Correspondance charnelle (en gare du désir)
Article publié le 19 avril 2017
Présentation de l'auteur
Clara Basteh, née à Paris au tournant des années 60, fait ses études de lettres de la Sorbonne. Elle commence à écrire de la poésie à 16 ans puis collabore pendant son adolescence à divers fanzines (publication imprimée périodique créée et réalisée par des passionnés pour des passionnés.)
Cette collaboration lui vaudra l'honneur d’être invitée sur France Culture à 19 ans à l’occasion de la parution de son recueil « Quatre-vingt pour cent de poésie». Élève du chorégraphe Peter Goss, un grand de la chanson française lui propose alors d’intégrer sa troupe.
Clara Basteh trouve définitivement sa voie dans la littérature érotique, publiant en 2007 aux éditions Blanche "Itinéraire d’une scandaleuse" un roman pour adultes. Le tome 2 "Vie d’une libertine" développe les subtilités de ces pratiques. Avec "Correspondance charnelle (en gare du désir)" (extraits ci-dessous), aux éditions Tabou, Clara Basteh innove en proposant un roman épistolaire, délibérément orienté BDSM (Bondage, Discipline, Sado-masochiste).
Clara est également modèle pour les grands noms de la photo érotique et mannequin dans plusieurs agences. De 2010 à 2013, elle s’est également tournée vers le cinéma en s’associant à une société de production, « les Films Élémentaires ».
En résumé, on peut tout naturellement dire que Clara Basteh est une femme aux multiples facettes. Elle exerce ses talents dans de nombreux domaines : chanson, cinéma, danse, littérature, photographie,... Nous sommes fiers, chez Lebisou, de pouvoir vous faire partager un extrait en exclusivité de son dernier livre
Crédit photo : Michael Moore.
Pour en savoir + sur Clara Basteh, consultez son site Internet en cliquant ici.
Livre "Correspondance charnelle (en gare du désir)"
Résumé
- Auteur : Clara Basteh
- Genre : Erotisme
- Editeur : Tabou éditions
Correspondance Charnelle (en gare du désir), est un recueil de lettres échangées entre 3 personnages :
- l’héroïne,
- son amant, un jeune travesti du nom de Béranger de Laze
- et Saxu, une escort girl dont on ne sait jamais si c’est réellement une femme.
Béranger, qui pourrait être le fils de Casanova et du Marquis de Sade, multiplie récits et projets de débauche, manipulant sa maîtresse selon son bon plaisir. On retrouve avec ce personnage, ce qui fait une des spécificités stylistiques de Clara Basteh, le décentrage de l’écriture. Béranger est-il toujours bien le même homme d’un chapitre à l’autre ? De son côté, l’héroïne livre ici des lettres dont l’érotisme évoque la mystique du sexe telle que la conçoit l’auteur. L’amour doit être don de soi au risque de se perdre.
Clara Basteh, au travers de cet ouvrage délibérément transgressif mais néanmoins d’une grande sensibilité, rappelle au lecteur qu’il n’est pas d’amour vrai sans célébration du sexe. Clara Basteh, déjà connue du public pour ses romans libertins évoquant l’univers de l’échangisme, donne avec cet ouvrage, une nouvelle orientation à son œuvre.
Avis clients
"Ce 3ème volume de la trilogie de Clara Basteh entraîne le lecteur, la lectrice, bien plus LOIN dans l'itinéraire du désir et des plaisirs charnels ! On mesure déjà ce qui est parcouru mais on ignore, jusqu'au bout du récit (et même au-delà !),où nous mènera ce train "d'enfer"... Alors, on lit fiévreusement ces échanges impudiques ponctués de réflexions fines, pleines d'humour et de sincérité, parfois même assez "raides" !! Les expériences sentimentales de Clara, radicales dans ses formes charnelles, nous interrogent sur notre propre recherche (quasi mystique) du Désir pur, loin des convenances, des définitions étriquées des "genres" (féminin, masculin) et des rôles sexuels archaïques s'y rattachant.
Clara Basteh offre une vraie littérature érotique qui libère des fantasmes refoulés. Je vous conseille de grimper audacieusement dans "ce train" de la liberté et du désir !"
"Enfin un nouvel ouvrage littéraire de la belle Clara Basteh. Libertine, trangressive et élégante, cette "Correspondance charnelle" est un régal."
Extrait
CHAPITRE 2 (extrait)
Comme tu es joli, Béranger, comme j’ai aimé te costumer, te maquiller, te parfumer, te coiffer. J’aime quand je passe des coups de fil sérieux et que tu tripotes mon sexe sous ma jupe. J’aime quand tu envoies des textos pendant que je te suce, comme si mes faveurs t’étaient dues, comme si je n’existais pas. Ta virilité équivoque me bouleverse.
J’ai eu tant de plaisir à caresser ton ventre dur sous le corsage pendant nos ébats, à sentir ta queue vivre dans ta culotte, à révéler ton joli cul bronzé. J’adore quand tu me lèches, me doigtes, me fouilles sans même me retirer mon string. J’ai aimé t’enculer avec tous ces jouets, la rondeur, la souplesse et la profondeur de ton petit trou. J’aimerais tant que tu délaisses les godes pour enfoncer ta verge dans le mien, mais ça viendra, je le sais. J’ai compris que pour toi, la pénétration est un acte engageant et surtout un acte intime qu’il n’est pas question d’exposer ainsi à l’objectif d’un photographe. J’aime cette ultime pudeur, cette réserve exquise qui insuffle du sens à ce mot d’amour qui n’en a presque plus. J’aime la candeur des baisers venus surprendre nos bouches à nos coeurs défendant.
Mais je deviens lyrique ! Me ferais-tu le récit d’une de ces soirées de luxure dont tu m’as parlé ? Je vais t’avouer quelque chose, c’est la première fois que j’ai une relation intime avec un travesti. Je suis curieuse et très excitée à l’idée d’en savoir un peu plus sur tes aventures.
Raconte-moi, fais-moi rêver, fais-moi mouiller, fais-moi jouir encore sous d’autres projecteurs… Je suis prête à crier ma joie en toute liberté, sans mains ni cheveux dans la figure pour protéger ma réputation. Je suis prête à exhiber sans masque ce quelque chose d’indicible qui vient du meilleur de moi-même. Donnons-nous l’un à l’autre ce qui ne se prend pas.
Tu m’as confié avoir de nombreuses amantes à disposition ; honorées ou adorées, tant qu’elles ne sont pas identifiées, elles n’existent pas tout à fait. Sans doute mets-tu aussi des hommes dans ton lit, tu peux m’en parler, c’est plus simple. Un minimum d’éthique est certainement nécessaire, le mot désinvolture peut prendre tout son sens si l’on n’y prend pas garde. Je possède une grande capacité au chagrin, je ne me préserve pas, je m’en remets à ta finesse.
J’ignore si ça peut te rassurer mais je ne suis pas la femme d’un seul amant dont le mari prend des nouvelles comme il ferait d’un vieux copain. J’ai mes aventures, mon conseiller financier par exemple. Je veux bien raconter mais reste calme, veux-tu bien. C’est donc un trader qui s’est fait virer de chez Lehmann Brothers et exerce au noir entre deux visites à l’APEC. Il me fantasme comme la femme idéale, qui éternellement parée pour un défilé de lingerie, n’a jamais entendu parler de jean ni de baskets ! Il s’imagine que je monnaie ces charmes sur lesquels le temps n’a bien sûr, pas de prise.
Jour de souci, jour de fatigue, que sais-je, je lui ai confié mes problèmes d’argent, la crise m’ayant mise plus à poil qu’un gangbang de dix mecs ! Il m’a donc proposé des conseils en gestion de patrimoine ou ce qu’il en reste, contre quelques faveurs basiques, soit une pipe et une levrette dans son appartement du XVIème.
FIN DE L'EXTRAIT
Et vous, comment réagiriez-vous avec un travesti dans votre lit ? Avez-vous envie de connaître ses aventures ? Toutes ses conquêtes ?
Les commentaires
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