WEST, SEX AND GUNS - Chapitre II

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Chers lecteurs et lectrices du blog Lebisou,

Nous espérons que vous avez apprécié la première partie de cette histoire captivante et sensuelle. Les personnages ont commencé à explorer les délices du désir et de la passion, éveillant en nous une curiosité insatiable. Aujourd'hui, nous sommes ravis de vous présenter la suite tant attendue de cette aventure enivrante.

Dans cette nouvelle tranche de plaisir, nos protagonistes plongent encore plus profondément dans les méandres de leurs fantasmes les plus secrets. Ils se laissent guider par leurs pulsions ardentes, abandonnant toute retenue pour se perdre dans un tourbillon de sensations envoûtantes.

Sur cette page, vous découvrirez des moments d'intimité troublants, des émotions intenses et des instants de complicité érotique. Laissez-vous emporter par les descriptions envoûtantes qui vous transporteront au cœur de cette histoire palpitante, où chaque mot est un souffle sensuel et chaque ligne est un pas de plus vers l'extase.

Nous tenons à rappeler que cette histoire est destinée à un public averti et consentant. Elle célèbre la beauté et l'exploration de la sexualité dans toutes ses facettes. Nous vous invitons à vous immerger pleinement dans cette lecture captivante, en gardant à l'esprit que chaque instant est une invitation à l'abandon et à la découverte de vos propres désirs.

Préparez-vous à être transportés dans un monde de plaisir sans limites, où l'imagination se mêle à la réalité et où les sens s'éveillent de façon exquise. Attachez vos ceintures, car la suite de cette histoire coquine promet d'être encore plus torride et passionnante que jamais.

Laissez-vous guider par vos envies et plongez sans plus attendre dans cette suite enivrante…

 

Chapitre 2

 

Nous dégustons ensuite sagement les délicieuses crêpes, les arrosant sans retenue d'un vrai sirop d'érable. Marc l'a en effet demandé en remplacement (payant) du trop habituel succédané à base de maïs. Il s'agit de son septième voyage aux States et il commence à bien posséder certains arcanes du pays, ce dont je me félicite, car celui que j'ai dans la peau est aussi un super guide. Et assez ouvert pour me permettre de m'offrir à une inconnue. Sans doute le « plan -cul -fille » le plus rapide et le plus intense de ma vie ! J'ai beau fonctionner « au feeling », j'en reste époustouflée.
    Dans la voiture, je lui raconterai en détail tout ce qui s'est passé aux toilettes. Positions, saveurs, ressenti… Mais je ne lui dirai pas que j'aimerais recommencer avec elle… Cet aveu viendra plus tard. Lorsque je lui montrerai la carte de visite qu'elle a laissée dans ma poche…

    Manon était donc bien attendue aux toilettes. Je connais les signes et sais immédiatement qu'elle a joui. Et surtout que ce qu'elle vient de vivre lui a plu. Si elle portait une de ses jupes minimalistes, j'aurais sans aucun doute cherché à le constater du bout des doigts… Mieux, si l'occasion nous était donnée, je la lècherais dans l'instant, excité par une scène que j'imagine fort bien, elle et moi ayant à de nombreuses reprises « pratiqué » dans des toilettes.
    Mais l'heure est à la redescente. Ma compagne a les yeux un peu dans le vague, état qui titillerait ma jalousie si nous n'avions pas, très tôt dans notre relation, établi une règle à ce sujet : plutôt que de s'illusionner sur la fidélité, nous assumons notre qualité d'êtres humains et comprenons la tentation. Libre à nous d'y céder.
    Je lui saisis puis lui baise la main droite avant de commencer à manger ces pancakes absolument délicieux. Moyennant un double supplément, j'ai obtenu du beurre véritable au lieu d'une margarine souvent fadasse et un très bon sirop d'érable pour nous éviter l'ersatz à base de maïs coloré. La dose servie nous rassasie assez pour juger le repas de midi superflu. D'ailleurs la vénérable horloge qui surplombe le guichet indique qu'il est déjà midi.
    Repus, nous réglons, non plus à l'aide des traditionnels billets verts, mais avec une carte bancaire sans contact réservée aux étrangers, facilitant le suivi et la localisation de leurs transactions. Ici comme ailleurs nous constatons l'avènement de l'ère du contrôle…
    Nous levons ensuite le camp pour regagner la voiture, non sans avoir racheté un gallon d'eau minérale. En quittant le restaurant, je vois Manon se retourner et photographier la devanture à l'aide de son portable. « Pour le souvenir ! » s'exclame-t-elle. J'imagine qu'elle fait allusion à son étreinte plus qu'à la gastronomie, même si la nourriture était vraiment à la hauteur. Je hoche la tête pour manifester mon approbation.
—    Tu as envie de moi ?
    Comment retenir mon sourire ? Je plonge dans ses yeux noisette pour le lui confirmer, sans mot dire. Cette réponse, je le sais, lui convient. Nous connaissons certains de nos silences comme l'expression de nos désirs, un apprentissage réciproque qui n'a pris que quelques mois.
    Nous nous sommes rencontrés à un instant de nos vies qui rendait facile le premier… passage à l'acte : son couple s'effilochait et le mien faisait eau de toutes parts lorsque nous avons décidé que l'attirance que nous éprouvions l'un pour l'autre méritait au moins de savoir si nous étions sexuellement compatibles. Nous l'étions. Ô combien ! Par conséquent, après quelques semaines de jonglage dans nos emplois du temps et dissimulation à nos conjoints respectifs, il a nous a fallu admettre que nous souhaitions davantage. Aucun de nous deux n'a crié au grand amour, mais, assurément, des sentiments et une immense tendresse étaient nés de nos premières fredaines. Plus encore, d'une manière difficilement explicable, je veux être amoureux de Manon. Je désire cette intimité avec elle plus que toute autre chose, convaincue, à tort ou à raison, de ce qu'il s'agit peut-être de ma dernière histoire.
    Nous remontons dans la Jeep. Après un crochet à la station afin de reprendre la route réservoir plein, nous nous relançons sur l'Interstate 491.

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Moab


    À hauteur de Monticello, après trois heures de route passées à admirer silencieusement le paysage quasi désertique, la radio calée sur une fréquence FM diffusant des standards du rock US et nos mains accrochées l'une à l'autre, nous  bifurquons sur la 191. L'axe qui nous conduira à Moab, haut lieu du tourisme tout-terrain.
    La circulation y est maintenant plus dense, mais assurément insusceptible de provoquer un bouchon puisque nous ne devons croiser qu'un ou deux véhicules par minute, surtout des semi-remorques dont les tracteurs rutilants incarnent autant les USA qu'une photo du Grand Canyon, le Golden Gate ou un Colt .45.
    Il est 18h00 lorsque nous décrétons que nous avons assez roulé : nous sommes aux portes de notre destination lorsque l'ordinateur de bord nous signale une promotion au La Quinta Inn, à deux minutes devant nous. Manon, qui a rapidement maîtrisé le remarquable système embarqué, réserve en un tournemain notre chambre. Le lecteur sans contact permet de finaliser la transaction directement depuis la voiture : alors que nous nous garerons sur la place qui vient de nous être attribuée, le système de gestion informatisée du motel saura déjà qui s'apprête à occuper la suite 21. Magique. Éminemment pratique étude ultra-consumériste consacrant  l'invasion des GAFAM dans tous les niveaux du quotidien,  mais magique tout de même.
    Nous repérons facilement le motel, par son panneau publicitaire, plus design que kitch. Et, autant pour le cliché, le parking n'est pas poussiéreux et on n'y trouve même pas de Tumbleweeds roulée par le vent. L'endroit, loin d'évoquer le coupe-gorge hitchcockien de Psychose, donne vraiment envie de s'y arrêter : ombrières solaires, façade de pierre, toit plat, le tout agrémenté de plantes grasses, l'établissement a une allure plutôt chic.
    L'emplacement 21 étant effectivement libre, j'y arrête la voiture pour constater qu'un écran LED affiche une immatriculation que je reconnais comme celle de notre voiture. Cela implique un incroyable système d'intégration des données. Et fais entrevoir des potentialités liberticides qui me donneraient le tournis si mon esprit ne s'orientait pas vers d'autres considérations : j'accroche le regard de Manon et constate qu'elle partage la même impatience que moi. Celle de nous retrouver dans l'intimité. En trente secondes, avec l'empressement du cheval regagnant l'écurie (pour ma part ce n'est pas d'un picoton dont j'ai envie…), nous sommes chargés de nos bagages et prenons la direction de la chambre. Nous y accédons sans passer par la réception puisque la disposition des lieux et l'organisation du séjour l'autorisent. Nous vivons la déclinaison de la caisse automatisée de supermarché à l'hôtellerie…
    Pressés par le désir, nous gagnons le premier par le large escalier extérieur en béton simulant l'adobe, sans croiser âme qui vive. Le temps pour ma compagne d'utiliser sa montre connectée afin de déverrouiller la porte (autre merveille de l'application La Quinta Inn), je constate qu'une piscine dote l'établissement. Nul doute que nous en profiterons… après. J'imagine déjà l'effet du bleu Tcherenkov à la nuit tombée et Manon silhouettée dans le halo céruléen, son corps mince perle d'eau.
    Une fois dans la chambre, typiquement trop rafraîchie par la clim' et à la déco « consensuelle-chic » toute en tons beige et taupe, nous abandonnons les bagages au sol pour nous embrasser. Nous dévorer la bouche serait plus exacte. Une valse lente nous amène insensiblement près de la salle de bain, à la cloison de laquelle Manon vient s'adosser, les yeux mi-clos, le souffle rapide. Je couvre son visage de baisers, lui mordille la nuque puis les lobes d'oreille. Cet épisode est fait de lenteur et de patience ; chacun joue le jeu de l'autre, se laissant faire avant d'imposer son propre tempo. Lorsque Manon accède à la demande que je lui susurre à l'oreille de m'offrir sa langue, elle s'exécute et permet que je la lui suce longuement. Goûter sa salive est comme de perpétuer un pacte muet que nous aurions scellé. Un serment de sensualité assumé, de fantasmes dits.
    Exacerbé par ces délicieux préliminaires, notre désir demande davantage. Il devient même pressant : je fais pivoter Manon qui, maintenant, fait face au mur. Doucement, je lui retire son short et lui écarte les jambes. Comprenant mon envie, elle se cambre afin de m'offrir son sexe. Je le détaille du bout des doigts avant de me baisser puis, à genoux, de baiser doucement l'intérieur de ses cuisses. Je progresse lentement vers sa vulve, maîtrisant l'impatience d'y plonger la langue. J'avoue que de savoir que j'ai été précédé il y a quelques heures par une femme ajoute à mon excitation. Son goût est plus fort qu'à l'accoutumée, mais ne me rebute pas. Comme un chien de meute à la curée, la part animale prend le dessus. Manon sent le désir primitif qui m'anime. Elle geint, mâchoires serrées, et jouit à l'instant où l'envie de la prendre, irrépressible, s'impose. Debout, je la fais pivoter, remarquant son regard vague et ses joues empourprées. Elle me sourit, dit ses jambes en coton et m'étreint. Nous restons ainsi quelques instants, son cœur battant la chamade contre ma poitrine. Alors que je m'apprête à la pénétrer de face, je la vois écarquiller les yeux. Elle s'exclame :
—    Nous sommes filmés !
    L'exclamation m'arrache à la douce torpeur qui m'envahissait et, comme elle, je découvre une caméra-dôme installée au plafond. À cette vision, je sens mon érection s'évanouir. Je remarque cependant que la diode flanquant l'objectif n'est pas éclairée. Cela signifie-t-il pour autant qu'il ne se produit pas d'enregistrement ?
—    Improbable… J'imagine mal que nous soyons filmés sans avis préalable… même aux USA. Attends.
    Et de me saisir d'une notice aux armes de l'hôtel, posée sur le chevet droit du lit (une bible trône sur celui de gauche). Je la parcours rapidement pour apprendre que la chaîne La Quinta (propriété d'un certain groupe hôtelier français dont le nom apparaît au dos, en très caractères minuscules) rembourse la nuitée aux couples acceptant que l'on diffuse ses ébats (visages floutés sur simple demande), sur un canal réservé aux clients… Ce contrat repose naturellement sur l'accord des « acteurs », un laïus légal agrémentant en italique cette affirmation (le non-respect des clauses par La Quinta inc. ouvre droit à versement de dommages et intérêts, etc.). Décidément, l'Amérique est un pays moderne.
    Le dépliant précise enfin que se trouve dans un tiroir de la table de nuit un couvercle totalement opaque destiné à aveugler la caméra. La mécanique s'opposant à l'électronique ? L'ultime mesure contre le hacking ?J'approuve avec enthousiasme et entreprends aussi d'installer l'obturateur en question, une pièce de plastique grisâtre, moulée avec soin. Inévitablement, car ce pays possède un remarquable sens pratique, l'objet prend sa place et tient parfaitement. Notre intimité sera sauve.
—    Et si la caméra ne filmait que pour nous ?
    Je me retourne vers Manon. Celle-ci me présente, avec un sourire particulièrement enjôleur, le revers de la notice que j'avoue ne pas avoir lu.
—     Oui, il existe un mode de diffusion exclusive de l'image  dans la chambre…
    Laquelle dispose d'un écran d'au moins 120 cm de diagonale... Si l'idée est la même, le dispositif est cependant moins tape-à-l’œil qu'un miroir accroché au plafond. Et fais moins « lupanar » des années folles. L'éventualité signalée par mon amante est à réfléchir. J'ai toutefois autre chose en tête.
—     Pour l'instant, je me prononce pour une douche. Une douche commune, naturellement…
    J'aime le sourire canaille de Manon à cette proposition. Un sourire de biais, les yeux plissés. Retirant son t-shirt moulant, elle me précède et nous découvrons ensemble non la traditionnelle baignoire XXL à remous, mais une très spacieuse douche à l'italienne dont les teintes rappellent celles de la chambre. Rien de révolutionnaire dans le style, mais l'esthétique n’y trouve son compte.
-     Medium temp, low volume.
    Je retiens mon amante par l'épaule, surpris, et l'interroge du regard.
—    Tu devrais décidément mieux lire les notices des hôtels. La Quinta s'enorgueillit de proposer des salles de bains domotisées. À commande vocale.
    De fait, une pluie fine se déclenche, libérée par plusieurs buses intégrées au plafond carrelé. Nous allons de surprise en surprise dans cet établissement. Ce qui n'en est pas une, en revanche, c'est l'effet de la nudité de Manon… Je me sens soudain très à l'étroit dans mon 501 chiné à l'Armée du Salut et assoupli par l'usure. Déshabillé à mon tour, je la rejoins sous l'eau, à la chaleur idéale. Dos à moi, les mains posées contre la mosaïque, elle se laisse voluptueusement arroser, une nouvelle injonction ayant augmenté le débit. Lorsque je me  plaque contre elle, je lui devine les yeux clos, s'abandonnant à la caresse liquide. Nous restons un moment enlacés ainsi, mes bras serrés sous sa poitrine, à nous gorger de tendresse. À un moment, l'idée me vient de tester moi aussi la commande vocale, en tablant sur l'efficacité de l'IA qui doit gérer tout le dispositif :
- Music. Sexy. Please (autant s'habituer à la politesse, car, tôt ou tard, les machines pensantes l'apprécieront).
    Nous n'avons pas de montre, mais je doute qu'il s'écoule plus de cinq secondes entre ma « demande » et le début de la diffusion d'un titre d'électro que j'ose qualifier de sensuel. Il me semble même familier. Le système sait-il, à la vitesse de l'électron et par la grâce des algorithmes, associer nos données d'identité aux préférences révélées par nos recherches musicales sur Internet ? Le moment n'est pas au questionnement, car Manon s'est retournée et commence à m'embrasser. Je réponds avec ferveur, savourant cette bouche que je vénère. Nous jouons des lèvres et de la langue, en pleine intemporalité. Eau et musique nous baignent, nous isolant du monde extérieur. Nous sommes l'expression du même désir amoureux.
    L'instant s'étire et je me repais de la bouche de Marc. Littéralement. Je la suce, la lèche, me délecte de ses lèvres comme de sa langue. L'effet m'embrase immédiatement et je sais qu'il en va de même pour lui ; l'expérience m'a même démontré que sa libido démarrait plus intensément avec un baiser qu'avec une pipe. Je sens d'ailleurs son membre retrouver la vigueur que la perspective d'une vidéosurveillance lui avait fait perdre. Incroyable de voir à quelle vitesse le cerveau d'un homme peut agir sur ses organes… J'ai d'ailleurs constaté que la possibilité d'être vus en plein ébat le déstabilisait. Je ne souffre pas de cette inhibition qui a interrompu quelques séances de baise forestière par le passé. Épisodes un peu frustrants, mais touchants.
    L'intimité lui réussit davantage : comme mû par un besoin soudain, Marc me saisit la nuque et m'embrasse encore plus profondément. J'adore ce geste propriétaire de m'amener plus intimement encore à lui. Les yeux clos, je me hausse sur la pointe des pieds et le guide en moi. Comme j'aime ce moment où son gland franchit mes lèvres ! J'éprouve alors le besoin irrésistible de river mon regard dans le sien pour qu'il y lise mon désir.
    Je sais que Manon prise particulièrement cette position et ploie légèrement les jambes pour faciliter mon va-et-vient, tenant compte de notre différence de taille et de l'angle optimal à adopter. Je prends également soin de ne pas aller loin en elle. J'adore en effet ressentir la pression exercée sur mon sexe lorsque je franchis ses lèvres. D'ailleurs, la jouissance s'annonce, car avec elle, j'ai appris le lâcher-prise. À renoncer au contrôle. Elle le sait et connaît les signes avant-coureurs de mon plaisir. C'est donc en connaissance de cause que, soudain, elle se dérobe.
—    Pause !
    Marc sourit, intrigué. Il ignore sans doute où je veux en venir, mais accepte ma décision. Nous demeurons encore quelques instants sous l'eau, sans scrupules puisque (selon l'affichette collée au mur) la cabine fonctionne en circuit semi-fermé, économisant près de 90 % du volume. Un dispositif qui s'est d'ailleurs démocratisé et notre propre douche fonctionnent sur un mode similaire.
    Je commande l'arrêt, le prends par la main et m'empare d'une paire d'immenses serviettes. Nous nous séchons sans mot dire avant de regagner la chambre. Là, je trouve rapidement la manière d'afficher sur l'écran les images de la caméra. Je souris à mon image avant de me tourner vers Marc et de l'embrasser à nouveau. Expérience aidant, je prévois qu'il ne lui faudra qu'un bref temps d'adaptation : assumant mon côté « exhib », j'ai commencé à prendre des clichés durant nos premières rencontres à l'hôtel et je l'ai vu prendre goût à ça. Tout comme il s'est très bien adapté à mes robes et jupes très courtes ou mes talons. Lui qui favorisait les nanas en jean-baskets sort maintenant avec une femme qui ne jure que par les tenues ultra-féminines et les talons. La plupart du temps.
    Il est inhabituel, très inhabituel que Manon interrompe un rapport et je comprends vite qu'elle veut profiter de l'installation audiovisuelle de l'établissement. Avant elle, j'aurais refusé d'emblée. Et j'avoue que lorsqu'elle m'a demandé l'autorisation de prendre des photos de nous en… action, lors notre deuxième ou troisième fois à l'hôtel, j'ai été désarçonné. Mais la confiance qu'elle m'a toujours inspirée m'a fait passer outre.
    Cependant, jamais avant aujourd'hui nous n'avons fait usage de la version 2.0 du miroir au plafond : l'écran mural nous montre donc sur le lit, en HD. Curieuse impression… Je résouds de procéder comme à chaque fois que notre image peut être reflétée, c'est-à-dire de me consacrer à l'essentiel et de ne nous regarder que de temps à autre.
    Insatiable (et j'en suis heureuse), Marc me demande de me coucher sur le dos, en bordure du matelas. Sachant très bien ce qu'il désire, j'écarte les jambes et remonte les genoux pour lui offrir mon sexe. Je le laisse s'installer au mieux pour se repaître de moi. Je m'abandonne à sa langue habile et me retourne afin de nous regarder. J'aime voir ses mains cramponnées à mes hanches, la tension des muscles de son dos lors qu'il enfonce son visage entre mes cuisses. Il alterne en plongée entre mes lèvres et pression sur mon clito.
    La soudaine envie de le savourer me fait quitter ma position pour passer à un 69 très télégénique, moi en dessous. Tandis qu'il reprend son cuni (délicieux), je lèche puis pose mes lèvres sur son gland dont je tiens la hampe bien en main, commençant à le branler doucement. Me laissant aller à un soudain fantasme, j'humecte mon majeur inoccupé et commence à mouiller son anus pour le détendre.
    Nous ne recourons pas très souvent au « 69", mais l'initiative de Manon ne me dérange pas. Sans être un inconditionnel de la fellation, je dois dire que sa pratique est excellente. Je suis plus surpris lorsque je la sens s'aventurer vers une zone de mon corps que nous n'avons pour l'heure jamais exploitée. Curieux, je m'abandonne à ce qu'elle a en tête.
    Elle pratique avec — j'espère — la même délicatesse que moi pour aborder cette pénétration : son doigt mouillé opérant un mouvement tournant avant, très doucement, d'entrer en moi. Je me laisse aller afin de ne lui offrir aucun obstacle et avoue que j'aime la sensation. Les allées et venues de son majeur me procurent un plaisir au goût d'interdit. Continuant de lécher avec application ma compagne, je ferme les yeux et m'abandonne à cette douce sodomie. Mais être sucé en même temps risquant fort de m'amener trop tôt à la jouissance, je me dégage doucement. Je renonce à la saveur de Manon et nous terminons nos ébats par une levrette, position que nous adorons, je le pense, autant l'un que l'autre. La situation me permet d'admirer son cul et sa taille fine que mes mains tiennent avec force. Celle d'un naufragé se cramponnant au morceau d'épave qui le sauve.                                       En elle, de cette manière ou d'une autre, j'ai l'impression d'évoluer dans un autre plan de la réalité, que mes sens sont altérés… Sur l'écran à très haute résolution, je remarque chez elle les signes avant-coureurs de l'orgasme, sourcils froncés, mâchoires crispées. Nos regards se trouvent par la grâce du numérique et nous jouissons ensemble. J'éjacule sur ses fesses comme elle me le demande dans un souffle.

Auteur : G.O

La suite arrive très prochainement…


Les commentaires

DidouYogi à 15:31, le 8 juin 2023


Récit toujours aussi bien écrit avec détails et montée en pression de l'excitation... Vivement la suite !


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