Une chaude nuit d'été

Par une agréable chaude nuit d’été, nous transpirions de perversions charnelles. Le désir monté à la tête. Mon souffle chaud lui caressait le cou, un parfum d’érotisme flotté dans l’air. Nos corps se collés par la sueur, elle coulait le long de ses seins en forme de pomme sur ses tétons si durs, je les léchais avec saveur et gourmandise.

Nos caresses torrides brulées de sensualités. Chacun notre tour je goutais la peau si suave de mon égérie. Nous nous embrassions avec ardeur et passion. Ensuite, délicatement, tu pris ma virginité entre tes doigts, la mettant dans ta bouche, tout doucement, te délectant de son goût comme un fruit sucré ou un parfum capiteux enivrant tes sens.

À mon tour, je décidais de gouter ton abricot ardent déjà si juteux, impatient de recevoir mon sexe. Tu retiras ce dernier de ta bouche et décidas de me chevaucher. Tes bras s’agrippèrent le long de ma nuque, ta chute de rein se cambra en faisant onduler tout ton être pour mieux me sentir/me ressentir. Tu te retiras puis j’introduisis un doigt puis deux à l’intérieur de ta chatte brulante et ouverte. Les doigts mouillées par ton excitation j’y glisse un autre doigt, mais cette fois, dans ton anus qui te fit frissonner avec un petit cri de plaisir.

Nos ébats se faisaient entendre au loin, de cette nuit éclairée par un croissant de lune fantasque. Orgasme après orgasme tu me comblais en te regardant haleter. Le paroxysme était au plus haut, prêt à jouir de tout mon être. Nos corps s’enflammaient comme un brasier dans l’indifférence de ses âmes de cette ville blasphématoire.

Le bruit des clapotis de nos corps en sueur par cette chaude nuit d’été nous donnait le rythme si endiablé, si évocateur pour les initiés. J’ai joui en un râle animal de délivrance au fond de toi dont tu m’as rejoint au même instant dans mon vertige.

Après avoir libéré nos pulsions primaires, nous nous sommes étalés sur nos draps « salis “de notre intimité et nous nous sommes endormis, détendus, paisibles, le sourire aux lèvres, blotti l'un contre l'autre.

Auteur : Sunnyside14, membre de la communauté Lebisou