Le café poésie

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Histoire coquine écrite par Aleph. Un grand merci à elle !

#epub

C’était une soirée d’hiver. L’ambiance du café poésie était douce et feutrée. Debout, au fond de la salle, j’écoutais la voix de cette femme mettre en scène les mots de l’auteur, ma tête posée sur l’épaule de ce jeune homme qui m’avait séduite il y a peu.

Il était italien et commençait un tour du monde. Mais les hasards de la vie l’avaient attiré ici et il y passait quelques temps. Moi, je commençais un nouveau travail après cette première année passée à Paris. Je m'installais dans cette nouvelle vie, entourée d'un tas de jolies rencontres, mais une sensation de vide assaisonnait mon quotidien. Nos chemins se sont alors
croisés lorsqu'une amie commune m'a demandée de l'accueillir le temps de son séjour, et nous partagions ces quelques moments qui nous étaient offerts, en toute légèreté.

Le vin et la poésie faisaient monter en moi un désir de plus en plus ardent. Je commençais alors à caresser la jambe de Jeff avec la mienne, ma main plaquée sur son torse si ferme, les yeux levés vers lui, pétillants de toutes mes envies. Nous quittâmes alors le café. Arrivés dans la voiture, il m’embrassa avec une telle fougue que la perspective qu'il me renverse devint irrésistible…

J’ouvris son pantalon et pris à pleine bouche sa verge déjà si redressée. Mes mouvements de va et vient et ses gémissements me rendaient plus humide que jamais !!! Je sentais mon bassin onduler en une danse d’incitation à la débauche ; quand il me plaqua à mon siège et plongea sa tête sous ma jupe. Il écarta mes cuisses délicatement ; je sentis la chaleur de son souffle haletant d’excitation. Il fit glisser sa langue sur mes lèvres doucement, les pinça subtilement avec sa bouche laissant grandir en moi des vagues de sensations délectables, avant de s’attarder, de plus en plus fermement,
sur le point le plus sensible de ce continent dont il partait à la conquête...

Mon corps était devenu incontrôlable ; parcouru de contractions, de frissons. Cet orgasme appelait à d’autres plaisirs.
Les spectateurs d’une pièce de théâtre, finissant leur soirée, se faisaient de plus en plus nombreux aux abords de la voiture, devenant les spectateurs d’un intime tableau, dont nous ne voulions pas exposer les secrets. Jeff démarra alors, impatient de rejoindre mon lit. L’ébullition était telle, que je ne pouvais me résoudre à laisser sa queue. Je continuais à la parcourir d’audacieuses caresses, tandis qu’il s’appliquait à faire vibrer mon clitoris. Les yeux rivés sur la route, nous tentions de rester impassibles mais nos paupières qui se fermaient et s’entrouvraient, et notre respiration si profonde, trahissaient notre sulfureux état.


Nous arrivâmes dans l’allée de la maison. Jeff éteignit le moteur et posa à nouveau ses lèvres charnues sur les miennes, glissant sa langue dans ma bouche et l’entrelaçant avec ma langue en une fermeté qui dénotait un désir peu souvent égalé ; impression absolument renversante. Je ne pouvais pas attendre plus. Je redressais alors Jeff et l’enfourchais. La pénétration fit écho dans chaque partie de mon corps totalement électrisé. La fébrilité de Jeff était encore plus plaisante que ce bouquet de sensations qui explosait en moi.

Je montais et descendais, empalée sur sa verge, le dos cambré en arrière. Je pouvais sentir son gland tout au fond de mon vagin. Soudain, il abaissa le siège et me retourna avec force et virilité. A quatre pattes, les mains en appui sur la banquette arrière, je le sentis soulever ma jupe, révélant ainsi le porte jartelle qui ornait mes fesses et il continua à
m’envahir de plaisir. Tout était si incroyablement bon !!! Je sentais l’orgasme monter en moi. J’entendais Jeff gémir avec plus d‘intensité. Il s’enfonçait en moi de plus en plus fort, de plus en plus vite, je sentais ses couilles frapper mon entre jambe. Tout devint si trouble, comme suspendu dans le temps… et nous nous rejoignîmes dans un cri.

Nous restâmes là... un moment, haletants, avant de nous prendre langoureusement dans nos bras, récitant à voix basses les vers qui nous avaient menés à cette frénésie.


Les commentaires

MrAndromaque à 02:59, le 26 février 2019


Aleph ton récit est très bien mené, j'ai aimé la fougue de cet instant, j'ai connu cette frénésie et tu l'as retranscrite à merveille, j'espère que tu t'essaieras à d'autres nouvelles, encore merci pour ce moment d'abandon ...

MrAndromaque à 20:15, le 26 février 2019


Il le faut belle Aleph

L@ur à 05:37, le 2 mars 2019


Humm que c est beau la fougue ça me rappelle quelque chose....

Mrgloubinours à 12:45, le 11 mars 2019


Belle plume! L'association des mots font mouches! Un joli texte qui fait jouer l'imaginaire! Bravo!


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