : leur vie était entre les mains capricieuses de la reine des ténèbres. Les visages autrefois résolus étaient désormais marqués par la peur, les yeux brillants de larmes de désespoir. La cruauté de Soraya avait atteint un paroxysme.


Cependant, dans cette obscurité épouvantable, une étincelle de rébellion commençait à prendre vie. Adel, qui avait déjà échappé une fois aux griffes de Soraya, sentait monter en lui un courant de révolte. L'image du corps inerte de Kyllian ne quittait pas son esprit, l'incitant à agir.


Il se tourna vers les autres captifs, les yeux durs. "Nous ne pouvons plus rester passifs", dit-il d'une voix grave, "Nous ne pouvons plus permettre à cette folie de continuer. Soraya nous a montré qu'elle ne respectera aucune limite. Nous devons nous révolter."


La proposition d'Adel fut accueillie par des regards incrédules. La peur de Soraya était profondément ancrée en eux, et l'idée de se rebeller contre elle semblait presque inconcevable. Cependant, une lueur de détermination apparut dans certains yeux. Les paroles d'Adel avaient réveillé en eux une volonté latente de lutter pour leur liberté.


La rébellion ne fut pas un acte impétueux. Les captifs planifièrent  en secret, exploitant les moments de faiblesse de la reine des ténèbres et de ses gardes, tout comme Adel l'avait fait lors de sa précédente évasion. Chaque jour, ils cherchaient le moindre signe de relâchement, se préparant pour le moment opportun.


Pendant ce temps, Soraya était loin d'être consciente du complot qui se tramait dans son royaume d'ombres. Elle continuait à se délecter de sa domination, inconsciente du fait que chaque acte de cruauté ne faisait que renforcer la détermination de ses captifs.


La tension monta de jour en jour, chaque captif étant conscient que leur acte de rébellion pouvait entraîner leur mort. Cependant, la peur de mourir sous les caprices de Soraya était plus forte. Ils étaient déterminés à regagner leur liberté ou à mourir en luttant.


Finalement, le jour tant attendu arriva. Un moment d'inattention des gardes donna aux captifs l'occasion qu'ils attendaient. Adel prit la tête de la rébellion, guidant les autres à travers le dédale de couloirs sombres du manoir.


Ils avancèrent avec prudence, les battements de leur cœur résonnant à leurs oreilles. Chaque pas qu'ils faisaient les rapprochait de leur liberté, mais également du danger. Le manoir semblait contenir son souffle, intensifiant l'angoisse de leur évasion.


Pendant ce temps, Soraya se prélassait dans sa chambre, inconsciente du complot en cours. Lorsque le signal fut donné, les captifs se précipitèrent vers la porte dérobée qu'Adel avait précédemment utilisée pour s'échapper. La liberté était à portée de main, mais ils savaient que le plus dur restait à venir.


Une fois dehors, ils n'eurent pas le temps de savourer leur liberté. Ils savaient que Soraya serait bientôt alertée de leur évasion. Ils devaient s'éloigner le plus possible du manoir avant que la reine des ténèbres ne déchaîne sa colère.


Alors que les captifs s'éloignaient du manoir, une explosion de rage retentit à l'intérieur. Soraya venait de découvrir leur évasion. La reine des ténèbres, furieuse, jura de les retrouver et de les faire payer pour leur audace.


Leur rébellion avait commencé. Les captifs, désormais fugitifs, savaient qu'ils étaient en danger, mais ils avaient aussi la volonté de lutter pour leur liberté. Ils étaient déterminés à mettre fin au règne de terreur de Soraya, peu importe le prix à payer.


Et ainsi, une nouvelle étape de leur lutte commençait, chaque captif se préparant à affronter le courroux de Soraya. Leur avenir était incertain, mais ils avaient fait un choix : ils préféraient mourir en luttant pour leur liberté que de vivre sous le joug de la reine des ténèbres. La bataille entre la liberté et l'obscurité venait de prendre une tournure inattendue.

CHAPITRE 7 :  “Les Voies de la Résilience”

Kevin est retourné chez lui, où sa femme et ses enfants l'attendaient. Il a retrouvé son emploi de charpentier et a travaillé sans relâche pour rattraper le temps perdu. Son passé lointain avec Soraya a laissé des cicatrices, mais il les a utilisées pour forger une détermination de fer.


Adel, quant à lui, s'est engagé dans un voyage d'auto-découverte. Il a parcouru le monde, cherchant à comprendre la valeur de la liberté qu'il avait autrefois prise pour acquise. Son périple l'a mené à devenir un écrivain nomade, relatant son histoire de captivité sous un pseudonyme.


Mathieu est revenu dans sa petite ville natale et a recommencé à travailler dans la boulangerie de sa famille. Il a utilisé la résilience acquise durant sa captivité pour surmonter les défis de la vie quotidienne et a finalement repris l'entreprise familiale.


Patrick, ayant autrefois travaillé comme détective privé, a utilisé ses compétences pour aider les autres victimes de Soraya à retrouver leurs vies. Sa quête de justice est devenue sa raison d'être, le propulsant à la tête d'une organisation dédiée à aider les victimes de crimes similaires.


Julien a trouvé refuge dans la musique, transformant son expérience traumatisante en mélodies poignantes. Il est devenu un musicien respecté, sa musique touchant ceux qui ont vécu des expériences similaires.



Mehdi est retourné auprès de sa famille et a choisi un parcours totalement différent. Avec l’aide de ses frères, il a ouvert une petite épicerie dans son quartier natal. Cette activité lui a permis de se concentrer sur le présent et de redonner à sa communauté, tout en partageant des moments précieux avec sa famille. Son épicerie est devenue un lieu de rencontre apprécié, un symbole de résiliencue.


Chacun d'entre eux a trouvé une manière de guérir et de reprendre sa vie en main, leurs chemins divergeant aussi radicalement que leurs personnalités.

CHAPITRE 8 : 5 ans après - Les Griffes de l'Oubli : Soraya Réapparaît

Alors, à mesure que les années passaient, les anciens captifs de Soraya avaient tous réussi à construire une vie pour eux-mêmes. Pourtant, une ombre menaçante continuait de planer sur eux. Soraya, la Reine des Ténèbres, était bien loin d’avoir oublié ses anciens jouets. Sa patience était celle d’une prédatrice qui sait attendre le moment parfait pour frapper.


Elle avait toujours été une chasseuse habile, une spécialiste de l'ombre et du silence. À travers des contacts obscurs et des rumeurs, elle avait suivi la trace de ses anciens captifs. Pour chacun, elle a adopté une approche différente.



Pour Adel, c'était lors d'un match de son équipe de football. Une silhouette familière dans la foule, juste une seconde, et puis plus rien. Adel avait eu un frisson, mais il avait mis ça sur le compte de la nervosité du match.


Kevin avait trouvé une carte postale dans sa boîte aux lettres, sans timbre ni adresse, avec une image d'un cobra dessus. Il savait que c'était un message, mais il n'a rien dit à sa famille.


Mathieu a entendu sa chanson préférée à la radio, un vieux morceau obscur que seul Soraya savait qu'il aimait. Elle était à peine jouée à la radio et quand il l'a entendu, il a su que quelque chose n'était pas juste.


Patrick a trouvé un livre dans sa bibliothèque qu'il n'avait jamais acheté. À l'intérieur, il y avait une dédicace à Soraya. Il savait que c'était elle.


Julien, lors d'une sortie en forêt, a vu une silhouette se déplacer entre les arbres. C'était rapide et fluide, presque comme un cobra. Il avait l'impression que c'était elle.


Mehdi, dans son épicerie, a trouvé une bouteille de vin de l'année de leur évasion, posée de manière bien visible sur un rayon. C'était sa façon à elle de marquer son retour.


Elle était de retour et ils le savaient tous. Mais elle était patiente, comme un serpent attendant le bon moment pour frapper. La menace de Soraya planait de nouveau sur eux, rappelant à chacun le passé qu'ils avaient tenté d'oublier.



Soraya commence à se montrer, de plus en plus audacieuse. Au milieu d’un match, Adel l’aperçoit dans la foule, aussi spectrale qu’une chimère, puis elle disparaît comme une ombre dans la nuit. Kevin reçoit une nouvelle carte postale, cette fois avec une image de sa maison, comme un rappel effrayant de la proximité de Soraya. Mathieu est hanté par la chanson, la mélodie se joue à la même heure chaque jour sur sa radio, une berceuse menaçante. Patrick découvre un livre à son nom dans sa bibliothèque, une autre moquerie de Soraya. Julien trouve un morceau de tissu de la robe de Soraya lors d’une randonnée, un souvenir qui évoque des cauchemars oubliés. Mehdi arrive un matin à l’épicerie pour trouver la porte ouverte, les étagères parfaitement rangées, comme si Soraya avait rendu visite pendant la nuit.


Chacun réagit à sa manière. La peur pèse sur certains, d’autres essaient de continuer à vivre normalement, en espérant que Soraya retourne à l’obscurité d’où elle est sortie. Mais malgré leurs peurs, ils se rendent compte qu’ils sont plus forts ensemble. Ils décident de faire face à Soraya.


Ils s’entraînent, mettent au point des plans, recueillent des informations sur Soraya. La tension monte. Leur résolution se renforce avec chaque nouvelle manifestation de Soraya. Leur confrontation avec Soraya est inévitable.


Mais Soraya n’est pas une adversaire à prendre à la légère. Elle a toujours été un coup d’avance sur eux, et ils le savent. Pourront-ils la vaincre une fois pour toutes ? Ou Soraya prouvera-t-elle une fois de plus qu’elle est indétrônable ? Leur destin est désormais entre leurs propres mains.


Au fur et à mesure que leur vie prend une tournure inquiétante, les anciens captifs décident de mener leur propre enquête sur Soraya. Au cours de leurs investigations, ils découvrent une rumeur persistante d’une figure hostile de son passé. Un nom revient encore et encore - Lilita, l’ancienne conseillère de Soraya.


On raconte que Lilita était autrefois l’ombre de Soraya, partageant son pouvoir et ses secrets. Mais une trahison impensable a déchiré leur alliance et a transformé leur affection en haine brûlante. Lilita, disent les rumeurs, connaît tous les secrets de Soraya, et serait déterminée à la détruire.


Face à cette nouvelle menace, les anciens captifs se rendent compte qu’ils pourraient avoir trouvé une alliée improbable dans leur quête pour se libérer définitivement de l’emprise de Soraya. Mais peuvent-ils vraiment faire confiance à Lilita ? Seuls le temps et leur courage pourront le dire.

CHAPITRE 9 : LILITHA

Lilitha était une femme aux traits captivants, la beauté de son visage était éclipsée par l'intensité de son esprit. Ses yeux mordorés brillaient d'une intelligence aiguë, reflétant à la fois sa sagesse et sa détermination. Elle avait des cheveux d'ébène qui tombaient en cascades sauvages autour de ses épaules, et une voix qui, même douce, pouvait commander une armée.


Elle-même trans, Lilitha ressentait une jalousie amère envers Soraya. Tandis que le "cobra" de Soraya mesurait un impressionnant 24 cm, celui de Lilitha ne s'étendait qu'à 15 cm, créant un fossé d'envie et de ressentiment entre les deux.


Soraya, la Reine des Ténèbres, était une figure à la fois crainte et respectée. Son pouvoir résidait non seulement dans son "cobra" de 24 cm, mais aussi dans son charme ensorcelant. Bien que son royaume soit un lieu d'ombres, elle était capable de séduire presque n'importe quel homme et d'accumuler un nombre impressionnant de sujets fidèles.


Malgré ses traits sombres, Soraya avait une certaine générosité. Elle invitait d'autres femmes trans dans son royaume, créant une communauté solidaire au sein de sa cour. Cependant, elle avait su déceler les ambitions de Lilitha et l'avait bannie de son royaume pour protéger sa cour.


Mais Lilitha, bien que bannie, n'avait pas dit son dernier mot. Sa connaissance intime de Soraya et de son royaume, sa rancœur persistante et sa volonté de revanche pourraient se révéler être des forces puissantes dans le futur.



Lilitha, bien que bannie, ne s'était pas laissée décourager. Au contraire, elle avait utilisé cette adversité pour se fortifier et bâtir son propre royaume, une imitation de celui de Soraya, reflétant sa jalousie et son ambition débordantes. Chaque pierre, chaque tour, chaque ombre dans son royaume reflétait la marque indélébile que Soraya avait laissée dans sa vie.


Lilitha avait toujours eu un désir ardent : posséder les jouets de Soraya. Ces êtres charmants et mystérieux qui vivaient dans le royaume de Soraya - Patrick, Adele, Kevin , Mathieu et les autres - étaient devenus le centre de ses convoitises. Quand elle avait entendu la rumeur que ces captifs s'étaient échappés, elle avait vu là une opportunité. Une chance de piquer là où ça ferait le plus mal à Soraya.


Mais Soraya ne serait pas défaite si facilement. Sensant le danger qui pesait sur son royaume et sur ses précieux jouets, elle était revenue, prête à se battre pour ce qui lui appartenait.


C'était le début d'un jeu du chat et de la souris, une danse de pouvoir et de trahison qui allait plonger leur monde dans un tourbillon de suspense et de peur. Chaque mouvement, chaque décision pourrait signifier la victoire ou la défaite, et personne ne savait qui serait la dernière debout. C'est cette intrigue qui a capturé l'imagination des lecteurs, les poussant à tourner les pages avec un mélange d'excitation et de peur.

Chapitre 10 : L’Aube du Voyage Vers l’Inconnu”

Le rendez-vous avait été fixé aux aurores. Adel le leader des captifs, se tenait au bord de l'autoroute déserte, les cheveux ébouriffés par le vent frais du matin. Un groupe de rebelles s'était formé autour de lui leurs visages éclairés par l'incertitude et l'espoir.


La route qui s'étendait devant eux menait à la frontière de la France, un lieu de transition entre le connu et l'inconnu.



Ils avaient pris contact avec Lilitha par courrier, négociant discrètement un rendez-vous. Adèle, le leader du groupe, avait échangé plusieurs lettres avec elle. Elles étaient toutes signées d’une plume d’aigle, la signature de Lilitha.



Ils se sont mis en route, chacun portant son fardeau de peurs et d'espoirs. Ils ont traversé les terres vallonnées de France, sous un ciel bleu vif parsemé de nuages blancs comme le coton. Leur voyage, marqué par l'angoisse et l'excitation, était en fait le début d'un chapitre nouveau et inconnu de leur vie.


Et c'est à la frontière, là où les lignes se brouillent, qu'ils ont rencontré Lilitha. Elle est apparue comme une vision, une reine du port qui promettait sécurité et liberté dans son royaume.


Lilitha les attendait, vêtue de sa robe caractéristique et de son manteau d’aigle, emblème de son royaume. Elle leur sourit, les saluant d’un geste de la main, indiquant qu’ils étaient au bon endroit, au bon moment. C’est ainsi que commença leur rencontre avec Lilitha, un moment qui allait changer leur destin.


"Montez," invite Lilitha, balayant une main élégante vers le bateau. Elle monte à bord, suivie de près par Baptiste  l’homme de main de Lilitha, un marin aguerri et militaire intrépide.


Le voyage en mer est court mais intense, la fraîcheur de la nuit se mêlant au sel de la mer. Ils accostent finalement sur une île, cachée et isolée. Le royaume de Lilitha est un spectacle à voir, même dans la pénombre. Des bâtiments élégants et des jardins luxuriants se profilent dans l'obscurité, promettant d'être encore plus impressionnants à la lumière du jour.


"C'est chez vous maintenant," annonce Lilitha avec un sourire enjôleur. Les captifs, épuisés par le voyage et les révélations de la soirée, acquiescent silencieusement.



Dès qu'ils ont posé le pied sur le royaume de Lilitha, ils ont été accueillis par une foule. C'étaient les habitants de l'île, loyaux à Lilitha et vivant sous sa protection. Ils étaient tous vêtus d'uniformes de travail, représentant leur rôle respectif dans le fonctionnement du royaume.


La musique des tambours retentissait à leur arrivée, comme un rugissement de bienvenue qui résonnait dans toute l'île. C'était une tradition de l'île, un moyen d'accueillir les invités avec respect et de célébrer leur arrivée.


Devant eux, un grand feu brûlait, les flammes dansaient au rythme des tambours, ajoutant à l'atmosphère mystique du lieu. Les habitants de l'île, autour du feu, criaient des chants de bienvenue, formant une haie d'honneur pour les rebelles.


C'était une scène à couper le souffle. Ils étaient venus ici pour se battre, mais pour l'instant, ils étaient traités comme des rois. La réalité de la situation leur apparut clairement : ils étaient entrés dans un royaume inconnu, où ils étaient aussi bien des invités que des acteurs d'un jeu plus grand qu'ils ne l'imaginaient.

Chapitre 11: Le Royaume Caché

Alors qu’ils sont tous rassemblés autour d’un feu de camp, une silhouette apparaît dans la lueur des flammes. C’est Baptiste, l’homme de main de Lilitha, un marin aguerri et militaire intrépide.

Avec une certaine tension dans l’air, Adel le défie du regard.


Alors que la soirée progressait, ils se sont régalés d’un festin, partageant des rires et des histoires. Quand le repas a été terminé et que la fatigue a commencé à peser sur eux, Adel a déclaré qu’il était temps de se reposer. Il semblait impatient de commencer la journée suivante, de discuter de leurs plans et de commencer leur mission.


Mais Lilitha en avait d’autres en tête. Se levant de sa place, elle a fait signe à Baptiste. “Il est temps,” a-t-elle déclaré, son ton changeant soudainement de chaleureux à sérieux.

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"Ce soir, chacun de vous partagera sa tente avec un autre homme, nu," a déclaré Baptiste d'une voix ferme et impérieuse, ses yeux fixés sur chaque captif.


Baptiste prit la parole à nouveau, fixant les regards hésitants et outrés des rebelles. "Le défi", expliqua-t-il d'une voix douce mais ferme, "est de passer une nuit en compagnie d'hommes nus. Des hommes qui ont été choisis pour leur... caractéristiques physiques. Certains mesurent jusqu'à 32 centimètres. Ce défi a pour but de vous confronter à vos peurs les plus intimes, de vous préparer à affronter le cobra de Soraya. Si vous pouvez affronter cela, vous pouvez affronter Soraya."


L'annonce de Baptiste avait plongé la salle dans un silence stupéfait. Le murmure de protestation qui s'était élevé après la proposition du défi s'était tu, remplacé par un silence incrédule. Des regards scandalisés étaient échangés, mais personne n'osait répondre.


Mais Adèle ne put contenir sa colère et son indignation. Il se leva brusquement, faisant tomber sa chaise contre le sol. "C'est du délire !" Il tapa du poing sur la table, la faisant trembler sous l'impact. "Nous ne sommes pas ici pour nous humilier ou renier qui nous sommes ! Je ne suis pas homosexuel, j'aime les femmes. J'ai une famille à laquelle je tiens, et je suis ici pour une seule raison : obtenir des informations sur Soraya et l'éliminer."


Sa voix retomba dans le silence, résonnant avec une détermination ardente. "Nous sommes venus pour la liberté, pas pour devenir les jouets de quelqu'un d'autre !" Le regard qu'il lança à Lilitha et Baptiste était ferme et sans appel.



La nuit était tombée sur l'île, mais le feu de camp brûlait toujours vivement, projetant des ombres qui dansaient sur les visages des rebelles rassemblés. Lilitha, majestueuse et imposante, était debout face à l'assemblée. Son corps parfaitement sculpté était illuminé par la lueur ardente du feu, tandis qu'elle laissait tomber sa robe avec une grâce impériale. Un tatouage délicat de cobra s'enroulait autour de sa taille, ajoutant à son charme envoûtant.


Son regard intense se posa sur Adel .Sa voix, aussi douce qu'une caresse mais empreinte d'une autorité indéniable, brisa le silence. "Adel tu peux me faire confiance," dit-elle, chaque mot soigneusement pesé. "Je vais partager avec vous tous une révélation ce soir. Quelqu'un parmi nous est un loup déguisé en agneau."


Les yeux de Lilitha dérivèrent lentement à travers la foule avant de s'arrêter sur Patrick. "Patrick, l'espion de Soraya," annonça-t-elle.


Le choc traversa l'assemblée comme un éclair déchirant le ciel nocturne. Des murmures incrédules parcoururent la foule. Les regards choqués se posèrent sur Patrick, son visage perdant toute couleur, ses yeux écarquillés d'incompréhension. Des gardes s'emparèrent de lui avec rapidité, l'immobilisant contre un arbre. Le silence qui s'ensuivit était presque suffocant. Patrick, l'insoupçonnable, un traître ? C'était une révélation qui avait laissé chaque individu sidéré et choqué.

Chapitre 12 :

Les Liens entre Patrick et Soraya, est le retour de la reine

Patrick n'a jamais été un captif. C'est un fait qui peut paraître déconcertant, surtout pour ceux qui le croyaient dans le même bateau qu'eux, luttant pour la même cause. Mais il n'en était rien. En réalité, Patrick a toujours été épris de Soraya, captivé non pas par des chaînes physiques, mais par une fascination intense et une dévotion totale envers la reine de l'outre-monde.


Depuis le début, Patrick avait accepté volontairement le rôle de captif. Une décision étrange pour certains, mais pour lui, c'était une marque d'allégeance à Soraya, une façon de démontrer son engagement inébranlable. Le but n'était pas seulement de l'adorer de loin, mais de se rapprocher d'elle, de faire partie de son monde.


La nature exacte de cette fascination peut sembler obscure pour certains. Cependant, dans l'obscurité du désir, Patrick a trouvé un sens, une direction. C'était un être soumis à Soraya, happé par son aura et son pouvoir. Une dévotion si forte qu'elle a fait de lui l'espion parfait, fidèle et dévoué. Son rôle n'était pas seulement d'espionner, mais aussi de servir Soraya avec une loyauté sans faille.


Pour résumer, Patrick n'était pas un captif dans le sens conventionnel du terme. Il était un captif par choix, un serviteur dévoué, un espion sous le charme de sa reine. La révélation de sa véritable identité n'a fait qu'exposer la complexité des liens qui unissent Patrick à Soraya.


Lilitha et Baptiste n'avaient pas perdu de temps, prenant des mesures immédiates après la révélation concernant Patrick. Pour prouver sa loyauté envers Adel et les autres, Lilitha a proposé une solution radicale. Patrick, qui était destiné à partager leur destinée, allait devoir faire face à une épreuve inhabituelle.


Patrick fut attaché à un arbre robuste au milieu du royaume, sous les regards étonnés de tous. Les omnis, ces hommes musclés et impressionnants qui étaient censés être leurs partenaires pour la nuit, se tenaient prêts.


"Ce n'est pas vous qui devrez faire face à l'épreuve cette nuit," avait déclaré Lilitha, tournant son regard intense vers Adèle. "C'est Patrick qui doit assumer les conséquences de ses actes."


C'était une situation que personne n'aurait pu prédire, mais elle était nécessaire pour rétablir la confiance et l'équilibre au sein du groupe. Patrick allait devoir faire face à une épreuve qui allait demander beaucoup de courage. Une épreuve qui mettrait à l'épreuve sa loyauté envers Soraya et révélerait son véritable caractère devant tous.


Patrick était prêt à tout pour Soraya, cela était clair comme de l’eau de roche. Il s’était préparé mentalement pour affronter chaque défi qui se présentait à lui. Le premier, un indigène avec 24 cm de virilité, ne lui a posé aucun problème. Patrick avait accepté le défi sans broncher, son visage déterminé ne montrant aucun signe de peur ou de regret.


Ensuite vint l’indigène de 25 cm, puis celui de 26 cm. Avec chaque nouveau défi, Patrick se montrait prêt à aller plus loin, toujours avec le nom de Soraya sur ses lèvres. C’était comme s’il puisait sa force et sa résilience dans son amour inébranlable pour elle.


Mais le dernier défi était autre chose. L’indigène de 32 cm s’était avancé, son allure intimidante créant une aura de crainte palpable dans la foule. À ce moment-là, Patrick avait hurlé, “Soraya, Soraya, Soraya”, sa voix se perdant dans le rythme des tambours et la danse des flammes du grand feu qui illuminait la scène.


C’était une scène d’une intensité extrême, presque surréaliste, comme si on assistait à un pacte avec le diable. Chaque spectateur était tétanisé, la surprise et le choc figeant tout le monde sur place. Même Adèle, le leader des rebelles, n’avait pas bougé d’un doigt, observant la scène avec un mélange d’incrédulité et de fascination.


Lilitha regardait la scène, choquée et perplexe. "Comment peut-il résister à cela ? Pourquoi est-il si dévoué à Soraya ?" demandait-elle, les yeux rivés sur Patrick. Pas un seul de ses sujets n'avait jamais réussi à accomplir un tel défi, à encaisser autant. Elle ne comprenait pas comment Patrick pouvait le faire.


"L'étape suivante, Patrick", avait-elle annoncé finalement. "Puisque tu es l'espion, puisque ton allégeance à Soraya semble inébranlable, tu vas devoir encaisser tous les centimètres de mes serviteurs . Pour que tu comprennes vraiment..."


Dans un moment d’une intensité inouïe, Patrick fut contraint d’encaisser tous les centimètres imposés par les sujets, une épreuve à la fois douloureuse et époustouflante

Il y avait du sang jaillissant de partout lorsque les centimètres ont été enfoncés en Patrick .



Soudain, sans que personne ne puisse l’expliquer, l’atmosphère sembla se métamorphoser. Un frisson parcourut l’échine de chacun, et ils savaient intuitivement qu’une présence extraordinaire venait de pénétrer en ces lieux. C’était comme si le monde retenait son souffle, en attente d’une révélation transcendante.


Et là, tel un éclair venu de l’outre-monde, Soraya fit son apparition. L’éclat de sa beauté et la puissance de son charisme laissaient tout le monde bouche bée, figé dans un état d’émerveillement mêlé de respect. Même Lilitha, habituellement si intraitable, se sentit déstabilisée face à la magnificence de la reine.


C’est à ce moment précis que Soraya fit son entrée fracassante dans le royaume de Lilitha. Ses longs cheveux d’ébène ondulaient gracieusement, rehaussant l’éclat hypnotique de ses yeux pénétrants, semblables à des émeraudes étincelantes. Elle était vêtue d’une robe en soie pourpre, soulignant sa silhouette élégante et ses courbes envoûtantes. Autour de son cou, elle portait un collier incrusté de gemmes étincelantes, qui scintillaient au rythme de ses pas majestueux.


Soraya tenait dans sa main un sceptre en or incrusté de pierres précieuses, symbole de son autorité indiscutable sur l’outre-monde. À son côté, son cobra royal se mouvait avec grâce.


Lorsque Soraya aperçut Patrick dans un état lamentable, elle ne put réprimer une lueur de colère dans son regard. Son visage angélique se durcit, et une aura de puissance émanait d’elle, glaçant l’air ambiant.


Alors que la confrontation atteignait son paroxysme, Lilitha, dans un élan de cruauté mêlé de peur, ordonna à tous ses sujets de se retirer dans le château, laissant seuls sur le champ de bataille Adel,Baptiste, Lilitha et Patrick. Julien, Mehdi, Mathieu et les autres partirent se cacher, cherchant refuge dans les ombres du sombre château de Lilitha.



Alors que la confrontation se poursuivait autour d’eux, Soraya protégeait Patrick de sa présence puissante, se tenant telle une reine protectrice auprès de son fidèle sujet.


Son charisme envoûtant faisait frémir l’air ambiant, et l’on pouvait sentir la tension palpable entre les deux reines rivales. Soraya émanait une aura mystérieuse et magnétique, captivant l’attention de tous ceux présents sur le champ de bataille.


La puissance de Soraya était indéniable, et Lilitha elle-même semblait momentanément déstabilisée par l’arrivée de cette reine redoutable. Le destin de Patrick était désormais entre les mains de Soraya, et nul ne pouvait prédire l’issue de cette confrontation où l’ombre de la jalousie planait encore

CHAPITRE 13 : L’Étreinte des Serpents”.

Soraya s'avança avec assurance vers Adel, les yeux étincelants d'un charme séducteur et d'une dominance incontestable. D'une voix envoûtante, elle lança : "Te voilà enfin, Adel. Tu t'es échappée avec les captifs, mais n'oublie pas que tu reviendras inévitablement dans mon château. C'est toi qui es venue me chercher, telle une proie attirée par mon charme ensorcelant. Ne te méprends pas, je n'ai jamais cherché à te capturer, c'est toi qui es tombée sous mon emprise, comme tant d'hommes prétendument hétéros. Vous succombez tous à notre magnétisme, mais ensuite, vous fuyez en remettant tout en question. C'est la seule chose que vous savez faire. C'est pourquoi je vous emprisonne, pour que vous reconnaissiez votre nature de soumis. Souviens-toi bien de cela, Adel, car c'est désormais inscrit dans l'histoire. Tu es mon jouet."


Adel, se tenant fièrement devant la reine de l'outre-monde, afficha un sourire narquois. "Ton charme n'a aucun effet sur moi, Soraya. Je suis ici pour libérer mon peuple et mettre fin à ton règne oppressant. Tes illusions ne me trompent pas, et je ne me laisserai pas entraîner dans tes jeux de pouvoir."


La scène était électrique, et les mots échangés reflétaient l'intensité du conflit entre les deux reines. Leur duel psychologique allait bien au-delà des mots, chaque regard et chaque geste étant un défi lancé à l'autre. L'avenir des deux mondes dépendait désormais de l'issue de cette confrontation, où la fierté et la détermination se disputaient la suprématie.



Soraya : (d’un ton glacial) Oh, Lilitha, ma chère rivale, te voilà toujours aussi pathétiquement jalouse. Ton petit cobra n’est rien comparé à la majesté de mon serpent royal.


Lilitha : (avec un soupçon de défi) Ne te méprends pas, Soraya. La taille de mon cobra n’est pas ce qui importe. Mon pouvoir et mon emprise sur ce royaume sont bien réels.


Soraya : (riant avec dédain) Tes prétentions sont risibles. Tu te vantes de ta supériorité, mais il ne suffit pas d’avoir un trône pour être une reine véritable. Regarde autour de toi, vois comme ton peuple te fuit. Tandis que moi, je suis adorée, vénérée, et tout le royaume se prosterne devant moi.


Lilitha : (serrant les poings) Tu ne sais rien de moi, Soraya. Je suis capable de choses que tu n’oserais même pas imaginer.


Soraya : (riant de plus belle) Oh, je suis sûre que tu as quelques tours dans ton sac, mais ils ne seront jamais à la hauteur de mon savoir ancestral. Mon cobra a survécu à des épreuves que le tien ne pourrait même pas envisager.


Lilitha : (d’un ton amer) Tu te crois si puissante, mais la véritable force ne réside pas dans les apparences. Ce que tu as n’est qu’une façade.


Soraya : (en ricanant) Toujours à essayer de me déstabiliser, Lilitha. Mais ça ne marchera pas. Ton ressentiment ne fait que renforcer ma détermination. Je suis là pour récupérer ce qui m’appartient, et tu ne peux rien y faire.


Lilitha : (les yeux étincelants de colère) Ne sous-estime pas ma détermination. Je ne te laisserai pas prendre ce qui m’est cher.


Soraya : (arrogante) Tu es vraiment pitoyable. À croire que tu es la seule à souffrir d’un complexe d’infériorité. Mais je ne perds pas mon temps avec des serpents à sonnettes comme toi. Adieu, Lilitha.




Baptiste, poussé par une jalousie aveuglante, s'avança vers elle avec une rage féroce. Ignorant les dangers, il tenta de l'attaquer. À ce moment, Soraya tourna la tête, ses yeux brillant d'une lumière inhumaine. Dans un éclair, sa langue jaillit, frappant le cou de Baptiste. Le pauvre homme fut pétrifié sur-le-champ, son visage prenant une expression d'horreur pure.


Dans la foulée, Soraya commit un acte d'une sauvagerie inouïe, arrachant les parties intimes de Baptiste. Du sang gicla en un jet abominable, maculant les visages de Patrick, Lilitha et Adel. Leurs traits étaient désormais couverts du sang de Baptiste, une sinistre preuve du carnage qui s'était déroulé.



Soraya, insensible au carnage qu'elle avait provoqué, affichait un sourire malsain, prenant un plaisir sadique à la souffrance de sa victime.


Soraya, un sourire démoniaque aux lèvres, se tourna vers Patrick. "Viens, Patrick", susurra-t-elle de sa voix suave, en totale contradiction avec le spectacle horrifique qu'elle venait de créer. "Il est temps pour nous de partir."


Soraya et Patrick disparurent dans le tumulte du champ de bataille, laissant derrière eux un tableau de désolation. Le spectacle terrifiant de la puissance de Soraya resterait gravé dans l'esprit de tous.


Adel, le visage couvert de sang, hurla de frustration. "Elle nous a échappés!" criait-il, la rage vibrait dans chaque mot. "Et Patrick, pauvre Patrick!" Il ne pouvait retenir ses larmes à la pensée de son ami perdu.


Mais Lilitha, les yeux flamboyants de colère, le rabroua. "Ferme-la Adel," siffla-t-elle. "On s'en fout de Patrick. Il est perdu à jamais pour Soraya. Notre combat, c'est Soraya. Patrick n'est plus notre souci."


Leur échange résonnait sur le champ de bataille, porté par le vent. Tandis que le sang continuait de couler sur son visage, Adel ne pouvait que fixer l'endroit où Soraya et Patrick avaient disparu, l'angoisse et l'inquiétude le rongeant.

Chapitre 14 : “Le rétablissement de Patrick : les soins de Soraya”

Lorsque Soraya a franchi les portes massives de son royaume, ses bottes en cuir claquant sur le sol de marbre noir, elle a senti un frisson d'excitation. Elle a serré le bras de Patrick, le faisant trébucher un peu, mais il n'a pas osé se plaindre. Ils ont avancé dans l'obscurité, la seule lumière provenant des torches accrochées aux murs.


Ils sont arrivés à la chambre de la douleur, une pièce immense et sombre avec des murs de pierre brute et une grande variété d'instruments de torture. Soraya a poussé Patrick vers une chaise en X, l'a attaché avec des sangles en cuir et a sorti son instrument de prédilection : une verge de 24 cm, large et intimidante. Patrick a dégluti avec difficulté, son visage pâlissant à la vue de l'objet.


Soraya s'est approchée de lui, faisant glisser la pointe de son instrument le long de sa cuisse. "C'est l'heure de la leçon, Patrick", a-t-elle murmuré. Elle l'a pris avec douceur, l'a préparé avec une minutieuse attention, chaque toucher, chaque mouvement destiné à lui faire comprendre ce qui allait arriver.


Puis, lentement, elle l'a pénétré, l'ouvrant avec une facilité déconcertante. Patrick a crié, ses doigts crispés sur les sangles en cuir. Mais elle ne s'est pas arrêtée. Elle a continué, chaque poussée plus dure, plus profonde que la précédente, déchirant son intimité, le rendant impuissant.


C'était brutal, c'était intense, c'était... libérateur. Le pouvoir qu'elle détenait, la domination totale, c'était ce qui faisait battre son cœur, ce qui l'excitait le plus. Patrick était à elle, brisé et soumis. Et elle l'aimait.


À la fin, alors que Patrick gisait là, haletant et tremblant, Soraya s'est reculée, un sourire satisfait sur le visage. Elle a essuyé son instrument, l'a rangé, et a libéré Patrick. Il est tombé au sol, épuisé mais vivant.

Chapitre 15 : La Colère de Soraya

Une fois que Soraya eut terminé de soigner Patrick avec une attention experte, elle se dirigea avec une détermination calme vers la grande salle du royaume, le cœur du pouvoir et de l'autorité.


 Elle a  été accueillie par le silence. Tous ses sujets - ses hommes de ménage, ses esclaves, ses sœurs, tous ceux qui habitaient son royaume - étaient alignés dans la grande salle, à quatre pattes. Ils ont tremblé à sa vue, la peur palpable dans l'air.


Mais Soraya n'était pas d'humeur à être clémente. Elle a déchaîné sa colère sur eux, un par un. Elle a fait usage de son instrument de prédilection, les démolissant tous sans pitié ni remords. Elle les a forcés à la regarder, à la voir pour ce qu'elle était vraiment : la reine de l'Outre-Monde.


Les cris de ses sujets ont rempli la salle, un chorus de douleur et de soumission qui n'a fait qu'attiser sa rage. Elle était insatiable, impitoyable, déchaînant toute sa fureur sur ceux qui étaient assez malheureux pour être sur son chemin.


Au fur et à mesure que la nuit avançait, Soraya devenait de plus en plus impitoyable, chaque assaut plus brutal que le précédent. Et lorsque le dernier de ses sujets est tombé à ses pieds, épuisé et brisé, elle a enfin senti un soulagement.


Elle était toujours la reine, elle était toujours en charge. Et elle veillerait à ce que tous ceux qui habitaient son royaume se rappellent de cette nuit, de la puissance qu'elle détenait. Parce que dans le royaume de Soraya, il n'y avait pas de place pour la faiblesse.


Et alors qu'elle se retirait dans ses quartiers, le bruit de ses pas résonnant dans le silence, elle a jeté un dernier regard sur ses sujets. "C'est ça la réalité de l'Outre-Monde", a-t-elle déclaré, avant de disparaître dans l'obscurité.

Chapitre 16 : Le Don de Soraya

Dans le hall majestueux du royaume d'Outre-Monde, le tumulte avait finalement cédé la place à une tranquillité chancelante. Soraya, observant ses sujets fatigués, ne pouvait que constater leur dévastation. Malgré la douleur, malgré la terreur, ils tenaient bon. Leur résistance était leur force et cela, Soraya le savait bien.


Soraya détenait un don unique, une particularité hors norme. Son corps, un sanctuaire sacré, produisait un lait d'une pureté extrême, doté d'une puissance phénoménale. Un lait capable de guérir les plaies les plus profondes, de raviver l'énergie de ceux assez chanceux pour y goûter.


Elle se mit alors à nourrir ses sujets. Approchant chaque individu, elle leur offrit de ce nectar précieux. Chaque gorgée provoquait un miracle, les blessures se refermaient, la souffrance s'estompait. Leur vigueur retrouvée, le lait de Soraya leur offrait une seconde jeunesse.


Les disciples de Soraya n'étaient pas de simples larbins, ils étaient sa famille, son sang. Chacun d'entre eux était choyé, renforcé. Parce qu'en Outre-Monde, la force est une nécessité, la faiblesse une malédiction.


Quand le dernier sujet fut nourri, Soraya prit du recul. Elle contempla son royaume, son peuple, une pointe de fierté dans le regard. Oui, ils avaient souffert, oui, ils avaient été mis à l'épreuve, mais ils tenaient bon. Leur loyauté inébranlable, leur dévouement sans faille.


Tandis que l'aube colorait le royaume de l'Outre-Monde, Soraya avait une certitude : ils étaient prêts à affronter l'avenir. Parce qu'ils étaient forts, unis et sous le règne de Soraya, ils le resteraient.


C'est alors que le silence fut brisé. Un cri perçant et désespéré résonna à travers les immenses salles du château. "Soraya ! Soraya ! Soraya !" C'était la voix de Kyllian. Les sujets, surpris, se tournèrent vers la source du son. Il était supposé être mort. Les murmures de confusion et de peur commencèrent à circuler. Comment pouvait-il être en vie ? Kyllian était-il vraiment vivant ? Seuls Soraya et le chirurgien savaient la vérité. Et la vérité allait tout changer.

CHAPITRE 17 : KYLLIAN

On pensait tous que Kyllian s'était fait la malle, touché par des balles, devenu une loque. Mais la vérité, est toujours plus tordue qu'on ne l'imagine.


Kyllian, ce n'était pas juste un mouton dans le troupeau de Soraya. Non, c'était son chien de garde préféré. Pas parce qu'il avait des muscles à revendre ou parce qu'il maniait l'épée comme un dieu, mais parce que son dévouement pour elle était plus fort que tout. Il se serait jeté dans la gueule du loup pour elle.


Quand Kyllian a pris une bastos, un autre pantin de Soraya était là, Edris. Ce gars, c'était le Mozart de la chirurgie. Il ne pouvait pas regarder Kyllian se vider de son sang sans bouger. Il a donc pris Kyllian, sa carcasse flasque dans les bras, et s'est tiré de ce bordel.


Edris a charcuté Kyllian des jours et des nuits, retirant les balles une par une. Kyllian a été stabilisé, mais s'est retrouvé dans le coma pour de longs mois.


Et pendant tout ce temps, alors que Kyllian était dans les vapes, Soraya en a profité. Chaque jour, chaque nuit, elle s'adonnait à son jeu favori avec lui. Usant et abusant de ses 24 cm, lui imposant toutes les positions possibles. Et Kyllian, incapable de résister, se laissait faire. Soraya avait ce don particulier, elle produisait un lait abondant dont elle remplissait Kyllian.


Finalement, après six mois de coma, Kyllian a repris conscience. Et qui était la première personne qu'il a appelée ? Soraya. Son obsession pour elle était toujours là, intacte malgré tout ce qu'il avait vécu.


La révélation que Kyllian était toujours en vie a secoué tout le monde, Adel en premier. Savoir que Kyllian était toujours vivant après tout ce qu'il avait subi, c'était à la fois un soulagement et une source de préoccupation. Que signifiait cela pour leur lutte contre Soraya ? Seul l'avenir nous le dirait.

Auteur : Laperla soraya