Et la légende prit forme

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Nouvelle érotique : Et la légende prit forme

Dans un pays lointain se trouvait un village isolé de tout dans lequel, depuis de nombreuses années, circulait une légende comme quoi l’immense forêt toute proche était hantée par un loup garou qui se manifestait à chaque nuit de pleine lune. Les villageois faisaient état de hurlements et de grognements.

Impressionnée par ce récit, Johanna, une belle femme aux longs cheveux noirs et à la charmante poitrine, conservait en secret quelques curieux fantasmes mêlant fétichisme et sado masochisme. Cette nuit d’été, éclairée par la pleine lune, la chaleur était moite et il était difficile de s’endormir. Alors elle jeta un coup d’œil furtif dans la rue : il n’y avait personne en cette heure tardive. « Tant mieux » pensa-t-elle. Un sentiment d’euphorie mêlée d’excitation commençait à peu à peu l’envahir. Elle se glissa dans une robe courte en cuir rouge, se chaussa de ses cuissardes un peu trop hautes pour elle et dont la pliure du haut venait délicatement effleurer son sexe recouvert d’un slip en latex granulé, ce qui n’était nullement pour lui déplaire, puis fila alors à l’anglaise vers l’épaisse forêt à quelques pas de là.

Johanna s’enfonça sur une sente serpentant entre les arbres auxquels, la leur de la lune, donnait l’apparence de géants. Sa démarche était volontairement lente afin de jouer avec l’effleurement des cuissardes à travers le latex granulé sur la vulve déjà humidifiée par l’excitation du moment. L’instant était jouissif surtout lorsqu’elle entendit un grognement lointain. Grognement qui l’a fit sursauter, mêlant à la fois la peur et un discret appel à la jouissance exprimé par un petit rire émanant de sa bouche. Frénétiquement elle se dirigea vers un arbre afin de se cacher. Caressant doucement le cuir de sa robe au niveau des seins avec ses mains, elle sentit peu à peu la montée d’un plaisir indescriptible dans tout son corps. Les grognements semblaient se rapprocher et l’excitation, de fait, de plus en plus intense.

Puis soudain elle entendit des bruits de pas dans les feuilles mortes et des grognements proches. Le jeu était sur le point de changer de tournure. La bête était là, devant elle, les yeux brillants, la gueule grande ouverte laissant entrevoir d’énormes crocs. Johanna sentit le museau appuyer sur son ventre, et se laissa choir dans l’herbe au pied de l’arbre. A travers le cuir de sa robe elle sentit le mordillement chatouilleux des crocs sur son bassin.

Elle profita de cet instant pour ôter son slip en latex et poussa un soupir empreint d’un plaisir non dissimulé. C’est alors qu’une grosse langue vigoureuse vint lécher le clitoris et se promener un tantinet à l’intérieur du vagin. Secouée par de voluptueux spasmes, elle sentit soudain la bête l’entourer de ses pattes, lui lécher le visage, et l’a pénétrer de son sexe volumineux. Elle se laissa alors fondre dans un orgasme sans fin ……………puis se réveilla sur son lit, vêtue de sa robe de cuir, de ses cuissardes, et de son slip en latex mouillé. Ce n’était qu’un rêve, un petit bonheur, éphémère certes, une érotique rêverie.

Auteur : MIKAEL