La lente descente de nos folies

Inscription sur LeBisou

Histoire très coquine écrite par un membre très coquin....Nous vous souhaitons une agréable lecture.... ;-)

Première soirée

Nous nous rendons donc à notre première soirée. Je te sens déjà toute excitée mais pleine d’appréhensions. Je gare la voiture dans la grande allée de gravier et à la lumière du plafonnier je saisie ton menton puis pose mes lèvres sur les tiennes. La tension te quitte un instant lors de ce long baiser. Je te regarde droit dans les yeux et t’assure par quelques mots de ta beauté et de la fierté que j’ai à t’avoir à mon bras. Un petit sourire vient naître au coin de ta bouche et de petites étincelles de joies viennent briller dans tes yeux. Nous sortons et avant de nous lancer dans cette folle aventure tu viens te blottir une derrière fois contre moi. Je te serre avec force et caresses délicatement ta nuque, ne voulant pas défaire ce chignon strict que tu arbores.
Je m’éloigne d’un pas et passe à ton coup ce collier de cuir, symbole de ta soumission et clé pour de nouveaux jeux. Tu entres dans ton rôle à la perfection, tu rectifies ton port, te tiens bien droite et offre ta gorge à la laisse que je viens y verrouiller. Quelques frissons parcours ton corps au clic qu’elle fait en se fermant. Tu ressers un peu ton long manteau qui cache ta tenue de cuir.
Nous avançons vers la demeure bourgeoise qui abrite pour ce soir la rencontre. Tous les volets sont clos mais une lumière brillante filtre entre eux. Une sonate sert de fond sonore aux éclats de rires et aux discutions qui fusent jusqu’à nous. Ce brouhaha normal te rassure un peu, mais tu serres toujours aussi fort mon bras auquel tu t’accroches comme à une bouée de sauvetage.
Les quelques marches du perron sont vite montées et nous voici dans un grand hall plein de lumière qui fait fuir le confort de la nuit. Un homme courtois  nous accueil, tout comme moi il est vêtu d’un costume sombre et élégant. Ses bonnes manières ne sont pas une façade et c’est avec une vraie amabilité qu’il nous reçoit ce soir. A son coté se trouve une femme charmante elle aussi. Les voiles sombres et transparents qui  sont son seul vêtement donnent une douceur et une légèreté à tous ces gestes de bienvenue. Ils nous disent tous deux à quel point ils sont ravis de nous compter parmi eux et que de recevoir de nouveaux participants est toujours une joie.
L’homme se propose de te débarrasser de ton manteau et un éclair de panique traverse ton regard. Je te soutiens en retour et d’un signe de tête te fais comprendre qu’il est temps de franchir le pas. Un peu mécaniquement tu enlèves ton manteau et te dévoile alors dans toute ta beauté. Une tenue de cuir faites de bandes larges et fines te sangle du buste à l’entre jambe. Ses anneaux d’acier jettent des éclats chromés alors que ta peau semble bien pale sous le noir du cuir.
Les sourires de nos hôtes témoignent de leur plaisir à te voir ainsi vêtue et surtout montrent à quel point ils te trouvent en beauté. Ton léger maquillage n’arrive pas à cacher le rouge qui te monte aux joues et je suis obligé de relevé ton menton du bout des doigts pour que tu gardes la tête bien haute. La femme me présente un ensemble de petits disques de différentes couleur et j’en choisie un de couleur blanche que je fixe à ton collier. Tu sais maintenant que grâce à ce médaillon personne ne viendra t’importuner sans mon autorisation. Tu es ma propriété exclusive.
Il est temps maintenant de faire notre premier pas dans cette soirée et lorsque s’ouvrent les portes de la grande salle tu ne peux t’empêcher de retenir ton souffle.
Nous faisons notre entrée après un dernier baiser qui te donne du courage. La pièce est spacieuse, décorée avec goût dans un style ancien mais avec le confort moderne. De nombreux petits coins sont aménagés permettant de se retrouver autour d’une table ou sur un canapé, accompagné ou seul. L’ambiance est feutrée car les tons chauds et sombres y prédominent. Les ors paraissent retenir leur brillance et les velours rouges invitent à se perdre dans la profondeur des fauteuils.

Un coin bar a été créé pour permettre aux convives de se rafraîchir et je t’y dirige aussitôt. Un serveur qui ne peut s’empêcher de suivre tes courbes du regard nous demande ce que nous désirons boire. Je réponds pour nous  et commande deux doubles américanos. Les cocktails faits, tu les portes et je nous dirige vers une table.

En chemin tu as tous te temps de croiser la foule hétéroclite qui peuple ce monde. Il y a des couples comme nous, des groupes d’amis, des hommes avec d’autres hommes et des femmes à l’identiques. Mais tous on les mêmes points commun Un ou Une dominant(e) habillé(e)  en tenue de soirée et leur soumis(e) portant fièrement un collier de cuir ou d’acier. Tu observes discrètement toutes ces personnes, tu admires leur désinvolture et leur décontraction. Tu aimerais être aussi à l’aise qu’eux mais pour le moment trop d’appréhensions te retiennent.

Nous trouvons place à une petite table, presque un guéridon. Je m’installe sur une chaise et te demande de poser les boissons. Tu vas naturellement pour t’assoire en face de moi quand, d’un claquement de doigts et d’un regard, je te rappel que ce n’est pas ta place. Instantanément tu te ressaisies et vient t’agenouiller prêt de moi. Je pose ta tête sur ma cuisse et t’autorise à l’envelopper de tes bras. Ce contact te rassure, tu peux ainsi te raccrocher à moi comme à une planche de salut dans cet océan tempétueux de nouveautés.

Je prends mon verre et te tend le tien, ce soir tu es autorisé à boire, pour le plaisir et pour le courage. Tu le portes à tes lèvres, les arômes sucrés et amers viennent se mêler dans ta bouche. Je ne te quitte pas du regard pour t’indiquer que tu peux le boire complètement si tu le veux. D’un trait, trop rapide mais excusable, tu bois la moitié du cocktail la boisson et la chaleur de l’alcool s’empare de ton ventre. Je déguste le mien avec plus de retenue et surtout je caresse tes cheveux avec bien plus de plaisir.

Notre table est proche d’un groupe qui s’est formé autour d’une table semblable à la notre. Cette assemblée est composée de 5 Dominants : trois hommes et deux femmes qui, confortablement installés dans de petits fauteuils, discutent et rient tout en buvant. Ils sont accompagnés de 3 soumises et de 2 soumis. Nous avons devant nos yeux l’ensemble des possibilités de mélange de genre Homo/Hétéro Dominant/Soumis. Chacun de ses Dominant à entre ses jambes son partenaire qui semble lui prodiguer du plaisir exclusivement à l’aide de sa bouche, les mains dans le dos.

Les Soumis n’ont pas pour mission de mener leur Dominant à l’orgasme, mais d’entretenir l’excitation et de produire un doux plaisir pendant la soirée. Pour se faire ils oeuvrent lentement et avec application, donnant un mouvement ample et doux à leur bouche ou à leur langue. Régulièrement l’un des Dominants fait tinter son verre et alors les Soumis échangent leur place. Ils se décalent ainsi d’un cran vers la droite changeant la saveur du plaisir qu’ils vont offrir.

A la première de ces rondes tu sembles surprise et un peu choquée, mais très vite tu apprécies la délicatesse de cette valse des plaisirs et l’esthétisme qui s’en dégage. Je te vois te lécher les lèvres d’envie de me m’offrir un plaisir buccal dont tu as le secret. Mais ton verre est vide et je te demande d’aller le remplir. Tu quittes le confort rassurant de ma jambe et avec un peu de panique et te lance au milieu des convives…

Tu fends la salle pour éviter les regards au début, mais ces derniers glissent sur toi comme des caresses éthérées et bien vite tu ressens une certaine fierté à les attirer. Arrivée au bar il te faut attendre pour être servie. La curiosité est la plus forte et tu observes cette étrange assemblé qui s’offre à tes yeux. Tu y trouves une étrange faune où les tenues les plus folles se mélangent aux smokings les plus sobres. Tout n’est que cuir et velours, acier et dorures. Des peaux se frôlent, des lèvres s’embrassent et des mains claquent sur des courbes appétissantes.

L’étrangeté du mobilier n’est pas aussi sans t’attirer. En certains endroits se trouvent des objets de dominations, râtelier à cravaches, chaises de contraintes, piloris… C’est un harmonieux mélange entre des petits salons et des espaces de soumission où les rires et les cris se mêlent, les sourires et les coups se croissent. De nombreux Dominants sont confortablement installés, bavardant comme dans les boudoirs de la grande époque avec à leur pieds leur Soumis silencieux. On croise y toute les tenues, tous les styles, du plus dénudé au plus excentrique, du classique au latex.

Tu reviens vers moi ton verre plein et je te soupçonne d’en avoir bu un de plus au bar. Le rouge de tes joues et l’assurance de ton pas te trahissent. Tu reprends ta place à coté de moi au moment où l’homme de l’accueil apparaît entre les rideaux d’une petite scène de théâtre. Les murmures de la salle se calment alors que tous les yeux se tournent vers lui. Il porte un masque de bouffon vénitien, caricature grotesque d’un visage humain. Il s’incline devant le public qui ne le lâche plus du regard et dans un grand geste dramatique il fait ouvrir les rideaux. La scène est aménagée à la façon d’une salle de château fort, avec des murs de pierres grises, des poutres brutes et du fer forgé.

Punition d'un esclave

Nous allons assister à la punition d’un ou d’une esclave qui a fortement déplus à son maître. L’homme au visage grimaçant est celui que l’on appelle le Maître de scène. Il est en chargé de l’ouverture du spectacle et de sa préparation technique et théâtral. Apparaît ensuite un autre homme dans la même tenue mais qui porte un masque argenté avec de petites dorures sur les côtés. Un long fouet bat sur sa hanche droite. Le bourreau vient de faire son entrée précédé d’une cage d’acier brute et sombre où se trouve une jeune femme à la peau mate. On ne voit clairement d’elle que ses deux mains qui enserrent les barreaux.
Une troisième personne masquée fait son apparition, sa silhouette est androgyne, filiforme et très fine. D’une voix claire mais asexuée elle annonce :
-Moi, Maître Accusateur déclare coupable l’esclave Onyx d’avoir volontairement menti à son maître, de lui avoir manqué de respect en publique et d’avoir éprouvé de la jalousie vis-à-vis d’une de ses paires. Par ces faits elle est condamnée à être châtiée de la main du Maître Bourreau sous les yeux de tous. Que sa rédemption soit douloureuse et divertissante.

Je caresse tes cheveux et t’explique que tout ceci est une mise en scène, qu’elle a bien fait ce pourquoi elle va être punie mais qu’elle le désir pour son plaisir et celui de son maître.
Le Maitre Bourreau déroule d’un geste souple son grand fouet et en fait claquer le bout contre la cage de la prisonnière. A ce moment d’autres hommes l’en sorte et l’attache à une croix de Saint André que les jeux de lumières viennent de dévoiler. Son corps totalement nue est offert à tous, on peut voire des gouttes de sueur perler sur sa peau caramel. Elle garde le regard baissé, mais ne peux empêcher un tremblement quand le fouet claque à nouveau dans le vide.
Je te sens frissonner aussi à ce bruit, mes caresses sur tes cheveux se font plus douce, je te fais poser la tête sur ma cuisse. Malgré cela je sens tes mains se serrer fort autour de ma jambe.
-Regarde et apprend petite élève, cela pourrait t’arriver un jour qui sais. Mais pour le moment tu es avec moi alors tout ira bien.

Pendant ce temps les hommes ont fini de fixer la future punie, déjà ses membres ont du mal à la porter. Le bourreau raccroche son fouet et entame une série de petits coups de martinet sur l’ensemble du corps de la jeune femme. Il prend bien soin d’éviter son sexe et ses seins. Mais il insiste sur ses flancs, son ventre et ses cuisses. Sa peau à ces endroits semble maintenant plus sombre.

Il est indéniable qu’elle y prend goût. Les coups sont suffisamment forts pour la stimuler, pas assez pour lui faire mal. Après un certain temps de ce traitement, il délaisse son martinet pour se saisir de pinces à seins. Elles brillent fortement et sont reliées par une chaînette métallique. Il place une pince sur chaque téton et en augmente le serrage en fonction des réactions de la soumise. Quand elle semble avoir trop mal, il desserre légèrement les ustensiles.

Les deux hommes qui l’ont fixée à la croix sont de retour, il porte une sorte de pied de micro très bas avec un objet oblong dessus. Ils le placent près de la femme. Le Maître de scène vient alors le régler pour que la tête de l’outil s’applique bien contre le sexe de la punie. Elle semble surprise par la fraîcheur du contact contre son intimité, mais très vite les vibrations que l’on entend bourdonner semblent d’avantage la satisfaire.

C’est à ce moment-là que le Maître bourreau donne un premier coup de martinet sur ses seins. Elle est foudroyée par la douleur et la surprise. Il enchaîne avec d’autres petits coups qui ont surtout pour effet de les faire gonfler. La souffrance augmente proportionnellement à l’afflux de sang dans les pointes serrées. Une petite pause et il place des poids en plus au bout des pinces. La soumise ne peut retenir un cri au moment où il les lâche et que la gravité fait son travail.

Les poids semblent bien lourds, au moins 400 grammes par sein. Elle tente d’éviter tout mouvement pour ne pas leur donner du balan, mais déjà le Maître lui fouette violement les cotes. Les réflexes la forcent à bouger, et alors la douleur devient plus forte dans ses seins malmenés. Ses jambes commencent à se dérober sous elle ce qui accentue le contact du vibrateur sur son clitoris. Le mélange de la souffrance et de la jouissance commence à se faire entre sa poitrine tendue et son entrejambe humide.

La scène dure encore plusieurs longues et délicieuses minutes. L’esclave semble prendre de plus en plus de plaisir et son orgasme approche malgré les coups. D’un mouvement violent le bourreau envois au sol le vibrateur, la privant ainsi du plaisir physique. Pendant ce temps les deux hommes et le Maître de scène ont refait leur apparition et poussent devant eux un étrange meuble monté sur roulette, ressemblant à un cheval d’arçon, un homme y est allongé sur le dos le sexe en érection.

Très rapidement ils se saisissent de l’esclave est viennent l’empaler sur l’homme, ne lui laissant pas le temps de comprendre ce qu’il se passe. Ce dernier a les hanches légèrement surélevées pour que la pénétration soit totale. Ils attachent les membres de la soumise de part et d’autre du corps de celui qui est son Maître par de lourdes cordes. Elle offre ainsi son dos et son cul alors que son visage vient se nicher dans le creux du cou de celui qu’elle a offensé.

On peut voire briller entre ses fesses le cristal d’un plug dans son anus. Il semble de bonne taille et doit comprimer le sexe de l’homme au travers de celui de la femme. Alors le fouet claque à nouveau dans le vide. La punie se contracte involontairement mais ne peut absolument pas bouger. Elle a dû aussi contracter son sexe car son maître semble apprécier.
Le premier coup vient s’étaler sur le haut du dos de la femme, lui faisant relever la tête et cambrer d’avantage les reins. Puis un deuxième un peu plus bas. Elle commence à bouger de plus en plus les hanches pour accompagner les coups. Ses cris semblent étouffés, peut être que son visage est collé dans le coup de son Maître ou qu’elle plaque sa bouche contre le cuir du cheval d’arçon. Les coups suivent la ligne de son dos et évitent le creux de ses reins pour venir claquer méchamment sur son cul. Ils ne sont pas très appuyés mais se succèdent de plus en plus vite.

Les mouvements de la punie sont tout aussi rapides, énergiques et désordonnés. Ses fesses bougent en tous sens, montant et descendant sur la colonne de chaire qui est en elle. L’homme semble prendre beaucoup de plaisir. Nous imaginons tous son sexe comprimé dans le vagin par le plug, les contractions du sexe creux autour de celui qui le remplie.

Les mains de l’homme viennent saisir le cul de la femme. Les coups cessent aussitôt. Le Maître donne de puissants coups de hanche pour s’enfoncer encore plus profondément dans sa captive. L’orgasme est proche pour lui, et sûrement pour elle aussi. Les cris de douleurs ont laissés la place à ceux de plaisirs des deux êtres. Il se déchaîne une dernière fois et tous deux partent dans un orgasme fulgurant.

Le rideau retombe sur la scène et un étrange silence règne dans la salle. Des applaudissements se font entendre un peu partout et les conversations reprennent doucement en même temps que le tintement des flûtes de cristal.

Je te regarde et tu n’as pas bougé d’un millimètre pendant toute la représentation. Tes mains sont toujours crispées  sur ma jambe, mais il n’y a plus du tout de peur dans ton regard et surtout ta respiration est saccadée. Je te prends par la nuque et te tire jusqu’à moi. J’approche ton visage du mien et je t’embrasse à pleine bouche. Le désir est fort entre nous et nous laissons nos langues se mélanger comme pour nous calmer un peu.

Il maintenant temps pour nous de nous faire plaisir et de partir à la recherche d’un homme pour nous.

Pub

A la recherche d'un homme

Nous partons à travers les petits salons éparts, sur notre droite une soumise entièrement nue est attachée à un jouc. Sa tête et ses deux mains sont prisonnières d’une large planche de bois qui se ferme sur son cou et ses poignets. L’ustensile légèrement plus bas que ses hanches la force à se cambrer outrageusement. Elle garde les jambes écartées et surtout bien droite, dévoilant son cul et son entre cuisse que rien ne peut protéger. La pose est indécente, explicite et érotique à la fois. Un petit anneau de plastique sort de son sexe, preuve qu’il doit être occupé par des boules de geisha.

Une autre femme qui doit être sa Dominante s’active à lui claquer les fesses avec une large lanière de cuir. Ses rondeurs sont déjà teintées de rouge et même zébré de carmin. La soumise tremble à chaque coup et lutte pour garder les jambes bien droites. Est-ce à cause de la douleur ou des boules qui s’agitent en elle ? Sûrement les deux. La Dominante fait une pause en s’apercevant que nous la regardons. Elle te sourit et claque de plus belle le cul offert sans te quitter des yeux. Sa soumise pousse un cri de surprise qui lui vaut une autre série de coup.

Tu sembles attiser bien des désirs et nous reprenons notre chemin.

Nous les laissons derrière nous et je trouve une place de libre autour d’une petite table basse qui n’est pas occupé par un groupe constitué. Il n’y a qu’un homme, plutôt jeune, peut-être 25 ans, chemise est pantalon de cuir de poulain très fin et tout aussi souple. A ses pieds se trouve une belle jeune femme de son âge qui ne porte qu’une robe de voile noir entièrement transparente. Ses seins tendent le léger tissu alors que ses courbes donnent de jolis plissés à la soie. La première chose que l'on remarque cependant est qu’elle n'a pas de cheveux ni aucune pilosité. Son crâne est rasé de frai, ses sourcils totalement épilés. Elle n'a que le rempart de ses grands cils et un maquillage très prononcé qui lui grandi ses yeux de biche apeurée.

Après les courtoisies de circonstance je prends place dans un de ces fauteuils rouges au bois sombre. A mon signal, tu viens prendre ta place comme j’aime. Tu te trouves à coté de cette jeune femme, mais là où toi tu reposes à même le sol, elle, est sur un coussin moelleux. Elle cherche à capter ton regard, comme pour y trouver une âme compatissante.

J’engage la conversation avec Maître Eric qui m’explique qu’il s’agit pour lui et sa soumise de leur première soirée. Je le complimente sur la bonne tenue et l’éducation que cette dernière semble avoir. Le compliment retourné il s’ouvre  d’avantage en disant qu’il est un peu perdu parmi tous ces gens qui semblent si familier des lieux et des codes.

Je le rassure en lui affirmant qu’il n’est pas en défaut et que sans son honnêteté, je n’aurais pas deviné qu’ils faisaient leurs premiers pas. J’enchaîne en lui disant que je ne suis pas venue à sa table sans raison et que j’avais quelques vues sur eux. La surprise est totale pour eux, ils ne savaient pas à quoi s’attendre.

Je leur explique calmement que je suis à la recherche d’un homme viril et prévenant pour m’aider à t’honorer correctement. Tu sembles aussi surprise qu’eux par ma demande. Tu ne t’attendais pas à ce que je choisisse pour toi. Mais à bien y regarder, outre sa jeunesse, il y a une vraie délicatesse dans cet homme et même une certaine retenue qui laissent présager d’un esprit fin et respectueux.

La conversation devient captivante car tout deux nous échangeons sur la réalisation et la symbolique de notre envie, mais le brouhaha ambiant est un peu trop présent et surtout nous avons besoin d’une certaine intimité pour pouvoir parler librement. Nous prenons donc tous les deux le chemin d’un boudoir prévu pour ceux qui souhaitent s’isoler. Nous avons la chance qu’un nouveau divertissement soit annoncé ce qui fait que nous trouvons la pièce libre.

Il s’agit d’une chambre avec un sofa, deux fauteuils, une psyché et surtout un grand lit à baldaquin. Ce dernier meuble n’est pas d’époque au vu de sa taille et surtout des anneaux d’aciers qui le parent mais il a une belle élégance et semble vraiment fait pour le plaisir.

Eric et moi-même prenons place dans les fauteuils et vous donnons l’autorisation de vous asseoir sur le sofa. Pour plus de liberté et un vrai échange entre nous je t’enlève temporairement ton collier, Eric faisant de même. Par cette symbolique nous vous rendons votre « liberté » de manière à ce que vous puissiez vous exprimer en toute confiance. Ce geste semble faire tomber la tension qui régnait et tout semble plus simple.

J’exprime à nouveau mon désir de te posséder en même temps qu’un autre homme et la conversation reprend sur la recherche du plaisir et du partage. Il est pour moi très important que l’homme qui va nous servir comprenne bien le but, il doit savoir que sans le déconsidérer il ne sera qu’un instrument de notre plaisir et de notre complicité. Maître Eric fait preuve d’une belle maturité et comprend assez vite notre démarche.

De ton coté tu rougies à l’explication de tout cela mais tu sens les picotements de l’excitation se répandre en toi. Plus la conversation avance et plus mon choix te semble le bon, cet homme semble sur la même ligne de pensée que nous, du raffinement, du respect, et le plaisir sensuel. Tu as pris tes aises sur le sofa et tout en t’appuyant sur l’accoudoir tu a quitté tes talons et tu mis tes jambes sous toi. De son coté Cassandre cherche sa place et instinctivement vient se blottir contre toi.

Tous ensemble

Son contact te surprend dans un premier temps mais ses grands yeux bleu gris ont vite fait de te charmer et tu la gardes contre toi. Tu pose ta main sur elle et caresse son petit visage. Si elle le pouvait elle ronronnerait de contentement. Son crâne chauve est vite oublié et s’est très affectueusement que tu réconfortes ce petit animal perdu. Elle se réfugie contre ton sein et mélange sa chaleur à la tienne.

De notre coté Eric et moi sommes arrivés à un accord dont tu n’as rien entendu tellement tu es absorbée par cette jeune femme contre toi. D’ailleurs ses petits coups de langues sur la pointe de ton sein provoquent d’étranges frissons au plus profond de toi. La situation devient vite troublante, tu n’es pas attirée par les femmes mais les spasmes dans ton ventre te prouvent que l’excitation monte de plus en plus.

Sa langue se fait plus hardie et enjôleuse. Sans t’en rendre compte Cassandre est complètement collée à toi et lape avec avidité tes seins aux pointes tendues. Tu ne cherches pas à la stopper et tu savoures les savantes caresses. Profitant que tu changes de position, elle glisse avec souplesse son corps entre tes jambes. Instinctivement tu lui ouvres cette voie royale qui mène à ton trésor. Tout en continuant à lécher tes seins elle vient frotter son bassin contre le tien. Ce contact est d’une douceur infinie et tu ne rêves que d’un contact plus étroit entre vos intimités.

Mais nous vous arrêtons un instant et fermons vos colliers sur vos gorges. Je t’attire vers moi et te demande de nous déshabiller. Un peu rougissante tu t’exécutes et te voici nue en un clin d’œil. Puis tu défait mon nœud papillon, fait tomber ma veste et ma chemise. Tu te mets à genoux pour déboutonner défaire mes lacets et ôter mes chaussure. Tu t’attaques rapidement au reste de mes vêtements et en un tour de main je suis nue aussi mon sexe tendue juste devant ton visage. Tu as ce petit sourire de fierté de me voir si dure pour toi et sans que je te le demande tu prends mon sexe dans ta bouche. Ta langue joue avec et me donne de voluptueuses sensations auxquels je doit m’arracher sous peine de jouir trop vite. Tu es encore plus fière de toi !

Je tire rapidement les rideaux du lit sur trois cotés et nous voici presque coupés du monde seul l’arrière du lit est encore ouvert et nous montres nos deux complices qui se déshabillent aussi. Je m’installe sur le dos au milieu du grand drap et te fais signe de venir te place au dessus de moi. Tu arrives à quatre pattes avec une certaine félinité et m’enjambe. Je place tes genoux contre moi et plaque ta tête sur mon torse. D’une main tu cherches à faire entrer mon sexe en toi croyant bien faire, mais je te retiens et te dis « non pas encore, ce soir tu n’as à t’occuper de rien, savoure juste notre plaisir ».

Un peu dérouté mais confiante tu appuis complètement ton buste sur moi, je te serre dans mes bras et caresse doucement tes cheveux. Tu es toujours à genoux, les cuisses ouvertes mais tu te moques bien de l’image que tu offres, tu y trouves même un certain plaisir à te montrer alors que ton visage est caché dans mon cou.

Je te dis que je suis très excité par ce que l’on va faire et surtout à quel point je suis fière de toi et de ta beauté. Je t’explique que Cassandre va reprendre ce qu’elle avait commencé, qu’elle va doucement te lécher là où tu es si sensible, qu’elle va ensuite remonter lentement vers le creux de ton sexe et y faire pénétrer sa langue. Elle jouera aussi avec tes lèvres, les léchant mais aussi les mordillant délicatement. Puis finalement elle s’aventurera dans la vallée de tes fesses pour y appliquer son savoir sur ton petit anus palpitant.

Tout ce que je te dis ce réalise et avec un savoir maîtrisé Cassandre s’applique à attiser ton désir. La sensation la plus troublante et lorsque tu sens sa langue s’appliquer sur ton œillet. Un frisson indescriptible te fait crisper le ventre. La langue aventureuse continue son exploration et bientôt tu te trouves humide et accueillante en tout point.

A ce moment elle s’écarte et viens saisir mon sexe dur. Elle le place entre tes lèvres intimes et en appuyant sur tes hanches te fait t’empaler sur ma colonne de chaire. Cette sensation est libératrice pour toi. Tu pourrais jouir en quelques mouvement tant ton désir est intense.

Maintenant que je suis bien planté en toi dans ton coté face elle écarte d’avantage tes fesses pour mieux dévoiler ton coté pile. D’un dernier et vicieux coup de langue elle te lubrifie d’avantage. Ce geste est inutile tant tu est prête pour le dernier acte. L’alcool, l’excitation et l’envie font que tu palpites littéralement à l’idée de ta première double pénétration.

Elle garde toujours ton cul bien ouvert et présente le sexe d’Eric à ton entrée secrète. En homme bien élevé il prévient avant d’entrer. Tu sens son gland juste poser à peine une douce caresse. Instinctivement tu offres d’avantage ton cul comme pour l’inciter à enfin entrer. Je sens ton souffle s’accélérer, je murmure à ton oreille que notre grand moment et enfin arrivé et que tu n’as jamais été plus désirable qu’à cet instant.

Eric pousse doucement son bélier de chaire contre le pauvre rempart de ton cul. Bientôt ce dernier s’ouvre, s’écarte sans violence. Tu l’accueils en toi en poussant un râle de plaisir qui vient du fond de ta gorge. Ca y est ! Il est entré et une douce chaleur irradie dans ton ventre. Je sens sa progression au travers de la fine paroi de ton vagin, il avance lentement mais infailliblement et en quelques secondes il fini au plus profond de toi.

Il marque un temps d’arrêt qui te permet de reprendre ton souffle. Mais déjà tu fais onduler tes hanches. Alors il commence tout aussi lentement à faire machine arrière et son piston provoque un manque instantané dans ton fondement. Il revient à la charge et son mouvement est plus ferme, plus décidé. C’est exactement ce qu’il fallait pour ton plaisir.

Pendant ce temps je continue à savourer ta pénétration au travers de ton sexe. Je sens tes contractions et tes frissons, je partage ta monté du plaisir. Je continue à te serrer contre moi mais mon propre souffle commence à se faire court. Le tien est une succession de soupirs et de grognement de contentement.

Je fais signe à Eric qu’il peut maintenant accélérer le rythme et ton plaisir monte en flèche. Ton ventre se creuse autour de cette boule de plaisir qui y grandit. Tu sais déjà que l’orgasme va être fulgurant.

Je décide de t’achever en bougeant à mon tour. Le double mouvement est une surprise pour toi et instantanément tu perds pieds. Je ne calque pas mon rythme sur celui d’Eric tes orifices sont remplis parfois en simultané, parfois en décalé. Mais c’est le moment où nos sexes se croisent l’un avançant l’autre reculant qui te procure le plus de sensations.

Au bout de quelques instants de ce traitement tu te laisses exploser dans un orgasme dévastateur. Rien n’existe plus que ces deux sexes qui te pilonnent maintenant sans ménagement. Tu trembles sous les explosions de plaisir et t’effondres sur moi dans cet orgasme qui ne semble jamais vouloir finir. Je te rejoins rapidement et explose à mon tour au fond de toi, inondant ton vagin de mon sperme blanc. Ces jets de mon plaisir finissent de t’anéantir et la vague de l’orgasme se retire lentement. Mille frissons te parcourent encore alors que tu gis sur moi.

Mais ce n’est pas tout à fait fini. Tu sens Eric sortir de toi et cette absence crée un vide. Tu as à peine le force de gémir alors je te soulève doucement, je sors de la chaleur de ton sexe humide et tout en m’adossant à la tête du lit je t’assoie sur mes jambes en tailleur. Je te couvre de mes bras et te fais un cocon de mon corps. Tu es bien ainsi, blottie tout contre moi.

Devant nous, nous voyons Cassandre agenouillée devant son Maître. Elle est en train de sucer avec envie son sexe. Elle a les mains derrière le dos et ne se sert que de ça bouche. Elle fait de longs va et vient et prend le membre au plus profond de sa gorge. Eric semble apprécier et il vient appuyer une main sur la tête de sa Soumise. Cette dernière comprend le signal et accélère le mouvement sachant que la conclusion est proche.

Tu réalises que le sexe qu’elle est en train d’honorer vient de quitter la moiteur de tes fesses. Mais étrangement tu ne sens pas de dégoût à cela. Il y a au contraire quelque chose qui dépasse cela dans l’érotisme et la soumission. Tu vois à quel point cette jeune femme est attachée à son Dominant et qu’elle en oublie les convenances pour n’être qu’à son plaisir. Elle s’en trouve encore plus belle et plus excitante.

Soudain les reins d’Eric se creusent et l’on comprend vite qu’il est en train de jouir. Cassandre n’arrête pas de sucer le sexe de son maître pour autant et, malgré les flots qui se déversent, elle continue à donner du plaisir. Un peu de sperme coule de la commissure de ses lèvres et vient perler jusqu’à son menton. Une fois le plaisir de son Maître éteint elle vient du bout du doigt récupérer cette goutte égarée et la porte à sa bouche. Dans une succion gourmande elle fait disparaître cette dernière trace de jouissance.

Nous comprenons tous qu’Eric est satisfait de sa soumise et il lui demande si maintenant elle veut sa récompense. Un joli sourire éclaire son visage et c’est telle une chatte qu’elle vient à quatre pattes sur le lit. Ses épaules et ses hanches roulent avec nonchalance alors que son regard se fixe sur toi. Sans savoir pourquoi tu sens le rouge te monter aux joues.

Je te positionne correctement sur moi, écartement largement tes jambes. Mes mains viennent saisir tes seins et par de larges mouvements circulaires, je commence à les masser. Cassandre arrive entre tes cuisses et comme un petit chat qui vient laper son écuelle elle se met en devoir de passer sa langue sur l’ensemble de ton sexe. Tu ressens chaque passage et chaque incursion de cette dernière. Elle lèche et traque tout le lait de ma jouissance au fond de toi.

Il ne faut pas longtemps pour qu’à nouveau le plaisir grimpe en toi. Ses coups de langues, mes mains sur tes seins et la vue de cette femme, croupe en l’air entre tes jambes, ont vite fait de te faire perdre pieds. A nouveau tu pars dans un long et doux orgasme. Tu t’abandonnes dans l’onctuosité sucrée de ce nouveau plaisir. Cassandre accompagne chaque contraction de ton sexe et traque les savoureuses gouttes qui le perlent.

Une fois rassasiée de nos sucs les plus intimes elle se pelotonne en boule contre toi, tel l’animal qui la caractérise et semble s’endormir.

Nous restons ainsi un temps infini à savourer la lente descente de nos folies dans la chaleur ouaté de nos corps.


FIN

Auteur : Cyra

Lire d'autres histoires coquines


Les commentaires

MrAndromaque à 04:10, le 10 septembre 2019


Whaou, je ne suis pas fan de bdsm mais là je suis resté pendu à cette lecture pour en connaître le dénouement, merci de m'avoir transporté dans cette exploration....

MrAndromaque à 04:10, le 10 septembre 2019


Whaou, je ne suis pas fan de bdsm mais là je suis resté pendu à cette lecture pour en connaître le dénouement, merci de m'avoir transporté dans cette exploration....

Cyra à 11:34, le 10 septembre 2019


Merci pour vos commentaires. Belle journée à vous et ne soyez pas sage

Gaet. à 19:30, le 10 septembre 2019


Wahou, superbe recit ! J'ai adoré le lire, le devorer jusqu'au bout. Merci à vous pour ce partage.

Cyra à 19:35, le 10 septembre 2019


Ce fut un plaisir de l'écrire à la base et cela en est un autre que de le faire lire.

L@ur à 05:41, le 15 septembre 2019


Humm on a envie de s'y rendre e


Découvrez notre défi photo : Pas de défi actuellement

Rejoignez la communauté Lebisou et découvrez les photos coquines publiées pour le défi photo

Quoi de neuf ?