Retrouvailles...charnelles

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Nouvelle histoire coquine publiée par Plaisir d'écrire.

— Je ne pensais pas que je vivrais ça un jour avec toi, Damien.
    La tête contre mon épaule et la main posée sur mon ventre, Mathilde me regarde. Ses yeux sont brillants. Elle reprend son souffle, elle aussi.
    — On en a parlé, ces derniers jours… J’étais amoureuse de toi, Damien. Et là…    
    Mathilde s’arrête. En effet, on en a parlé, ces derniers jours… Elle demandait de mes nouvelles à ma petite sœur Pauline… Elle m’écrivait des petits mots, avec de jolis dessins et des cœurs. Ma sœur m’avait même dit un jour que Mathilde me trouvait beau et quand elle serait adulte, elle se marierait avec moi. Et puis, les années ont passé et on s’est perdus de vue. Jusqu’à…
Allongés dans son lot, nus malgré la couette humide qui recouvre nos corps, nous sommes bien. Je lui caresse tendrement les cheveux et je lui dépose un petit baiser sur le front. Mathilde soupire et elle me regarde les yeux dans les yeux. Sa main droite se pose sur ma joue. Mathilde est belle. Nous venons de faire l’amour et c’était beau. Bon…

    Je suis là depuis deux semaines, de retour dans le village où j’ai passé mon enfance ainsi que mon adolescence. Je suis parti à mes dix-huit ans lorsque j’ai poursuivi mes études à l’université. Celle-ci se trouvait dans la plus grande ville de la région, à une dizaine de kilomètres du village. J’ai donc dû m’installer en ville, dans un petit studio étudiant d’environ vingt mètres carrés. J’y étais bien. J’ai passé six ans dans cette ville où j’ai obtenu ma licence d’Histoire. J’avais enchaîné sur un master pour devenir professeur d’Histoire-Géographie, mais j’ai abandonné le cursus une poignée de mois avant son terme parce que ça ne me plaisait tout simplement plus. Je me suis inscrit dans une autre université du sud de la France pour suivre une formation d’un an afin de devenir guide touristique. La ville m’ayant plu au cours de l’année, j’ai décidé d’y poser définitivement mes valises. Ça fait désormais presque six ans. Mes parents, eux, habitent toujours le village.
    Ma mère étant malade depuis plus d’un an, la faute à un cancer des poumons qui gagne du terrain petit à petit, je me suis accordé un break de deux semaines, histoire de passer le plus de temps possible à ses côtés pendant qu’il en est encore temps. Comme on dit : « On ne sait jamais de quoi demain sera fait »… J’ai donc voulu profiter de ma chère « petite » maman pendant que je le pouvais. Je ne voudrais pas regretter amèrement par la suite de ne pas avoir profité d’elle alors qu’elle est vivante en dépit de ce salaud de cancer. Pour venir jusqu’à chez mes parents, j’avais décidé de prendre le train. Mais avant… La santé de ma mère étant fragile, je ne voulais pas courir le moindre risque. J’ai donc réalisé un test Covid soixante-douze heures avant mon départ. Au final, le test s’est révélé négatif. L’avant-veille et la veille de mon voyage, j’ai préparé consciencieusement ma valise et j’ai veillé à ne rien oublier. La veille au soir, je me suis couché tôt parce que mon train partait tôt le lendemain matin. Je me suis endormi en pensant fort à ma chère maman, en me disant que vingt-quatre heures plus tard, on se retrouverait. J’avais la chanson de Jenifer comme c’est bon dans la tête d’ailleurs, à ce moment-là. Le lendemain, donc, j’ai pris le train et mon père est venu me chercher à la gare de la grande ville. Là. C’était parti pour deux semaines en famille.
    (C’est donc dans ce contexte qu’ont eu lieu mes retrouvailles avec Mathilde. C’est dans ce contexte que je suis au lit, avec elle. Nous venons de faire l’amour et nous sommes bien dans ce lit douillet. SON lit. Mathilde est bien et son sourire éclatant en dit long. Profitons…)
    J’ai donc voulu jouir de chaque moment. Ma mère… Mon père… Mon autre sœur, la plus jeune, Luna… Pauline et son petit copain Ludovic se joindraient à nous pour les deux dimanches à venir. Déconneur et volubile comme je suis, j’ai usé et abusé de mes talents de pitre de première pour faire sourire ma maman, pour la faire rigoler sur commande. Et ça a bien marché, je dois dire. Mais il faut reconnaître que la maladie fait des ravages. Perte de poids et perte de cheveux dus à la chimiothérapie… Moral instable… Maman… Laisse-moi te remonter le moral.
    Les jours se sont succédé et je voyais bien, effectivement, que la santé de ma mère décline petit à petit et qu’à force de se battre et d’être courageuse depuis plus d’un an, elle dépense beaucoup d’énergie. Elle est à présent de plus en plus fatiguée. Oui, on a passé des moments, unis, réunis, en famille. Mais non, la maladie n’évolue pas dans le bon sens. Ça me fait mal. Je ne veux pas la perdre.

    (…)
    Vous allez dire que j’ai mentionné Mathilde, nos retrouvailles et le sexe, là, mais que je n’en ai pas encore parlé en détail. Soit. Patience…
    Quand j'ai connu Mathilde, nous étions enfants. J'avais trois, quatre ans de plus qu'elle. Elle habitait le même village que moi. La maison est située en plein cœur du village. Celle des parents de la jeune femme, elle a été construite à l'une des extrémités de la commune. Fatines est un petit village de moins de mille habitants (environ huit cent cinquante au jour d'aujourd'hui) qui se trouve à une dizaine de kilomètres de la grande ville du coin qui s'appelle Le Mans. Bien que nous avons quelques années d'écart, Mathilde et moi, il nous arrivait de nous voir pendant notre enfance. En effet, pour aller au groupe scolaire où nous étions inscrits et qui se trouvait à quatre kilomètres, sur la commune de Champagne, nous devions prendre le même bus et après, nous étions dispatchés dans les différentes salles de classe de l'établissement. Bien que nous étions dans des classes différentes du fait de notre léger écart d'âge évidemment, il pouvait arriver que je voie Mathilde lors des récréations. À cette époque-là, je me souviens qu'elle était plutôt une jolie petite fille. Elle avait les cheveux roux plutôt longs et son visage était constellé de taches de rousseur. Elle avait les yeux verts de vipère et une bouche bien dessinée. Et sa voix… Et son sourire… Rhoo !
    (Je propose de faire pause et de vous parler de Mathilde plus en détail. C'est vrai… J'avais commencé à la mentionner en préambule et puis je vous ai parlé des raisons de ma venue chez mes parents. J'ai dit que Mathilde et moi, nous venons de faire l'amour après bien des années sans nous être vus. En quelques lignes, je vais tâcher de vous faire le portrait de cette jolie jeune rouquine avec qui je viens de coucher.)
    Les années ont passé et nous sommes désormais adultes, tous les deux. J'ai trente ans. Mathilde en a vingt-six aujourd'hui. C'est donc bien ce que je pensais : nous avons quatre ans de différence. Les années ont passé et quand nous nous sommes vus, je l'ai reconnue plutôt sans difficulté, Mathilde. Elle était à vélo et elle avait voulu profiter du beau temps qu'il y avait ce jour-là. De mon côté, j'avais décidé de m'accorder un moment rien qu'à moi. J'avais emmené le chien de mes parents, Crispy, un braque allemand noir croisé Labrador, et nous nous étions baladés dans le village, nous aussi. Près de l'étang, pas loin du tout de chez ses parents, à la sortie du village, elle était là…
    Mathilde était là. Elle était descendue de sa bicyclette et elle marchait. Physique de mannequin, joli visage… Des cheveux roux qui étaient encore plus longs que pendant notre enfance… « Petit » corps, svelte… Un bon mètre soixante-quinze, des jambes longues et finement musclées… Sa peau était pâle, blanche comme une endive. Ce jour-là, elle portait une robe légère d'été qui lui descendait jusqu'aux genoux et elle avait chaussé des baskets multicolores. J'ai mis quelques secondes avant de réaliser : Mathilde était devenue une jeune femme.
    Quand je l’ai vue, je l’ai immédiatement reconnue, donc. Ses cheveux d’un roux éclatant, ses taches de rousseur. Ses yeux de vipère… Ses lèvres, sa bouche bien dessinée… Il n’aurait pas pu en être autrement. Nous nous sommes regardés dans le blanc des yeux, sans ciller, sans cligner.
    — Da… mien ? C’est bien… toi ? Mais qu’est-ce que… ? Qu’est-ce que tu fais à Fatines ? Ça fait belle lurette qu’on ne t'a pas vu ici ! OH ! Je suis trop contente ! Il est à toi, ce chien ? Il… est… trop… beau ! Je peux le caresser ?   
    D’un signe de tête, je lui ai dit que oui, elle pouvait. Mathilde a tendu la main prudemment vers la tête de Crispy… qui s’est laissé faire et qui a savouré les douces caresses de la jeune femme. Je la regardais faire, moi. Crispy était comme un pacha et semblait beaucoup aimer les caresses que Mathilde lui donnait.
    — C’est un labrador, non ? J’a-dore les animaux. Les chiens, en particulier. Il est beau, ce chien ! Oh oui, il est beau ! Il s’appelle comment ?
    — Crispy.
    — Crispy ? C’est un joli nom pour un chien, ça !
    J’ai souri. Elle était près de la bonne réponse pour la race de Crispy. Et moi, je ne m’empêchais pas de la regarder...
    (…)
    Ça aurait pu être une simple rencontre et puis basta. Pas du tout… Ce jour-là, Mathilde et moi sommes restés un long moment ensemble à marcher, à discuter, à nous parler de nos vies respectives depuis que nous nous sommes perdus de vue jusqu’à… maintenant. Elle était célibataire, tout comme moi.
    Ça a été vraiment un bon moment que l’on a passé. Tout au long de notre promenade, je m’étais senti bien. J’avais pris du plaisir à être avec elle. Mathilde avait la conversation facile et agréable. C’était plaisant de l’écouter parler de tout et de rien. Une magie certaine s’était créée entre nous et le courant passait bien. Ça a été alors que la jeune femme m’a pris au dépourvu. Je ne m’y étais pas attendu.
    — Damien… Tu es encore plus beau que pendant notre enfance. Pauline te l’a dit… J’étais amoureuse de toi, petite fille… Et là, tu es de retour… Je ne sais pas pour combien de temps… Revoyons-nous…
    Nous étions arrivés devant chez elle et elle m’a embrassé sur la joue avant de rentrer dans la cour de ses parents et de refermer le portail derrière elle. J’avais le souffle court et il m’a fallu du temps avant de reprendre conscience. Moi aussi, je voulais la revoir…

    (…)
    Les jours passaient et on passait bien deux à trois heures ensemble, chaque après-midi. On se baladait aussi bien dans le village que dans les environs. La forêt des « Sapins »… Les berges de l’Huisne… Le « pont romain », à Monfort… À vélo… À pied… Crispy avec nous… Oui… On aimait passer du temps ensemble. Et je n’étais pas dupe. Je savais qu’en fait… la jeune rousse en pinçait toujours autant pour moi.
    Et à la fin de mon séjour ici, c’est-à-dire… tout à l’heure, Mathilde a joué son va-tout avec moi. Sachant que j’allais repartir incessamment sous peu, Mathilde s’est laissée aller alors que nous étions arrivés chez mes parents. Elle m’a embrassé tendrement sur la joue, mais ses lèvres ont très vite glissé et se sont retrouvées… sur les miennes. On… s’embrassait !
    (…)
    Tout à l’heure, vers dix-neuf heures, j’ai sonné à l’interphone du portail de la demeure des parents de Mathilde. Une bouteille de vin blanc à la main, j’ai attendu la demoiselle. Ce soir, elle m’a invité à dîner chez elle. Bien entendu, je me suis mis sur mon trente-et-un. J’ai mis un point d’honneur à me préparer ET à me faire beau. Je savais que Mathilde en pinçait toujours autant pour moi en dépit de toutes ces années sans nous voir. Et quand elle a ouvert le portail… WOUAH ! Elle était resplendissante. Elle n’avait pas lésiné sur sa beauté et sur son charme. Subtilement maquillée, ses cheveux longs coiffés en chignon ce soir, une robe qui lui descendait jusqu’aux genoux et une paire de sandalettes, un bracelet de cheville côté gauche… Le sourire aux lèvres, bien sûr. Elle m’a invité à pénétrer dans la demeure. Elle m’a tendu ses lèvres et nous nous sommes embrassés. Main dans la main, nous nous sommes dirigés vers la maison tout en discutant de tout et de rien.
    (…)
    Maintenant que tu es là, chez moi, tout nu devant moi, je ne vais pas te laisser m’échapper, Damien… Oh… non. Mes rêves sont en train de devenir réalité !
    Le dîner n’avait été qu’un prétexte ! J’étais tombé la tête la première dans le piège de Mathilde. Oui, je savais que je lui plaisais comme quand nous étions enfants. Mais non, je n’avais pas vu venir ça. Mathilde est restée mignonne et elle s’est même davantage avec les années. Et quand elle s’est assise sur moi et qu’elle m’a embrassé comme une démente, toute résistance était déjà inutile. Un sourire malicieux aux lèvres, Mathilde m’a murmuré à l’oreille des paroles audacieuses, mais dénuées de toute ambiguïté possible. Ses intentions… Ses attentions… Le, les désirs qu’elle avait…
    Ça a été ainsi qu’elle s’est remise debout et qu’elle m’a donné la main. Ça a été ainsi qu’elle m’a entraîné dans sa chambre et qu’une fois la porte fermée, Mathilde s’est jetée sur moi et qu’elle m’a déshabillé intégralement sans perdre de temps, sans blabla…
    (…)
    Une fois nus dans la chambre, nous étions debout et nous nous faisions face. Mathilde en a profité allègrement d'ailleurs et elle m'a reluqué de la tête aux pieds. J'avais l'impression de passer aux rayons X, mais c'était tout sauf désagréable comme sensation.
    — Oui, Damien. Je te regarde. Je te reluque. Tu es juste trop beau…
    Ses lèvres sur les miennes, elle a posé ses deux mains sur mon corps et elle l'a caressé attentivement, progressivement. Méticuleusement. J'en ai profité pour abaisser les fines bretelles de sa robe et la jeune femme m'a aidé dans ma tâche en la faisant coulisser et descendre à ses pieds. Elle était… entièrement nue, dessous ! Elle avait un « petit » corps, un corps mince, avec des formes plutôt non prononcées. Moi aussi, je dévorais Mathilde des yeux, alors ! Ça l'a fait glousser et sourire.
    (…)
    — Tu es trop mignonne, toi aussi, Mathilde. Je ne plaisante pas quand je dis ça. J'ai envie de toi… 
    — Le dîner, c'était un prétexte, Damien. Je te l'avoue. Depuis que je t'ai vu l'autre jour, j'avais plus que ça en tête… M'imaginer dans une chambre… Dans un lit, avec toi… Et là… Non… Je n'en reviens pas… J'ai… J'ai envie de toi, moi aussi. Si fort…
    Nous nous sommes remis à nous embrasser et dans le même temps, nous nous pelotions. Mathilde haletait sous l'effet des caresses que je lui faisais. Elle était déjà perdue… Elle se mordait la lèvre supérieure pour toute réponse.
    — Damien… Damien… Je suis… excitée. Tu… Tu m'excites trop… Fais de moi ce que tu veux ce soir… Cette nuit… Fais-moi l'amour comme si c'était la dernière fois que l'on se voyait. J'ai envie de toi, Dam'…
    J'ai porté ma main gauche dans le creux de son cou et je l'ai déplacée juste après sur sa joue gauche. J'ai regardé Mathilde. Mathilde m'a regardé.
    — Quand tu me regardes comme ça, Damien… C'était dans mes rêves, quand on était gamins… Mais là, on a grandi et on va faire l'amour… Damien… S'il te plaît. Vas-y… Fais-moi l'amour… Je suis tout à toi ce soir… Rien qu'à toi.
    (…)
    Nous avons repris le cours de notre soirée. Que la première étreinte a été folle !
    Nous nous sommes jetés l’un sur l’autre et nos mouvements sont vite devenus incontrôlables sous l’effet de la passion. L’explosion et la violence de notre désir ont été au-delà de ce que la jeune femme avait imaginé quand elle pensait fort à moi. À force de ne plus maîtriser nos gestes, nous nous sommes effondrés sur le lit. Les roulés-boulés se sont succédé et nous nous sommes retrouvés à tour de rôle à prendre le dessus sur l’autre, mais sans que l’un ne puisse justement prendre l’ascendant sur l’autre et vice-versa. Tout ce qu’il nous importait, c’était que nous nous sentions bien… et que nous nous désirions. J’ai fini par prendre le dessus sur Mathilde et je lui ai murmuré à l’oreille qu’elle se laisse faire. Elle a gloussé et elle m’a ceinturé de ses bras pour que nos corps se touchent. Nous nous embrassions, nous haletions.
    — Damien… Aaaah… Je suis bien… Touche-moi… Touche-moi ! Caresse-moi !
    Je l’ai regardée, mais je n’ai rien dit. J’ai reçu le message cinq sur cinq. Alors, j’ai posé un doigt sur ses lèvres et je l’ai embrassée. Ma bouche est descendue ensuite le long de son corps…
    (…)
    J’ai veillé à ce que Mathilde se sente toujours bien. Et ça, ça passait par des baisers et des caresses. Par des regards et des sourires. C’était tout pour Mathilde, rien que pour Mathilde. Elle était allongée sur le lit et je lui ai écarté les jambes. Je l’ai regardée et je lui ai donné un cunnilingus comme j’aime les donner à une femme. Oui… C’était tout pour Mathilde, rien que pour Mathilde. C’étaient nos retrouvailles… et elles avaient fini par être charnelles. Je me plaisais à butiner sur le sexe mouillé, salé de la jeune femme. Et elle, ça lui plaisait, à l’entendre : sa main était dans mes cheveux et elle n’en finissait pas de gémir. À un moment donné, Mathilde a resserré les jambes autour de mon cou et elle respirait bruyamment. Son corps s’est mis à convulser sur le lit. Elle a crié et son corps est retombé sur le matelas. Mathilde tremblait. Elle est pantelante. Elle avait… joui.

    (…)
    Nous sommes en sueur, elle comme moi. Elle vient de me parler… Elle a rêvé de CE moment, mais elle pensait que, justement, ça n’en resterait qu’à l’état de rêve, de fantasme. Et là, nous nous regardons et nous nous sourions. Que Mathilde est belle ! Ça a été un pur bonheur de lui faire l’amour. Vraiment. Il y a quelques instants encore, j’étais allongé sur elle et son vagin était délicieusement mouillé. C’était chaud à l’intérieur. Mathilde me touchait les fesses et les caressait. Elle me faisait aller et venir dans son minou quelque peu poilu, mais entretenu. Son sexe enserrait bien le mien. C’était agréable. Et l’entendre prendre du plaisir m’a beaucoup excité, je reconnais. Je l’embrassais partout où je pouvais, je lui parlais. Elle me serrait fort contre elle, elle m’encourageait. D’un rythme lent au début, nous avons trouvé rapidement notre rythme de croisière et nos mouvements sont devenus plus fluides. Mathilde me guidait et au bout de quelques minutes, elle m’a griffé la peau du dos. Son corps suait et plus je la pénétrais, plus ses cheveux se décoiffaient. Son corps est devenu plus raide. La jeune femme a poussé un grand cri et m’a serré très fort contre elle. Elle… jouissait de nouveau. Même si elle avait joui, j’ai continué de la prendre, mais je n’ai pas pu me retenir plus longtemps, le plaisir devenant plus intense et j’ai éjaculé dans le préservatif que j’avais enfilé au préalable.
    Je me suis effondré de tout mon long sur Mathilde. Elle m’a enlacé en réaction. J’arrivais à sentir son cœur battre. J’entendais sa respiration haletante. Mathilde essayait de reprendre son souffle. Elle était totalement décoiffée et elle transpirait. Elle n’en était pas moins belle. Oh… non. Ses yeux étaient grands ouverts et ils brillaient. Mathilde avait le sourire aux lèvres et je voyais ses dents blanches. Oh… oui. Mathilde est devenue une belle jeune femme. Le temps d’un instant, je suis revenu dans le passé et j’ai revu la petite fille qu’elle était. Les cheveux roux et des taches de rousseur sur son visage, à la Fifie Brindacier, mais sans les couettes… Ses yeux verts de vipère et son « petit » air malicieux… Je me suis revu échanger avec ma sœur Pauline au sujet de Mathilde. Pauline me disait que Mathilde me trouvait beau et qu’elle m’a fait un beau dessin, avec des mots trop mignons et des petits cœurs rouges. Un baiser de la jeune femme m’a fait revenir à la réalité.
    — Damien… C’est trop… bon de sentir ton corps contre le mien… Toi, tout nu… Moi, toute nue… Oui… C’est trop… bon…
    (...)
    — Je ne pensais pas que je vivrais ça un jour avec toi, Damien.
    La tête contre mon épaule et la main posée sur mon ventre, Mathilde me regarde. Ses yeux sont brillants. Elle reprend son souffle, elle aussi.
    — On en a parlé, ces derniers jours… J’étais amoureuse de toi, Damien. Et là…    
    Mathilde interrompt sa phrase. Nous nous regardons. Mathilde n’a pas besoin d’en dire plus. Non… Tout simplement parce que moi aussi, je suis bouleversé. J’ai revu Mathilde, enfant puis adolescente quand j’ai replongé dans mes souvenirs. Et là, nous venons de coucher ensemble.
    Je desserre quelque peu notre étreinte, mais je le fais parce que je veux avoir une vue d’ensemble de la jeune femme. Qu’elle est belle !
    J’ai l’ascendant sur elle, mais je la caresse avec les yeux. Elle me regardait, le sourire aux lèvres. Sa main s’approche de mon visage. Elle se pose sur ma joue.
    — Damien…
    Elle me caresse ma barbe de trois jours. Elle est tendre quand elle me touche. Elle m’émeut quand elle me parle.
    Je l’embrasse sur les lèvres. Je savoure ce baiser et j’en tire la quintessence. Je veux me souvenir à jamais de ce baiser, de ces retrouvailles charnelles. Qui sait de quoi l’avenir est fait ? Qui sait ce qu’il se passera demain ?
    Ma bouche descend et j’embrasse dans le cou. J’entrouvre les lèvres et je dépose un petit bout de langue sur la peau. Je sens une veine pulser. Mathilde gémit.
    — Damien… Rends-moi folle… Ça ne fait que commencer… Je veux t’appartenir pour la nuit…
    Ma bouche continue de descendre. Elle dépose des baisers et des léchouilles sur son chemin. La « petite » rousse ne tient pas en place et remue sous moi. Elle m’émoustille.
    Ma bouche se pose sur la naissance de ses petits seins. Leurs pointes sont tendues. Mathilde est excitée. Je prends un téton entre mes lèvres. Mathilde passe ses bras autour de mon cou.
    — Damien… Oui… Je crois bien que… qu’elles ne font que commencer, nos retrouvailles… charnelles…
    Bien que je sois plus gros qu’elle, elle me retourne et par le biais d’un énième roulé-boulé, je me retrouve sur le dos, allongé sur le matelas, la jeune femme espiègle sur moi. Elle me regarde, un sourire énigmatique aux lèvres. Et puis, son sourire s’éclaircit. Je vois ses dents bien blanches. Mathilde rougit. Malgré leur petitesse, ses seins tressautent.
    — À nous deux, Dam’…
    Mathilde se penche et s’allonge sur mon corps. Ses lèvres se posent sur les miennes et elle m’embrasse fougueusement. Je gémis contre ses lèvres. Les hostilités sont déclenchées… de nouveau…
    Deuxième round...


Les commentaires

doudou1982 à 12:20, le 14 novembre 2021


Jolie histoire, bravo


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