CHAPITRE 6 - SPASMODICA CONFUSIONS IMPREVISIBLES SECOUSSES

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Sulfureuse & VOLCANO


Tandis que la plume de Sulfureuse venait d’accomplir, jusqu’au dernier mot, le récit attendu (qu’elle jugeait plutôt satisfaisant finalement), la jeune femme sautillait dans les escaliers tellement la rédaction de ce texte l’avait exaltée. Elle grimpait l’étage à grands pas, afin d’éviter une quelconque remarque pour le retard éventuel.  Elle regagnait confiance en elle et cela semblait la mettre de bonne humeur.  Dr Spyman lui avait suscité de l’intérêt aussi.  Son premier bilan était estimable et, elle s’interrogea donc sur la conclusion finale de ces tests.
 

Avec son mariage en leitmotiv, elle s’engagea énergétiquement vers sa destinée malgré son évidente appréhension face aux heures restantes qui la sépare de son âme sœur.  En attendant, la matinée s’était agréablement bien déroulée.  Les rayons du soleil avaient transpercé de toute part les verrières de la demeure.  Cela mettait, d’autant plus en valeur, la beauté régnant dans son enceinte.  Sulfu semblait s’imprégner de la grâce qui émanait de ses murs et, dont l’âme, semblait réelle car presque palpable... Elle devait bien s’avouer que ce Manoir, aux aspects luxueux, lui offrait un confort des plus fantasques. L’apparence de ce monument magistral avait vraiment de la classe...  C’est un peu comme un immense « théâtre » aux mystérieux labyrinthes, traversant eux-mêmes, une multitude de pièces de vie surprenantes, tant par leurs diversités que le nombre invraisemblable d’atmosphères proposées.

 

A l’approche de la ramification qui servait de bar – là où, ce matin, Nina avait piqué une probable crise de jalousie – la belle blonde se mit à sourire en se remémorant les faits.   Mais elle ne trouva personne au rendez-vous, mis à part une employée servante, en train de ranger les verres propres et scintillants derrière le comptoir.  Celle-ci lui adressa la parole :

 

    Maîtresse Nina me fait dire qu’elle termine de régler 2-3 affaires et qu’elle vous rejoindra d’ici quelques minutes.  Souhaitez-vous boire notre délicieux cocktail maison en attendant ? Il est tout frais, je viens de le préparer.

 

    Ah ok, pas de problème, je vais m’asseoir et l’attendre ici.  Et pour le verre, pourquoi pas ?!  Je l’ai trouvé tellement bon hier... en espérant que vous n’avez pas exagéré sur la dose d’alcool cette fois ?  

 

    Le secret de la recette ne réside pas dans l’alcool vous savez, je n’en ai pas beaucoup rajouté... C’est pourquoi nous le servons souvent accompagné de whisky aussi, pour les clients amateurs.  SVP.

 

    Merci beaucoup.

 

C’était un ordre proféré par Nina.  Une fois de plus, elle aura réussi à lui faire boire ce fameux breuvage, sans même en être suspectée...

Sulfureuse eut le temps d’étancher sa soif puisque c’est le verre vide à la main, qu’elle  percevait enfin Nina qui l’abordait par derrière en l’entourant de ses bras.  Chuchotement au creux de l’oreille et doigt aux lèvres lui signifiaient de se rendre, en toute discrétion, vers le petit salon situé à 20 pas de là. Ce qui ne déplaisait pas à notre belle blonde qui put ainsi explorer un nouveau boudoir ; elle observa une charmante pièce confinée, joliment décorée et voulut se faire une idée du nombre d’endroits à découvrir dans ce domaine... Mais sans même avoir le temps de poser la question, l’initiatrice ferma la porte à double tour et, en 2-3 mouvements, plaqua sa proie contre le mur, colla son corps au sien, pour ensuite se laisser aller à leurs pulsions.  Nina entreprit d’abord de dévorer le vermeil de ses lèvres, et consentit de s’étreindre passionnément avec sa divine amie. Mais contre toute attente, celle-ci la stoppa net en ripostant :

 

    Nina, j’ai bien réfléchi à nous... Je suis heureuse d’avoir partagé cette intimité et complicité avec toi; un vrai délice d’avoir pu vivre cette expérience,  je n’oublierai jamais, crois-moi ! Mais à présent,  j’estime que nous ne devrions pas continuer ainsi.  Il faut que nous  retrouvions nos rôles respectifs dans cette aventure, très importante à mes yeux. J’ambitionne sincèrement d’épouser Volcano, c’est avec lui que je souhaite passer le reste de mon existence, tu comprends ? Notre relation a dépassé les limites de l’acceptable. Non seulement, c’est une enfreinte aux règles du Manoir, dont tu es responsable mais de plus, je ne tiens pas à être perturbée durant le reste des épreuves afin de me donner toutes les chances de réussir...

La Maîtresse de maison, généralement fière, loyale et dotée d’une imparable assurance, semblait devenue fragile et bancale en un instant ! Son regard fixait le sol, sa mâchoire était fermée, ses dents serrées, les poings fermés et sa posture très tendue... Le silence accablant s’éternisait entre les deux femmes.

 

Était-ce de la déception, du chagrin ou de la colère ?  Que se passait-il dans son cortex, en ce moment précis ? Ce temps de pause anormalement long, rendait l’air presque irrespirable... Cette tension, vécue par Sulfureuse, s’amplifia d’autant plus lorsque leurs regards se croisèrent au travers d’un miroir.  Nina l’épiait, à son insu, dans ce reflet depuis combien de temps ? Cette lorgnade l’étonna davantage pour son côté sombre frisant un machiavélisme, qu’elle ne connaissait pas.  Illico presto, la Dame du Manoir, prise sur cette entrefaite, ne manqua pas de faire sursauter Sulfu, dû à un geste brusque qu’elle exécuta afin de se retrouver en position de face à face. C’est là qu’elle s’exclama :

 

-     Je suis effectivement une femme expérimentée digne et responsable.  Je n’ai jamais commis de faute professionnelle.  Ce n’est pas toi qui, aujourd’hui, pourra faire écrouler mon arène avec tes menaces...  Crois-tu vraiment que j’aurais laissé, à une blondasse comme toi, une chance de parvenir à briser ma vie ?!  J’en ai connu d’autres tu sais ! J’ai déjà trop donné et tellement bavé parce qu’on m’a trahie toujours et encore, sans pitié ni regret.  Depuis, je n’ai plus eu de béguin pour personne.  Toi, tu arrives en grande trombe, comme une allumeuse et star de pacotille, tu me choisis aussitôt au menu, mais tu me repousses sans compassion à mon égard, comme tu le ferais avec un vulgaire aliment  tel un vulgaire aliment que tu venais à peine de goûter mais que tu ne souhaitais pas apprécié à sa juste valeur.   Je croyais en toi mais visiblement, tu es comme tous ces abrutis, sans loi ni cœur, qui se servent des autres quand ils sont dans le besoin mais qui se débarrassent de toi à la moindre occasion.

-     Mais non Nina, que du contraire, justement... !!!

-     Ah oui, c’est vrai j’oubliais que les blondes sont vraiment bêtes, la preuve : tu ne comprends rien du tout ! Il faut tout vous expliquer comme à un gosse de 4 ans ! Tout était calculé tu sais, j’avais pris des précautions car les minettes de ton espèce n’ont pas bonne réputation, malgré une première bonne impression.  Des trainées de la sorte sont hypocrites, égoïstes et capables du pire, surtout avec leurs QI minables.   N’essaie surtout pas de me dénoncer sinon tu auras droit au plus beau cadeau jamais reçu et que j’avais déjà prévu juste au cas où...

-     Mais enfin maîtresse, jamais je ne penserais à faire une chose pareille, je crois que tu ne comprends pas…

-  Tais-toi maintenant chienne, maintenant tu vas déguster le temps qu’il te reste à faire dans ce Manoir, ne bénéficiant évidemment plus du privilège que je t’avais octroyé jusqu’ici !  Prépare ton armure car le prochain défi peut faire mal.  Rends-toi à la « chambre des tortures » au 3ème étage à 14h.

 

Nina ne perdit pas son temps en lamentation à propos de leur désunion, à quoi bon ?!  Pourquoi l’écouterait-elle alors que son idéal féminin, celle qu’elle vénérait tant et qui lui avait redonner le sourire, venait de lui échapper suite à sa décision en solo.  Sulfu avait déjà arbitré à propos du sort de leur relation, sans aucune concertation au préalable.  Alors, elle mit fin à ces causeries inutiles, en lui tournant immédiatement le dos, la laissant choir dans la solitude qu’elle sollicitait et lui claqua  la porte au nez.  

Sulfureuse était complétement ébahie par cette scène choquante et absurde en même temps.  Témoin d’une transmutation brutale de cette maîtresse, qui devait en dire long sur la vraie face cachée de sa personnalité qu’elle n’avait pas dévoilée, la future mariée ne savait pas si elle devait en rire ou en pleurer.  Mais elle prit aussi conscience de la galère dans laquelle elle venait de s’engager...

Il lui restait une heure pour se nourrir et pour s’y préparer psychologiquement parlant.  Elle se rendit en cuisine pour se faire aider, sachant très bien que cette fois, elle devra se débrouiller sans sa guide.  Sa consolation fut énorme quand elle pensa « qu’il valait mieux être seule que mal accompagnée ».  Elle reçut un sandwich bien garni et se rendit dans un réfectoire dont la réputation l’attirait beaucoup.  On racontait qu’il y avait là, beaucoup de lumière et de plantes, mais l’attraction principale était le fameux « grand lustre des anciens » dont le personnel de la maison n’arrête pas de parler.   Elle pensa que c’était l’endroit idéal pour se ressourcer et manger.  Ainsi, elle éviterait de penser trop aux ennuis et à son planning de l’après-midi.  Son sens de l’orientation lui permit de dépister sa trace sans difficulté.  Elle admirait, à présent, cette œuvre très originale tout en cassant la croûte. On y retrouve des photos de tous les hôtes ayant résidés ici entre 2000 et 2015, il s’agissait des premiers à avoir passer les épreuves dont le niveau de difficulté était supérieur aux années précédentes et donc semblables à ce qu’elle traversait.  Mais en plein milieu de sa dégustation, elle entendit crier son nom dans les couloirs, elle chercha d’où provenait la voix et se rendit compte que c’était John qui la cherchait partout.

 

« Oh nooon, pas ce bonhomme BDSM, vêtu de cuir et qui pense faire peur grâce à sa cravache et son implication dans le rôle de méchant, qu’il preste d’ailleurs avec prouesse » pensa-t-elle !

 

Mais elle se résolu tout de même à lui indiquer sa position...

 

    Ohééééé John ! Je suis au réfectoire nommé « La véranda du printemps ».  

Qu’y a -t-il ???

 

    Haaaa, enfin je te trouve, c’est très urgent ! Nous avons un problème avec Volcano, Nina vient de me téléphoner pour t’y conduire immédiatement...

 

    Ah bon ?!  Ce n’est pas vrai !!! Et quel est ce problème ?  Est-ce grave ?  Je descends tout de suite !

 

    OK, rejoins-moi au rez-de-chaussée, en face de la cave à vin.  Mais hélas, je n’ai pas plus d’indication mis à part que l’incident se déroule dans l’aile moderne, là où se déroulent des tests de personnalité à la pointe.

 

    Quoi ?  Je ne comprends rien ! Sa vie n’est pas en jeu j’espère ?  

Oh mon Dieu, c’est loin ?

 

    On y sera dans 5 minutes, si on se tape un petit sprint.  

Nous devons passer par l’arrière-cour et rejoindre le bâtiment C.

 

    Allons-y, je te suis. GO !!!

 

Sulfureuse évidemment très anxieuse, galopa à toute vitesse en suivant son éclaireur.  Elle espérait, de tout son cœur, que cette course contre la montre n’était qu’une prévoyance de sécurité et de bienveillance de leur part.  Car si la rapidité était d’une nécessité absolue, il pourrait être question de survie et l’heure pourrait être grave.

 

Il devait d’être aux environs de 13h40 lorsque l’arrivée, au quartier laborantin du domaine, de Sulfureuse et John devait être imminente.

MAIS QUE S’EST-IL PASSE CHEZ VOLCANO ENTRE TEMPS ?

 

Rembobinons les aiguilles de nos montres un rien plus tôt en cette journée du samedi 20 avril. Retour en arrière d’environ 1h30… Reprenons le résumé des faits à partir de 12h.

 

 

 

 

 

Basons-nous sur les notes déjà retranscrites par l’équipe sur place au moment des faits…

 

 

 

COMPTE-RENDU: « TEST VOLCANO: test du 20.04.2019 »

BROUILLON - voir en pied de page ***

Sera à l’Ordre du Jour du Comité de Direction des Tests Scientifiques de ce lundi 22/04

ATTENTION: Obligation de soumettre cette analyse dans les plus brefs délais.

Une conférence de presse sera demandée suite aux circonstances aggravantes rencontrées durant le TEST

 

 

Déroulement des événements & analyse des expériences vécues par le protagoniste

 

La mission s’est déroulée en deux phases.

 

La 1ère tentative de connexion avec une dimension parallèle a malheureusement échoué. Notre patient, que nous nommons par son pseudonyme « Volcano », s’est malheureusement vu infiltré dans un univers redoutable.  L’environnement de ce « lieu-dit » est généré par un virus nommé « jum » (faisant allusion à jumeau). C’est l’un des plus dangereux, auquel on puisse s’exposer car c’est un excellent imitateur du subconscient originel lié à un être humain.

 

Par-dessus tout, il réalise des illusions optiques négatives à partir de contre-épreuves composées d’ondes nocives pour le cerveau de l’homme. Très farouche, il intensifie tous les vices et défauts de la personnalité concernée et, diminue considérablement, voire supprime, les qualités.  

 

La situation concrète vécue par Volcano est donc très personnelle et controversée.  L’énergie ambiante, avec laquelle il était mis en contact, nuisait considérablement son âme et polluait le bien-fondé de sa personne.  Le virus a détecté son côté playboy, charmeur, sa véhémence pour les femmes, le fait d’être bon négociateur dans les affaires, ainsi que sa facette de « rebelle » quand il était adolescent en tant que « meneur de troupe » pour braver les interdits.

 

Le virus s’est acharné à amplifier ces tendances de la personnalité sans tenir compte des autres facteurs qu’il éliminait tout simplement. Il ne s’agissait donc pas du subconscient authentique de Volcano. Cette influence l’a enfoncé dans une débauche à tous niveaux ; sexe, drogue, vol, irrespect de l’autre et de soi-même.

Il n’a pas été facile de l’extraire de cette passe (une annexe détaillant le processus de captation sera ajoutée au dossier) qu’il qualifie d’abjecte depuis qu’il a réalisé cette inclinaison.

 

*** Rapport écrit en complément du Rapport Technique et conformément au Journal de bord dans le cadre du développement personnel et de l’épanouissement sexuel des patients ayant recours aux missions inédites et révolutionnaires qui sont pratiquées par le Manoir de Bruxelles. Par respect de la vie privée de notre client, nous utiliserons ce pseudonyme dans tous nos rapports

 

La 2ème phase de l’expérience a été désignée comme « une 1ère dans toute l’histoire » en raison de la méthode inédite de la communication établie entre le subconscient et la conscience du patient.  C’était tellement profond, gorgé d’épisodes bouleversants et de concepts allant au-delà de notre entente, que nous nous sommes pressé d’écrire, à main levée, tout ce que nous étions en mesure de griffonner sur le vif du moment, afin d’en oublier le moins possible car la complexité d’exposer les faits est incommensurable...

 

La première chose incroyable et qui n’avait jamais été rapportée auparavant, c’est que le sujet s’est métamorphosé physiquement parlant ! Dès que le passage s’est ouvert pour emporter Volcano dans le tourbillon habituel, où l’on se met à planer, et qui n’est autre que le « transfert », Volcano a été transformé en... fœtus !

 

Nous étions évidemment sous le choc, pensant au désastre mais, au fur et à mesure que les situations s’alternaient, sa silhouette s’est adaptée.  Il est passé du petit garçon à l’adolescent et ainsi de suite jusqu’à récupérer sa physionomie d’adulte en fin de parcours.

 

Le cosmos qu’il explorait lui semblait familier.  Dans un premier temps, sa vie intra-utérine lui était accessible.  Soudain, il nous fit comprendre son effarement lorsqu’il se rendit compte qu’il n’y était pas tout seul.

Cette consternation nous fit encore douter de la dimension que nous avions validée, allions-nous atteindre notre objectif ?! Mais il se sentait en sécurité, une harmonie l’envahissait donc l’osmose était bien au rendez-vous !

 

L’instant d’après, il survolait de nombreux paysages, où certains faits historiques et personnels resteront à jamais gravés. Pour nous faire comprendre sa façon de se déplacer, il insinuait qu’une puissance prodigieuse et invisible le transportait, telle une main d’enfant ferait voler sa poupée.  Ainsi, il a parcouru et observé des kilomètres de panoramas indescriptibles, parfois surnaturels.

 

Cette énergie dont il parlait, qui devait être son subconscient d’après nous, avait la patience nécessaire pour lui permettre d’assimiler ce qui semblait être des leçons de vie.  On lui imposait de se souvenir de certains faits de son enfance, qu’il avait complètement enfoui dans les oubliettes de sa mémoire.

 

L’événement le plus colossal, dans cette généreuse odyssée, était tellement grande qu’il nous est impossible de trouver les mots nécessaires tellement l’enrichissement était éblouissant pour nous tous finalement...

 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’occasion de revoir ses parents, pourtant décédés, s’est présentée à lui.  Cerise sur le gâteau ; il a rencontré la sœur, qui lui était normalement destinée dans la vie terrestre, alors qu’il il ne connaissait même pas son existence... à part dans son inconscience.  Elle n’aurait jamais vu le jour mais il a partagé, avec elle, le même placenta. Il apprit donc qu’il a été conçu avec une sœur jumelle.

 

Pour reprendre son témoignage, voici les paroles que Volcano exprimait :

 

Ceci explique pas mal de choses, comme ce ressenti permanent de sentir une présence à mes côtés, où que j’aille... Je pense que cela doit être elle !

Certains faits et actes aussi que je ne peux plus ignorer.  Ils ont transformé le destin de ma famille avec des conséquences malheureuses sur mes propres agissements.  Des erreurs, plus ou moins graves, qui m’ont fait éprouver de la honte et un -désaccord total avec moi-même.

 

Mais après avoir replongé dans ces souvenirs lointains, en repensant au fait que ma mère est décédée lorsque j’avais à peine 4 ans et que mon père m’a élevé seul dans la pauvreté et la haine, je réalise que cet homme a fait de ma vie une prison ignoble et cruelle ; je ne peux que me réconcilier avec moi-même car j’ai grandi dans un monde où l’inceste était roi et j’ai dû vivre avec ça... La culpabilité face à mes trahisons envers les femmes par exemple, ou autres comportements déraisonnables est à présent, moins pesante.

 

Quelle chance d’avoir pu converser avec ma mère avec des mots d’adultes, ça m’avait toujours manqué.  Le réconfort est énorme !

 

Pour résumer ce voyage, je dirais :

 

« C’était comme si on avait voulu me raconter ma propre histoire dans le but d’avoir conscience de l’essentiel, de pouvoir me reconstruire et d’apprendre à accepter mais surtout laisser bien derrière moi, certaines horreurs de l’existence. »

 

Nous terminerons sur cette magnifique conclusion de Volcano. Avec ce raisonnement qui tend à atteindre le meilleur de soi-même, nous avons récolté le fruit de notre travail.  Partir à la rencontre de notre subconscient est un enrichissement incroyable, nous ne cesserons de croire que notre mission est honorable, voire primordiale pour l’épanouissement de chacun...

 

En ce qui concerne le test en lui-même, Gaëtan et Lola se sont entretenus avec son subconscient comme prévu.  Nous reviendrons au déroulement de celui-ci lorsque les résultats seront disponibles…

 

Tandis que Sulfureuse et John arrivèrent près du labo, Volcano ne se remettait pas encore de ses émotions, qui avaient été si intenses… Il lui était impossible de remettre ses idées en place.  L’équipe lui avait accordé un moment de solitude, bien mérité, pour revenir à la réalité.  Mais l’homme, nu comme un vers (dans tous les sens du terme, suite aux péripéties et exigences du test), avait atteint le point culminant de sa fragilité.

 

Quelques employées du Manoir attendaient le moment propice pour le ramener au sein du Manoir afin de poursuivre son programme.  Nina et ses hôtesses pouvaient l’observer au travers d’un vitrage opaque qui les séparaient.  Le voir ainsi donnaient à ces dames une envie irrésistible de le chérir.

Quant à Volcano, en sueurs et complètement assommé par ce qu’il venait de vivre, ressentait un manque d’affection incroyable.  Alors qu’il venait de découvrir une sœur et de revoir sa mère, le sentiment d’abandon de ces deux femmes était à son comble.

 

Au même moment, Nina avertie de l’arrivée de Sulfureuse, pensa que c’était peut-être le bon moment de laisser ses employées le réconforter.  Celles-ci s’approchèrent donc du bellâtre qui ne les remarqua pas immédiatement, toujours absorbé par son introspection. Elles ne voulaient pas le brusquer et se positionnèrent autour de lui, tout en douceur.   Une dame à la fois venait se poser là, comme si de rien n’était.  Elles l’entouraient de leurs chaleurs féminines et formaient un regroupement de corps, où il était au centre de leurs attentions. Nina visionnait là une scène d’un érotisme très particulier.

 

Lorsqu’il se rendit compte de leurs présences, il voulut les prendre dans ses bras et respirer leurs odeurs.  Il en avait tant besoin !  De plus, encore déstabilisé par son retour en enfance, la tentation de téter la poitrine de l’une de ces égéries, comme le ferait un nourrisson, entaillait ses viscères. Sa soif, provoquée par toute cette féminitude s’amplifiât…

 

A ce moment précis, c’est une Sulfureuse bouleversée et essoufflée, que Nina vit se précipiter vers elle.  Ne lui faisant pas plus attendre, cette inspiratrice lui colporta :

 

    Vous voilà ma chère ! Si je vous ai fait venir ici c’est parce que l’être que vous choyer semble compromettre votre pacte !  Victime d’un gros souci, nous étions sur le point de décider si votre aventure commune s’arrêterait ici ou non ...  Vous deviez évidemment en être avertie !

 

Sulfu, au bord de la dépression nerveuse, n’entendit plus qu’un fracas d’intonations dérangeant, expulsé par son embouchure.  Captivée et désaxée par ce qui se tramait derrière la vitre sans teint, elle se prit une bonne claque dans la figure, lorsqu’elle discerna son promis, au milieu de toutes ses femmes, qui trouvait bon d’accueillir avec enjouement les attouchements entreprenants de ces altesses. Conglutiné contre la poitrine de l’une puis, cramponné aux cuisses d’une autre, il gémissait.  Envahi par des secousses qu’elle jugeait provenir de spasmes orgasmiques, son fiancé s’avérait soumis et hypnotisé par leurs charmes.

 

Face à la démonstration de ce lâcher-prise, elle succomba à un malaise général.  Ne supportant pas cette douloureuse et profonde entaille qui lui déchirait le cœur, elle perdit pied, emportée par cette défaillance, perdit connaissance après avoir entendu résonner un tas de questionnements, tels que :

 

« Comment peut-il mettre notre mariage en danger pour un moment de plaisir avec ces femmes ?  Comment oublie-t-il notre union après tant ? Et cet air narquois de Nina pour m’annoncer cette infamie me dégoûte au plus haut point ! ».

 

Un cri de détresse étouffé par son tourment, fit place à une tentative désespérée de fuite, mais sa course succomba en syncope.  Nina ordonna à John d’appeler le docteur, de l’aliter dans la première chambre disponible au Manoir.

 

Quelle sordide vengeance venait-elle de s’octroyer là !

 

Nolan, en sanglots, n’était pas en position de pouvoir lutter devant ce réconfort des plus anodins.  Il ne désirait pas ces filles, il revendiquait simplement de l’affection.

 

Après mûres réflexions, Nina culpabilisait de son état et se rendit dans la chambre où elle se reposait.  Elle remarqua, au passage, que le tableau principal par-devant sa victime était, pour le moins qu’on puisse dire, inapproprié à la situation

 

- « Elle subit un léger état de choc mais rien de bien grave ! Elle est apte à continuer » d’après les dires du docteur !

 

Quant à Volcano, son esprit se remettait progressivement en place, dans l’ignorance absolue de la visite de Sulfureuse.  Il n’avait rien vu, rien entendu et c’était probablement mieux ainsi. Il se tenait déjà prêt à franchir l’étape suivante de l’aventure…

 

 

Les deux femmes eurent une discussion houleuse au début, mais Nina, prise de remords, et toujours sous l’influence du charme émanant de son invitée, redevint douce et agréable.  Elle lui expliqua alors les raisons incontestables de sa remise en question par rapport à la continuité de l’expérience.  L’explication précédente prêtait trop à confusion.  « Prendre soin du cerveau de Volcano après ce voyage hors du commun », était l’unique raison impliquant une concertation, entre les différents collaborateurs, pour décider de la suite.

 

Elle rajouta, avec insistance, que ce que Sulfu avait visionné, n’était pas considérer comme un échec, puisque ces femmes avaient, en quelque sorte, profité de sa faiblesse.  Et même si Volcano n’avait pas toute sa tête, il ne s’est pas lâché, en termes de jouissance.  Aucune règle n’avait été déjouée dans ce cas précis.

 

La santé mentale avait, entre temps, repris ses droits et permettait donc à Volcano de reprendre les commandes de ces actes.  Ils pouvaient donc, tous deux, poursuivre l’opportunité de prouver à leurs meilleurs amis, le couple exceptionnel et triomphant qu’ils représenteraient.  Ce serait dommage de ne pas aller jusqu’au bout après tout ce qui a déjà été réalisé !

 

Malgré un soupçon d’apaisement, Sulfu était tout de même encore traumatisée par toutes ces images érotiques perturbantes.  Elle songeait que, si ces faits étaient cautionnés par la maison, son biquet devait, tout de même, passer un sacré bon temps ici.  C’est la jalousie qui prit le dessus.  Ce sentiment lui sollicitait de prendre le plus de bon temps possible, avant d’avoir la bague ou doigt ! Une sorte de vengeance, instinctive et désinvolte, dominait dorénavant son esprit.  Profiter du moment serait dorénavant, sa ligne de conduite !  Rapide intention puisqu’elle ne réalisât ni l’ampleur, ni les réelles circonstances vécues durant les péripéties de son amant.  Le test psychologique de Sulfu n’était pas comparable au sien, comment pouvait-elle se représenter l’avarie.  Cette excuse devint soudain un leitmotiv qui effaçait ses propres transgressions (notamment au travers des œuvres de chair, qu’elle avait consommé avec sa partenaire Nina...).

 

Une esquisse de réconciliation se dessinait entre nos deux acolytes, sans pour autant succomber au désir qui les avait rapprochées et corrompues.  Nina ne lui fit aucune proposition indécente mais lui accorda tout de même une faveur : annuler son défi à la « salle des tortures ».

 

    De toute façon c’était prévu à 14h et nous avons plus d’une heure de retard !  Inutile de perdre ton temps avec John, pourtant séduit par le projet qu’il te réservait.  NON...il est plus important, à présent, de dédier ton énergie à ce qui sera, d’après moi, le meilleur souvenir que tu conserveras durant ton enterrement de jeune fille.  J’en ai même la certitude.

 

    Ah bon ?!  Je suis curieuse de comprendre ce que tu évoques.  Merci Nina, je t’en suis très reconnaissante, en tout cas !  Mais à quoi devais-je m’attendre, au fond, dans cette « salle de tortures » ?  Je me suis vraiment posé la question et j’appréhendais énormément ce moment !

 

    Oh !  Rien de primordial, ni de productif pour une personne comme toi.  C’est un exercice que j’insère au programme, pour des gens qui méritent une punition quelconque.  J’aime alors les voir s’enfoncer dans une honte, liée à leurs propres agissements, histoire de les remettre un peu à leurs places.  Le tout, extraordinairement orchestré, selon un stratagème élaboré par John, le Maestro de cette manigance qui évolue dans une atmosphère de bondage et de discipline, qui prédomine ce divertissement bien sûr ! Comme tu le sais, John excelle dans ce domaine ! Je réserve ce scénario aux personnes hautaines, irrespectueuses, malveillantes ou dont l’obscénité dépasse notre entendement, au point de douter de leurs intentions, susceptibles de nuire aux plus faibles qu’eux, comme les femmes, les enfants ou les animaux.  Enfin, voilà ; mon but est de leur faire subir une petite remise en question de leurs âpres personnes, histoire de descendre d’un cran du piédestal qu’ils s’inventent.  En gros, il s’agit d’une étape ignoble, dégradante, ingrate, vulgaire, impure et parfois douloureuse, si on cherche trop le maître du spectacle.  

 

    Ah, c’était donc prévu dans mon planning suite à ton coup de colère vis-à-vis de notre relation intime ?

 

    Oui, en quelque sorte ! Mais j’estime que tu as déjà subi d’injustes secousses aujourd’hui.  Je t’ai sentie si fragile et anéantie, lorsque tu distinguais ton chéri au milieu de toutes ces femmes.  Cela m’a brisé le cœur.  

 

Pour conclure à propos du challenge de la « salle des tortures », le tien consistait à te rendre compte si tu te complais dans un rôle de soumise et dans quelle mesure ! A l’inverse, il était également question de prendre conscience d’une éventuelle satisfaction que tu tirerais dans une position de dominatrice (fait que tu ignores en raison des convictions imposées par ton éducation).

 

Pour ma part, je t’imaginais bien infliger quelques coups de fouet à John, lui ordonner de lécher tes pieds, en terminant par écraser son torse, avec ton talon aiguille (surtout qu’il aime ça, le toutou).  Tu n’y aurais sans doute pas trouvé de plaisir sexuel, mais plutôt un bon défouloir face à John, que tu n’as jamais vraiment pu encadrer, n’est-ce pas ?

 

    On ne peut rien te cacher !  Mais je ne préfère pas me représenter une telle scène ! J’éprouve tellement de soulagement, sachant que je n’aurai pas à m’y coller, que je préfère en rester là.  Merci d’avoir changé d’avis, en tout cas ! Je ne m’étais pas trompée sur la personne que tu es, avec un bon fond, loyal et digne.  Je te remercie également d’avoir reconsidéré ton attitude, face à ma décision... Sache vraiment que c’était très contraignant de m’y résoudre mais tu étais si... enfin, je me devais de...

 

    N’en reparlons plus pour l’instant stp.  C’est une entaille profonde, une blessure encore ouverte et, dont la cicatrice sera à soigner.  Tu ne te rends pas compte de...  Oh et puis zut !   Clôturons le sujet, je n’aimerais pas avoir à changer d’avis sur ton sort.  

 

Rires

 

    OK, je ne dis plus rien ! Motus et bouche cousue !

 

Clin d’oeil

 

Sulfureuse prit le parti d’enchaîner avec les réjouissances en perspective...

 

    Cette après-midi, tu vas parcourir le labyrinthe des merveilles, telle Alice.  Cela se passe, aussi bien, à l’extérieur qu’en intra-muros.  Le point de départ est situé à l’ouest de l’aile gauche, je vais t’y emmener.  Un parcours rempli de surprises t’y attend !  Il s’agit de prendre le chemin qui te plaira, entre tes fantasmagories dominantes, déjà exploitées et, son extrême jamais exploré, en paradoxe avec la base de tes fondements.  Le chemin entre les deux est vaste et disparate, mais tu te disperseras par échelon, et au fur et à mesure, t’éloignant de ta source.   Tu te verras assimiler une controverse ingénieuse, entre tes désirs ardents et leurs contraires...  Le tout formera une révélation à ton sujet, et mises en valeur par l’intermédiaire de plusieurs couches émotionnelles, se mélangeant harmonieusement, tel un peintre réalise un dégradé de couleurs sur sa toile.  Cela doit te paraître mystérieux et incompréhensible comme ça, mais la déduction, à l’arrivée, déclenche souvent un enrichissement des plus renversants.

 

Un son émanant des oreillettes, s’échappant du buste de Nina, les interrompit...

 

    Tu es fort demandée ici, que feraient les autres pour manœuvrer toute la logistique de cet endroit ?

 

    Chut !  J’écoutes !

 

Il s’agissait de Trapèze qui tenait à l’avertir, de l’état d’excitation de Volcano, devenu quasi insoutenable.  Toujours admirative face au courage dont il sait faire preuve et afin de n’entraver aucune règle, elle flairait tout de même une souffrance physique de taille, le genre de douleur qu’on ne devrait imposer à personne.  Elle craint qu’il ne puisse gérer la situation encore longtemps...  Trapèze lui suggérait d’envisager le bonus de mi-parcours...

 

    Sulfu, je vais devoir m’absenter une quinzaine de minutes, avant de t’accompagner au Labyrinthe.  Profites-en pour te mettre en condition.
     

***

 

Hé oui, durant cette succession de paroles, Volcano avait découvert les bienfaits d’un massage tantrique.  Cette technique, pratiquée sur un corps nu, a pour but d'éveiller les sens, même les plus intimes.  Généralement, grand amateur de ce genre de séances, lorsqu’il se rend dans des thermes de thalassothérapie, Volcano n’avait pas imaginé à quel point c’était différent d’un massage classique.   Au début, très confiant, il s’était même demandé s’il devait associer ce soin à une récompense plutôt qu’à une épreuve supplémentaire.  Il s’était détendu pour mettre à profit cette séance de relaxation, écartant toute contrainte.  Il pensait, tout bonnement :

 

- « Sentir la masseuse nue sur mon corps est perturbant, mais après mes aventures récentes, j’ai connu pire.  Je vais pouvoir résister à cet affront sans problème ! »

 

Mais son optimisme fut de brève durée lorsqu’il constata que les attouchements n’avaient aucune limite corporelle.  La surface dorlotée s’éployait jusqu’aux parties les plus intimes.  Le gonflement provoqué par une érection ne se fit pas attendre.  Maîtriser sa fougue était devenu son principal centre de préoccupation.

 

Pour commencer, enduis d'huile de massage, les mains de l’experte glissaient des pieds au ventre, du dos aux fesses, sans omettre les parties génitales -sans différenciation- mais en évitant la masturbation.  Les zones érogènes de notre homme étaient alors caressées avec poigne et habileté. Ses mains glissaient, de haut en bas, avec érotisme et lenteur, jusqu’à l’obtention d’une volupté somptueuse.  Volcano frissonnait lorsqu’elle s’y attardait.  Très différent de la masturbation, les mouvements étaient beaucoup plus alanguis, subtils, franchement exaltants ! Mais il fallait garder le contrôle, un travail de dure haleine finalement, pour ne pas se laisser dépasser par une jouissance débordante, que l’on pense avoir écarté... mais pas du tout !  Le danger était bel et bien présent.  Elle prenait son pénis dans tous les sens.  Il mouillait intensément et, perdait aussi parfois, par cascade, non pas les conséquences d’un orgasme, fort heureusement mais un liquide pré-éjaculatoire, qu’il délivrait avec une quantité incroyable, qui se dispersait ici et là.  C’était un combat intérieur de ne pas lâcher complètement prise. Puis, la masseuse s’est assise entre ses cuisses, quant à lui, couché sur le dos, devait bien écarter ses jambes.  Elle remontait alors, langoureusement, le long de ses jambes, en exerçant des petits tapotements du bout de ses doigts. Un de ses doigts a filé vers son anus, qu’elle effleura dans un premier temps.  Quand elle se décida à écarquiller son trou, pour provoquer une réaction du corps, elle y introduisit deux doigts in fine !

 

Subitement, une sensation de lévitation remua Volcano qui se rappelait des confidences divulguées par son subconscient.  Suite à la série de questions posées par Gaëtan, il revivait le moment où un point très sensible avait été soulevé ; c’est-à-dire ses envies inavouables !!!  Souvenir lui parvenant tel un flash-back ! Quel choc, pour lui, de réaliser ses tendances bisexuelles qu’il avait toujours enfouies, suivant un code de conduite imposé dans sa mentalité.  Et il s’était complut dans le rôle de Don Juan, qui semblait lui coller à la peau selon ses amis.  Il n’a jamais écouté ce que sa libido tentait sûrement de lui chuchoter.  Force est de constater que cette envie avait pris du terrain entre temps.  Être pénétré, découvrir l’orgasme prostatique, faire une pipe à un autre homme, goûter son sperme ; tout ceci était loin de lui être indifférent.  Trop peu de fois, il s’était intéressé à cela, si ce n’est sous sa douche où, de temps à autre, un doigt se faufilait dans son rectum.  Il ne pouvait plus nier ce penchant désormais démasqué ! Il chercha à savoir le pourquoi du comment ?   Mais la réponse était facile ; sentir un sexe en lui devait lui faire entrevoir ce que les femmes éprouvent en général et, pour le reste, il devait s’agir d’un instinct naturel, inscrit dans ses gênes, dans le but d’atteindre un accomplissement sexuel plus étendu. Maintenant, il était désappointé et frustré de ne pas avoir répondu à son corps bien avant, histoire de l’expérimenter, au moins une fois, avant son mariage.

 

Oh mon Dieu, l’instant suivant, la masseuse maniait son pénis et son anus simultanément !  C’en était trop pour Volcano qui lui demanda d’arrêter illico presto car le moindre geste supplémentaire pourrait lui être fatal ! Du liquide séminal faisait encore irruption, quelle quantité de sperme devait-il contenir en lui alors ?! OOOOhhh non, l’excitation gagnait encore, en intensité... Une chaleur ascensionnelle l’accompagnait dans cette lutte, il craignait un orgasme imminent, il le sentait dans sa queue toute raide.  Professionnelle en la matière, la masseuse se posa un doigt sur son gland, empêchant toute autre expulsion...  Mais impossible pour lui de ne pouvoir se soulager, d’une manière ou une autre ! Il choisit d’opter pour le Joker en guise de compensation face à ce besoin d’expulser !

 

Il se mit donc à uriner, sans tenir compte du fait qu’il en déversait partout.  De longs jets venaient accompagner son râle puissant traduisant sa libération.  Ouvertement, la femme lui exprimait que l’urophilie, c’était son truc ! Elle lui réclama d’en flanquer sur son minou enchanté de récolter l’offrande qu’il ne tarda pas à lui réserver ! Une succession de temps de pause, de redressement de son pénis - qui remuait par à-coups - et hop... il déversait à nouveau son jus urinaire, et ainsi de suite... N’en voyant pas la fin, Volcano implora, à la gente dame déjà bien arrosée, de le laisser seul pour s’abandonner entièrement à l’extase offert par cet assouvissement.  Au bout de 8 longues déjections, ainsi rondement menées, il préféra stopper net avant que du sperme ne remplace sa pisse.   Après quelques secondes de récupération, il alla rejoindre la salle d’eau pour ses ablutions.

 

Volcano prit un bain d’eau froide pour tenter de se débarrasser de l’érection permanente.  Comment pouvait-il bien réussir cela ?  Son organe lui jouait un sacré tour ! Il était tellement tendu et, excessivement rouge sur le boutt, qu’il avait beau être fort mentalement, là il se retrouvait avec un problème d’ordre physique, plus fort que lui, et il ne savait comment y remédier.

 

A proximité, se cachait Trapèze pour sa mission préférée : observer Volcano, son résident favori.  S’étant rendu compte de la complication, elle avait donc exprimé le souci à Nina.  C’est vrai qu’ils avaient tous les deux droits à un bonus quelconque à la moitié du parcours.  Ce samedi à 15h30, elle pouvait donc offrir ce service à ce couple,  c’étaient de bons candidats.`

 

Nina, ayant plus d’un tour dans son sac, avait justement réalisé un nouvel achat, à la page, pour ces occasions-là.  Le vendeur avait certifié la qualité de l’article, tous ceux l’ayant acquis, étaient absolument ravis !  Elle était donc sur le point de satisfaire, non seulement son poulain, mais elle-même également !  Hé oui, Nina avait opté d’en faire une roue de secours, à son avantage, par la même occasion...  Sa malice et son ingéniosité l’ont mené à faire appel à un spécialiste, capable de façonner l’objet en le personnalisant.  Mais de quoi s’agissait-il donc ?

 

Il faut savoir qu’avant l’arrivée de Volcano et Sulfureuse, cela faisait belle lurette que Nina n’avait plus de relations sexuelles.  Elle s’est donc arrangée pour transformer cet acquis, juste au cas où elle serait en manque. Ce qui n’était vraiment pas le cas ici, mais l’opportunité lui semblait encore plus belle, en tentant l’expérience avec Volcano.  Elle voulait savoir ce qu’il avait de si précieux et intéressant, pour être irrésistible aux yeux de toutes les convives du Manoir, mais surtout de celle qu’elle idolâtre !  Elle voulait savoir pourquoi elle y tenait temps. S’il était vraiment ce qu’on dit de lui, elle passerait certainement un bon moment.

 

C’est donc sans contrariété, ni désolation envers son ex-amante, qu’elle s’assurait tout bas :

 

-           « Tu ne pensais tout de même pas que j’allais te laisser filer sans la moindre petite vengeance, Sulfu voyons !  Tu m’as brisé le cœur, je ne briserai pas le tien, vu que tu n’en sauras rien, mais je me permets de profiter encore un peu de votre présence sur mon territoire... C’est un moyen idéal pour encore un peu faire partie de ton intimité… Peut-être accepterais-je plus facilement notre séparation ?!  Ce sera donc un bien pour chacun de nous 3 ! »

 

Tous frais payés par la Direction, l’investissement s’est dirigé vers une poupée latex moderniste et, pour couronner le tout, elle eut l’idée folle de la transformer en costume adapter à son gabarit.  On pouvait s’en servir avec ou sans Nina au-dedans !  Évidemment, tout était prévu pour que la manœuvre permette de ressentir la verge qui s’y introduirait, ça va de soi !  Pour qu’on ne remarque pas sa présence, elle comptait sur son savoir-faire en la matière.

 

Sous les ordres de la maîtresse, Trapèze ne devait pas quitter Volcano des yeux, jusqu’à son signal, pour la réception de l’offrande.  Avec empressement, Nina manigançait son coup, en catimini et dès que tout était fignolé, elle en avertit son employée Trapèze qui fit le nécessaire... C’est comme ça que Nina se retrouva dans la poupée, elle-même emballée dans un paquet cadeau, avec la mention « Bonus de mi-parcours, gracieusement offert par la maison ».  Le coup de théâtre pouvait commencer !

 

Volcano prit l’enveloppe, rattachée à cette gratification, et découvrit ces quelques lignes :

 

Bravo pour vos prouesses ! Vous en avez déjà fait du chemin !  Vous voici à moitié de votre séjour au Manoir et, nous sommes heureux d’apprendre que vous avez atteint cette étape sans échec.   Il est d’usage d’offrir une récompense pour gratifier les invités de votre envergure.  Il s’agit d’une tradition qui nous tient à cœur et qui a toute son importance.  En effet, elle vous permettra de retrouver le meilleur de vous-même pour la seconde partie du « concours ».   Car nous avons toute conscience que, malgré votre force mentale, on ne peut effacer les embarras techniques d’un claquement de doigt et ceci peut se transformer en supplice.  Profitez-donc de l’instant pour vous requinquer jusqu’à ce que jouissance s’en suive !

 

 

Signé : La Direction, soucieuse de votre confort et du bon déroulement des activités

 

Agréablement surpris, comme si sa trique avait fait une prière - face à l’enfer vécu -  ce cadeau lui faisait vraiment l’effet de tomber du ciel et ce, juste au moment où sa faiblesse prenait entièrement possession de lui ! Quelle aubaine !

 

Volcano se hâta d’ouvrir cette grande boîte...  Et quelle stupéfaction devant cette offrande, sensée le secourir de justesse !

 

Ses pensées tournaient d’abord autour des progrès de l’homme en tout domaine ! Cette marche en avant, concernant ce genre de poupée, le consterna au plus haut point, tellement la ressemblance avec une femme était réussie ! Seul le fait qu’elle soit privée de mouvements pourrait trahir l’imitation mais, à première vue, elle semblait si réelle.

 

Lui qui ne voyait pas l’utilité de ces choses, mis à part réduire le nombre de viols dans ce monde, à cause des pervers impulsifs, qui courent hélas nos rues ; il élargissait soudain les bienfaits du phénomène puisqu’il pourrait tenter un bon nombre de célibataires sains d’esprit.

 

L’espace d’une seconde, il se demandait comment les pulsions de sa future femme seraient soulagées ?!  LE gode idéal pour faire frémir les dames devait exister lui aussi, nul doute possible... !

 

Tout de même, peu habitué à ce genre de folklore dans sa propre vie, il semblait perplexe face à la situation qu’il devait aborder, ici et maintenant ! Entre mépris, réjouissance, ironie du sort, moquerie, hilarité ou autre ; il n’a pas pris le temps d’analyser le sentiment qui lui prenait le plus la gorge... Enfin si !  Il écouta son besoin de baiser ! De toute façon, l’autorisation était,  bel et bien;  là et dans son état il aurait pris n’importe quoi !

 

Ces réflexions ne durèrent finalement qu’un petit instant avant de découvrir les dessous de cette jolie poupée ! Il voulait passer à l’acte le plus vite possible dorénavant !

 

Il constata que cette biche était aussi lourde à porter qu’une femme.  Ses concepteurs n’avaient rien exécuté dans la demi-mesure apparemment.  Ses gestes, de plus en plus impatients, la déshabilla précipitamment. Notre étalon mordait à l’hameçon !!!

 

Subjugué par la vision de cette poupée, friand de lingerie, il remarqua que sa gazelle était pourvue de plusieurs ensembles de sous-vêtements, après en avoir essayé deux, il ne perdit plus de temps pour se lâcher enfin !  Il introduit sa queue énorme, dans cette créature qu’il baptisait « belle chatte ».

 

Lui-même, stupéfait de lui tenir conversation avec insolence, alors qu’il n’avait jamais tenu ce genre de d’obscénité en face d’une femme, il pensa que ce Manoir était en train de lui façonner une autre personnalité... Quoi qu’il en soit, l’exaspération puissante dans son besoin d’éjaculer, lui arracha ces insanités de la bouche :

 

 

- Oh viens toi, ma petite allumeuse, tu tombes bien ! Je vais te foutre la raclée de ta vie et de mon sperme partout dans et sur cette belle chatte que tu m’offres !  MMMhhh putaiiiin, t’es encore meilleure que je ne l’espérais !  Ton sexe est aussi chaud et mouillé que celui de ma Sulfu !  Viens là, profite bien petite excitée va ! Ah, t’as voulu te faire passer pour ma femme, voilà ce que tu récoltes ! Wow, tu arrives même à contracter ta chatte, c’est bon ça...oui, là tu encercle bien ma bite, tu la sens hein ?!  HMMMM… tu me rends dingue… Ooooh oui, ça y est ! T’es prête ? Parce que ça va exploser !!! Rhaaaaaaaa…oooooh…ouuiiiiiiii... Trooooop booooon...

 

 

Nina était au paradis !  Elle avait eu très difficile à n’émettre aucun son, tellement c’était excitant et absolument divin.  Pour se laisser bercée par les va-et-vient du partenaire ; aucun souci !  Elle aime lorsque l’homme prend le contrôle de son corps et c’était un parfait amant !  Elle a joui plusieurs fois et encore heureux que Volcano pensait que ses convulsions étaient un secret de fabrication hors du commun.  Elle était aux anges !

 

Sur ce, Trapèze toqua à la porte pour lui demander de venir dans la salle avoisinante dès qu’il serait prêt.  L’épanouissement était à son comble, il prit quelques minutes pour s’en accommoder et se rafraîchir.

 

Lorsque Nina pu s’extraire de sa dénommée « complice » qu’elle prit soin de ranger soigneusement pour que personne ne capte le      et surtout, pour être apte à l’emploi dès qu’une situation aussi alléchante se présenterait.

 

Elle réalisa que Sulfureuse l’attendait depuis 35 minutes, au lieu de 15.  Ce qui la contraria mais elle n’avait aucun regret.  Jusqu’à ce qu’elle retrouve la bouille de la ravissante Nana.  Prise par les sentiments, elle se rendit compte de son acte odieux qu’elle venait de réaliser.  Succomberait-elle quand même aux remords.  Elle nia ce fait, pour l’instant, en lui adressant la parole sans oser la regarder dans les yeux :

 

    Désolée pour le retard mon ange, c’était plus compliqué que prévu.  Prête sinon ? Allons-y !

 

L’ombre, de ces deux femmes qui prirent la direction du Labyrinthe, reflété sur le sol, apparu légèrement différente dans l’esprit de Nina...

A VOIR EN IMAGES sur :  https://drive.google.com/drive/folders/1K-MH2x37dhyzrsAKKoyXFwBeNL8udjxM?usp=sharing

 

Auteur : Euphoria


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