Les chaussures rouges

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Présentation de l'auteur

Portrait

 

Portrait auteur érotique june summerJune Summer est une femme d'une cinquantaine d'années, travaillant dans le social. Après avoir élevé ses enfants, elle s'est passionnée pour l'écriture. 
 
Cette auteur écrit des histoires « érotiques-romantiques », des romans de femmes, des nouvelles fantastiques et de la poésie. Elle se passionne pour les relations humaines, les histoires d'amour et la vie de couple.
 
June Summer aime décrire l'érotisme de manière élégante et poétique dans une vision d'épanouissement des êtres. Elle vit en Suisse, dans la nature, entourée de ses amis, enfants, et de ses animaux.
 
Elle partage avec son compagnon Kris Winter les plaisirs et les découvertes d'une vie reliée à la sensualité et à la liberté.
 
 
Ses nouveaux livres sont toujours très attendus par ses fans. Toujours très bien écrits, lire ses livres est un véritable plaisir.
 
 
Et on ne ressort pas indemne !
 

 

Pour en savoir + sur June Summer, vous pouvez consulter son site Web en cliquant ici.
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Bibliographie

June Summer a plus d'une vingtaine de livres à son actif.

Lebisou vous a fait une sélection des meilleurs livres. On vous avoue que ça n'a pas été facile,... on les trouve tous excellent !

  • Aventures libertines, le Cap
  • La Robe Noire
  • Elles
  • Un voyage inavouable
  • Les interdits de Claire

Tous ses e-books et livres ici

Avis lectrice

"Délicieux roman onirique où l'on hésite constamment entre le rêve et la réalité décrits par l'héroïne. Roman poétique en même temps que sensuel, très bien écrit, dans un style fluide et élégant, et sans faute d'orthographe, ce qui ne gâte rien...

Un bon moment de lecture.

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Livre Les chaussures rouges

Couverture livre les chaussures rouges

Résumé

Sébastien, cadre bancaire à Genève, travaille dans un bureau doté d’une fenêtre située de plain-pied avec une rue très fréquentée. Un jour, il voit passer une paire de chaussures,  portées par une inconnue, qui l’électrisent et l’entraînent dans des fantasmes érotiques très sensuels. Il fera tout pour rencontrer cette femme aux chaussures rouges, dans une quête qui devient existentielle.

Entre désirs et fantasmes, voici le récit original et excitant d’une rencontre sensuelle dans un décor complètement inédit, celui du salon de l’Automobile de Genève…

Un carambolage surprenant de situations amusantes, sexy, émouvantes, sur les traces de voitures de luxe et d’amants qui se découvrent avec passion.

Extrait du livre "Les chaussures rouges de June Summer" 

CHAPITRE 1

  

« Si vous rêvez de chaussures féminines, votre vie sentimentale devrait être très satisfaisante prochainement et vous vivrez donc des moments intenses et inoubliables »(Horoscope pour les Béliers, le Matin-Genève, dimanche 24 février 2013.)

 

Sébastien arrêta le moteur de sa Golf rouge vif ; il sortit de sa voiture dans l'air frais de ce petit matin gris et maussade d'un lundi ordinaire d’une fin d’hiver typique de la région lémanique. Il attrapa sa mallette posée sur le siège du passager, passa rapidement sa veste de cuir à ses larges épaules par-dessus son costume sombre ligné de discrètes rayures grises, et partit en fermant à clé son véhicule d'un geste machinal de sa clé électronique. Il marcha à grands pas vers la porte du bâtiment style « béton-vitrages » de la banque située rue du Rhône, dans laquelle il était employé en tant que cadre de gestion de fortune. Se mêlant à ses collègues pour passer la grande porte à tambour, il entra rapidement dans le grand hall clair et dallé de marbre blanc, pour passer par le corridor réservé aux employés. Sa haute taille lui permettait d'apercevoir par-dessus les têtes le fond du couloir et l'horloge de la machine à timbrer. Le logo de son employeur se détachait sur fond clair en lettres noires surlignées d'or: " Caisse d'Epargne de Genève".

Une voix masculine chuchota derrière lui avec bonne humeur :

­­ — Salut Sébastien! Alors, as-tu passé un bon weekend ?

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Sébastien se retourna et aperçut Bertrand, son collègue et voisin de bureau, un grand blond dans la trentaine, aux cheveux en brosse, joyeux luron, amateur de blagues et de bonne chère, toujours affairé en histoires de sexe avec les femmes de leur étage. Il répondit avec un sourire :

— Pas mal ! Un ciné en solitaire samedi, le dernier James Bond ! Ensuite un dîner de famille dimanche soir, la routine quoi !

— Mais mon gars, bon sang, je ne te comprends pas ! Pourquoi ne sors-tu pas une de nos charmantes demoiselles qui ne demandent que ça ! Avec ton physique de sportif et ta belle gueule de jeune cadre dynamique, tes yeux gris acier d’agent secret et ta belle carrure, t'as le ticket, t'aurais le paquet !

 Sébastien haussa les épaules, et suivit sans mot dire la file qui avançait vers la timbreuse. Son tour venu, il passa son badge devant le lecteur, attendit le feu vert et suivit le couloir en direction de son bureau. Il entendait Bertrand le rattraper mais n'y prêta plus attention. Il savait ce qu'il cherchait, il savait ce qu'il ne voulait pas. Les femmes qu'il y avait ici étaient nunuches, sans envergure, ordinaires, et sans mystère. Il rêvait d’autre chose...

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Les deux hommes parvinrent à leur bureau commun ; c’était un immense open space à l'américaine, très en longueur, où une vingtaine de plans de travail s'alignaient le long de la haute fenêtre, chacun avec son téléphone, son pc, et une étagère pour les dossiers les séparant les uns des autres. Cet espace était peu prisé par le personnel, puisqu'il se situait au rez-de-chaussée de l'immeuble ; les fenêtres se trouvaient ainsi de niveau avec le plain-pied de la rue, alors que les bureaux des étages supérieurs jouissaient d’une vue magnifique sur le lac et la rade de Genève avec son grand jet d’eau visible de loin. On pouvait même contempler la chaîne de montagnes aux cimes enneigées des Alpes françaises, avec le Mont-Blanc en arrière-fond. Mais Sébastien aimait ce sous-sol, car il appréciait la vision des jambes de jolies passantes, pour des suggestions sensuelles.

Bertrand fit une bourrade amicale à Sébastien et se dirigea vers sa place, multipliant les clins d'œil aux collègues féminines sur son chemin. Sébastien accrocha sa veste au porte-manteau le long du mur, s'assit à sa place, et se mit au travail. Il alluma son ordinateur, passant en revue les centaines de messages à traiter arrivés depuis le dernier vendredi. Tout en les traitant méthodiquement, son esprit vagabondait :

Elle était belle et sensuelle, son corps souple ondulait devant lui en marchant avec grâce. Ses fesses nues bougeaient en cadence au-dessus de ses jambes fuselées, ses longs cheveux aile-de-corbeau dansaient jusqu’à ses reins. Elle était sublime et nue, perchée sur de hautes bottes noires et luisantes aux talons compensés. Il ne voyait pas son visage, mais imaginait des yeux foncés, un petit nez mutin, et surtout, surtout une bouche cerise, une bouche gourmande...

Sébastien soupira de frustration, répondant machinalement à une demande de traitement de dossier sur Excel, puis à une notice de service réglementant l'usage du papier de photocopie. Il rêvassait souvent pour oublier son boulot banal, ennuyeux, sans surprise. Il arrivait tout de même à conserver un bon rythme de travail, entre rêves et réalité. Son esprit voyageait sans cesse au gré de ses fantasmes :

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Elle était perchée sur des talons aiguilles, dansant à ce pole bar avec un érotisme consommé, ondulant sa croupe ronde au rythme de la musique disco. Elle était vêtue de porte-jarretelles et d'un corset très sexy rouge et noir. Ses cheveux blonds volaient autour de son visage maquillé et de ses lèvres pulpeuses, rouge baiser...

Sébastien s'agita dans son fauteuil, dévoré d'envies sensuelles. Il passa au dossier suivant, dérangé par le battement du sang dans son sexe tendu dans le pantalon, affamé de sexualité sous la pulsion de ses visions. Il savait quel genre de femme il cherchait, sans jamais avoir pu la rencontrer. Il adorait les femmes habillées très sexy, surtout en talons, élégantes sans être vulgaires, sensuelles. Les chaussures étaient essentielles à ses yeux, symboles de féminité tentatrice, évocatrices de délices sexuels. Pour Sébastien, il fallait une bonne hauteur de talon pour donner de la classe et du chien à la chaussure féminine, surtout pour apporter cette cambrure aux fesses qui soulignait l'appel des sens. La cambrure du pied rappelant la cambrure des reins. La beauté de la chaussure évoquant la beauté de la femme.

Sébastien était fasciné par les chaussures féminines depuis son enfance, d'abord celles de sa mère puis celles d’inconnues croisées dans la rue. Il avait toujours admiré les femmes qui savent marcher avec aisance perchées sur des talons, telles des reines sensuelles, des stars de cinéma, des icônes glamour. Il recherchait une compagne de ce genre, féminine et fatale, sans jamais la trouver. Somme toute, il avait des goûts érotiques un peu décalés pour son âge. Il avait trente-cinq ans, et les femmes de sa génération préféraient souvent un style plus lolita ou décontracté. Son ex-amie Martina pouvait se montrer élégante, mais sans cette touche féminissime qu’il appréciait tant. Le jeune homme soupira en cliquant sur le nouveau courrier à ouvrir, celui d'une demande de crédit de l'étranger à examiner, soupçonnée de fraude fiscale.

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Il se demanda avec amusement s'il s'agissait d'un acteur français qui suivait la mode actuelle de fuir son pays pour en éviter la nouvelle imposition instituée par le Président Hollande, et dans sa réflexion, leva les yeux à la fenêtre.

Escarpin rouge sur ordinateur

C'est à ce moment qu'il aperçut une jolie paire de jambes féminines gainées de bas couleur chair, posées sur de magnifiques chaussures rouges à hauts talons très fins. La démarche était vive, presque joyeuse ; les chaussures se déplaçant rapidement le long de la fenêtre avec une grâce légère, une assurance rare, se posant dans une danse inaudible sur le macadam, longeant le bâtiment et défilant le long des vitrages pour disparaître à la dernière fenêtre en un éclair.

Sébastien qui s'était levé pour mieux suivre leur course magique, se rassit lourdement, hébété par cette vision sublime. Il posa ses yeux sur son écran et regarda l’heure : il était 8h.12.

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FIN DE L'EXTRAIT

Pensez-vous que Sébastien va revoir cette belle femme aujourd'hui ? Est-ce une nouvelle employée de la société ? D'une entreprise ayant ses locaux dans la même rue ?

Est-ce que Sébastien seraassez courageux pour aller lui parler dans la rue ? Que va-t-il lui proposer ?

Cliquez ici pour lire sur le blog Lebisou le Chapitre 2 de ce livre.

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