Itinéraire d'un enfant pas sage - 3ème partie

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Découvrez la suite du témoignage érotique de Cyra. Il nous livre ses débuts dans le BDSM avec Maîtresse Jeanne.

Rendez-vous

Je passais l’après-midi au sport à repenser à ces moments, la honte ne me quittant pas. Je me défoulais physiquement mais rien n’arrivait vraiment à me calmer et je ne fis qu’augmenter mon entorse. De plus, cette petite phrase de la superbe rousse tournait dans ma tête. « Toi, tu seras à moi avant ce soir ». Qu’avait-elle voulu dire par là ? Certainement voulait-elle se moquer…

Sur le chemin du retour, je gambergeais toujours à tout cela. Le fait d’approcher de l’endroit où je m’étais lamentablement ramassé quelques heures auparavant n’arrangeait rien. C’est la tête basse que j’attendais au passage piéton que le petit bonhomme passe au vert. Le seul réconfort était que le petit bonhomme rouge me rappelait la couleur des cheveux d’une envoûtante créature. Et, soudain, elle fut là de l’autre côté de la route. Elle semblait attendre et me fixait à nouveau avec ce regard si particulier.
Devais-je faire demi-tour ? Passer comme si de rien n’était ? Surtout ne pas tomber à nouveau !
Mon courage tenant dans un dé à coudre, je pris tout de même la résolution de traverser. Peut-être que ce n’était qu’une coïncidence, qu’elle allait juste traverser et me croiser sans me reconnaître.
J’avais tout faux. Elle resta de l’autre coté à attendre. Il était trop tard pour faire demi-tour et j’avançais d’un pas presque ferme vers elle. Il me fallait quelque chose à dire mais quoi…
A nouveau je n’eus pas besoin d’entamer la conversation. Elle me dit d’une voix douce mais autoritaire : « Tu en as mis du temps pour revenir. Je n’aime pas beaucoup attendre. Viens, je vais te montrer où j’habite ».

Et sans rien opposer, me voilà à trotter derrière elle en claudiquant le moins possible.
Il s’agissait d’un petit appartement dans les combles d’une ancienne maison bourgeoise. Un escalier de bois sûrement centenaire y menait. Je pris un étrange plaisir à gravir chacune de ces marches. En effet, mon hôte me précédait et je pouvais à loisir suivre le mouvement de ses hanches. Je profitais du court instant où le mouvement faisait s’écarter légèrement les pans arrières de son imperméable pour deviner ses cuisses.

Nous finîmes par arriver au palier qui donnait sur une porte qu’elle ouvrit rapidement d’un tour de clé et re-verrouillât derrière nous. S’ensuivit un petit couloir qui donnait à nouveau sur une porte unique. Cette sorte d’antichambre était tapissée en rouge sombre avec des boiseries marron très foncées. Cela donnait une ambiance faussement chaleureuse et limite glauque. Je fus pris par un instant de panique pendant lequel je me demandais si je n’étais pas en train de suivre une vampire ou une tueuse en série.

Elle ouvrit la seconde porte et, sans m’attendre, pénétra dans la pièce sans refermer derrière elle. Mon instant d’hésitation se prolongeant, il me fallait prendre une décision. Le goût du mystère, le corps de cette femme et surtout le piquant de l’inconnu me donnèrent assez de courage pour franchir le seuil.

J’arrivais dans un salon séjour assez dépouillé. Une table basse et deux fauteuils de cuir étaient les seuls meubles. Ici, les boiseries étaient noires et les tapisseries toujours de ce rouge sombre presque épais. Elle, au centre de ce quasi vide, me faisait face, bien campée sur ses jambes légèrement écartées, les bras croisés devant elle, me toisant perchée sur ses talons.

À nouveau je ne savais pas quoi dire ou quoi faire. J’étais à la fois très intimidé et excité par cette inconnue. D’un mouvement d’épaule elle fit tomber à ses pieds son imperméable noir. Mon cœur marqua un temps d’arrêt lorsque je la découvris seulement vêtue de ses bottes, de bas noirs et d’un ensemble noir et vert sombre qui était un mélange entre un body et un corset. Ce sous-vêtement, étrange pour moi, marquait sa taille et faisait pigeonner sa poitrine.

Elle se dirigea ainsi dévêtue vers l’un des deux fauteuils et s’y installa confortablement mais toujours très « droite », les jambes savamment croisées, un coude en appui et une main soutenant son menton. Elle semblait attendre quelque chose. Me ressaisissant je me dirigeais vers le second fauteuil mais fut bien vite stoppé dans mon élan par quelques mots à la fois secs et doux qui me disaient : « Mon imperméable ne va pas se ramasser tout seul ».

Sans même réfléchir je m’exécutais et, alors que je cherchais un porte-manteau ou un endroit pour poser ce vêtement, elle me dit : « Ne cherche pas. Tu feras très bien l’affaire, mais évite de trébucher cette fois ». Elle avait lourdement insisté sur le verbe « trébucher » et la honte me revint en pleine face. Je me retrouvais donc planté au milieu de ce salon à tenir un imperméable, agréablement parfumé, face à une belle femme en sous-vêtement. Mais la situation ne me parut pas étrange, non pas du tout. J’avais la sensation satisfaisante d’être dans mon élément.

Après quelques minutes où elle m’a détaillé du regard de la tête aux pieds, elle finit par me dire : « Tu feras l’affaire… peut être ». Je fus flatté par cette remarque et sentit une nouvelle énergie se diffuser en moi. À la suite de ce compliment, elle se leva et se dirigea vers la salle de bain. Cette dernière, bien que petite, était équipée d’une grande baignoire douche. Elle fit couler de l’eau très chaude car la buée apparut rapidement à la petite fenêtre ainsi que sur le miroir. Moi je l’avais suivi et restais en retrait de quelques pas, me régalant de ses courbes et de sa grâce naturelle. Et c’est avec la même grâce que me présentant son dos et relevant ses cheveux elle me dit : « Mon bustier ne va pas se dégrafer tout seul ! »

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Soumission

Alors, tout en gardant son imperméable dans le creux du coude, je me suis attaqué aux agrafes. Je fus fier de moi quand la première céda et que les autres suivirent. Mais ma déception fut grande quand je constatais qu’elles ne servaient qu’à maintenir un soufflet de tissu et ne dévoilaient pas sa peau. Alors que je réfléchissais à comment enlever ce sous-vêtement étrange, elle se retourna pour me faire face et me dit : « il reste les boutons pression ».

Devant mon incompréhension, elle s’assit sur le rebord de la baignoire et, écartant largement les cuisses, me dévoila son entrejambe où les pans de tissu se rejoignaient et tenaient comme sur un body. Un petit soupir d’exaspération de sa part me fit réagir et naturellement. Je m’agenouillais pour défaire ces pressions. Timidement et presque religieusement, je glissais un doigt entre les deux morceaux de tissu. Je sentis alors toute la chaleur de son corps à ce point névralgique.

Je dus m’aider de mon autre main pour tirer correctement. Quand, d’un seul coup, les boutons cédèrent et me dévoilèrent un sexe d’un doux rose sur fond de peau blanche, surmonté de quelques mèches de poils roux. J’étais en totale contemplation de ce sexe aux lèvres fines et délicates et je respirais l’odeur enivrante qui s’en dégageait.

Mon extase fut complète quand elle me plaqua le visage tout contre, m’ordonnant de la lécher. Bien que ce fut pour moi la première expérience de ce genre, je ne connus ni dégoût ni hésitation. Je m’appliquais donc à la lécher au mieux et je perfectionnais ma connaissance du sexe féminin. Mais je ne pus la mener au plaisir car brutalement elle se leva, enleva comme un pull son corset et plongea dans l’eau.

Je me retrouvais à genoux au bord de la baignoire à voir son corps plein de courbes et de douces rondeurs flotter dans l’eau. Je la regardais avec envie, la trouvant infiniment belle. Seuls son visage et les pointes de ses seins sortaient de l’onde. Le reste était couvert par les douces agitations que provoquait sa respiration.

Je vis ses mains ouvrir en grand les robinets et ses jambes se plier de manière à ce que son sexe soit juste sous le jet. Un flot dru percuta son clitoris et elle se cabra de plaisir. Ses doigts jouèrent avec ses seins et je la voyais approcher de l’orgasme. Elle trouva la force et la maîtrise d’elle, de me dire d’aller ranger ses affaires sur le fauteuil et de lui apporter un verre d’eau.

C’est à contre cœur que je quittais la salle de bain et, bien que me dépêchant, je ne pus assister à son plaisir final. Je la retrouvais en train de se baigner comme si de rien n’était. Elle prit le verre, en but une grande partie et m’ordonna de le laver avant de partir et de ne revenir que ce soir à minuit.

J’étais dépité. Avais-je fait quelque chose de mal ? L’avais-je déçue ? Je rejoignais l’internat comme un chien battu. Ma cheville me refaisait mal et j’étais complètement perdu. Mais une petite lueur d’espoir se mit à briller tout au fond de mon gouffre. Je devais revenir ce soir ! Donc tout n’était pas perdu !

Après des aventures dignes de la grande évasion et de la grande vadrouille réunies, j’étais au pied de chez elle à 23h30. Caché dans le noir de peur de me faire remarquer, je regardais les secondes s’égrainer une à une. À minuit moins cinq, je gravis les marches me menant à son appartement. Il me fallait être ni trop en avance, ni trop en retard…

C’est en plein milieu de cette réflexion que je croisais « la blonde » à mi-étage. Elle ne pouvait que sortir du lieu où je me rendais et je baissais les yeux en arrivant devant elle. Elle me stoppa net en me saisissant le menton et me força à relever la tête. Elle planta son regard dans le mien, me tapota la joue, et me souhaita une bonne nuit d’une étrange façon.

Je n’y prêtais pas plus attention, trop obnubilé par mon rendez-vous. Et à minuit pile, j’étais devant la première porte. Il n’y avait pas de sonnette. Devais-je frapper ? Mais elle ne pourrait sûrement pas m’entendre. J’ouvris donc, franchis le couloir et allais frapper à la seconde porte.

Elle me dit d’entrer et je me retrouvais à nouveau dans ce salon étrange avec cette femme assise dans son fauteuil. Je vins me placer au centre, bien en face d’elle, un peu comme lorsque l’on passe dans le bureau du Surveillant Général. Elle était habillée de façon élégante et stricte. Chemisier blanc, jupe grise, bas assorties et un chignon haut placé retenant toutes ses boucles rousses lui donnaient un air très sévère.
 
Je fus assez intimidé mais il me semblait voir pointer ses seins qui étaient libres de tout soutien sous la soie fine du chemisier. Elle me dit alors de venir m’asseoir devant elle à ses pieds. Sans même y réfléchir, je tombais à genoux et j’attendais.

Une fois installée, elle m’expliqua qu’elle recherchait un homme pour le plier à ses moindres désirs, pour le modeler à son envie et en faire l’homme qu’elle voulait en l’éduquant à sa façon. Que je pourrais être celui-là si je m’en montrais digne. Elle m’expliqua aussi qu’elle avait une conception bien à elle des relations homme femme. Elle me parla de soumission, d’abandon de soi, de nouveaux plaisirs… Je buvais ses paroles, hochais la tête à chaque fin de phrase et j’étais certain d’être l’homme de la situation.

Elle enchaîna en me demandant qu’elles étaient mes expériences. Je lui racontais tout d’une traite Ludivine, la Hollandaise, mes envies. Ce fut d’une facilité déconcertante. En quelques minutes, je pus faire le point sur ma vie et mes envies de façon très claire, comme si tout était évident. La lumière se faisait sur tout et tout prenait un sens. Je crus percevoir chez elle une certaine satisfaction.

Engagement sans retour

Elle me confirma que je pouvais faire l’affaire mais que mon engagement serait sans retour. Alors, avant de me lancer, elle m’accordait une semaine pour y réfléchir et me congédia. Bien que j’espérais quelque chose de plus physique, j’étais comblé d’avoir rencontré cette femme qui semblait être comme moi.

Je me levais péniblement à cause de mon entorse et surtout d’avoir gardé la pause pendant près de deux heures. Et pour la seconde fois en vingt-quatre heures, je tombais devant elle mais cette fois-ci avec un peu plus de dignité. Mes genoux heurtèrent rudement le sol et, en quelques instants, mon pantalon fut taché de sang. Elle m’ordonna de lui montrer ma blessure.

Je remontais le bas du pantalon quand elle me dit de ne pas être bête et de le baisser tout simplement. Rouge écarlate je m’exécutais et, à moitié claudiquant, je me retrouvais le pantalon sur les chevilles à tenter de rester debout devant elle.

Elle me fit approcher, toujours assise, se pencha vers mon genou écorché et plaqua sa bouche sur ma blessure. Je fus foudroyé par ce geste. Je m’attendais à tout sauf à cela. La douce succion de ses lèvres et le jeu de sa langue firent disparaître instantanément la douleur. Mieux, je commençais à sentir une sorte de bien-être à cette étrange médecine.

Elle continua encore quelques instants qui furent pour moi des moments d’éternités. Quand elle éloigna son visage, elle put constater le bien qu’elle m’avait fait. En effet, je ne pouvais pas masquer l’érection qui déformait mon slip. Elle me dit de l’enlever aussi.

Tout aussi maladroitement, je quittais pantalon et sous-vêtement pour rester planté devant elle le sexe fièrement dressé. Elle s’en saisit le plus naturellement du monde et commença de lents va-et-vient tout du long. Un râle de plaisir me déchira la gorge mais elle me fit taire en me disant qu’elle ne voulait pas m’entendre.

Elle activa sa main et me serra de plus en plus fort. Elle fit naître en moi du plaisir et de la douleur par cette caresse perverse. Il ne me fallut pas longtemps pour arriver au point de jouir. Au moment précis où j’allais éjaculer, elle serra très fort la base de mon pénis avec son autre main, empêchant le sperme de jaillir. Mais elle continua à me masturber très fort avec l’autre.
Je ressentis une étrange sensation, mélange de plaisir incomplet et d’envie d’exploser. Ce fut bon mais sans orgasme. Frustrant et excitant à la fois.

Elle me fit sortir aussitôt, me disant de revenir mercredi prochain à minuit pour faire mon choix. Je me retrouvais sur le palier le pantalon et le slip à la main et un sourire aux lèvres.

FIN

Auteur : Cyra


Les commentaires

Cyra à 16:33, le 11 février 2020


Heureux que cela vous plaise ma chère Sandee. Plein de bisous ;-)

Defendu à 19:24, le 11 février 2020


Très beau témoignage! Bravo...

Cyra à 20:41, le 11 février 2020


Merci à vous deux pour ces commentaires. Disons simplement que c'est comme je suis.

mindou à 09:40, le 13 février 2020


j'ai adorée vraiment

Eddy à 23:14, le 13 février 2020


Merci pour le partage de cette superbe histoire !

gala à 21:49, le 12 juin 2020


Après le ravissement du coup de crayon

gala à 21:53, le 12 juin 2020


Me voici subjuguée par la plume. Fallait il encore que je lise ce corset ce aoir précisément.. Jolie surprise.. Il me reste à publier ma première découverte pour peut être vous surprendre à mon tour.. Merci pour cette jolie soirée de lecture Mr... e


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