L'Espion de la Reine - Dorian Lake

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L'Espion de la Reine est un roman érotique et historique pour public averti. Écrit par Dorian Lake, l'histoire se passe au Château de Versailles, au XVIIIe siècle.

L'auteur Dorian Lake

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portrait dorian lake

Né en 1986 en région parisienne, Dorian Lake a toujours eu une affection particulière pour les mauvais genres, que ce soit au cinéma ou dans les livres : Pulp, Science-Fiction, Série B, Comics Books, Vampires et Zombies… Il apprécie ainsi autant Frank Miller qu’Alexandre Dumas, Anne Rice que les sœurs Wachowski ou encore Beethoven que les Pretty Reckless.

C’est donc tout naturellement qu’il s’est mis à mélanger les genres dans ses propres écrits : Space-Peplum, Noir-Dystopique, Polar-Vampirique ou encore Victorian Fantasy teinté d’horrifique. Le macabre fait régulièrement irruption dans ses textes et, s’il ne supporte que peu la vue du sang, cela ne semble guère le gêner pour le faire couler dans ses écrits.

Il est également à l’origine des éditions Noir d’Absinthe.

Dorian Lake est véritablement un auteur à suivre ! Ses récits sont toujours à la fois prenants, haletants, fluides, captivants, addictifs et originaux.

Découvrez son interview en cliquant ici.

Le livre « L'Espion de la Reine »

livre espion reine

Résumé

Versailles, 1776.

Lucien est Garde du corps du Roi, prestigieux office qu’il doit à la bienveillance de la royale épouse. Lorsque cette dernière lui demande d’intriguer contre la duchesse d’Aiguillon, il n’a guère d’autre choix que d’accepter. La mission prend rapidement de l’envergure lorsque des espions anglais s’immiscent dans la manœuvre…

Un roman érotique où intrigues de Cour, espionnage, jeux de séduction et duels au sabre se succèdent dans une danse impitoyable.

Le sexe était une véritable arme de guerre à Versailles ! Vous en saurez plus en lisant ce livre.

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Caractéristiques

Éditeur : Noir d'Absinthe

Genre : Historique, érotique.

Parution : 14 juillet 2018

236 pages

Couverture souple

Existe aussi au format Kindle

Avis

Il n'y a que des avis positifs sur ce livre ! Extrait des avis que nous avons trouvé sur les différents sites littéraires :

  • « Une lecture captivante »
  • « Un véritable coup de cœur »
  • « Bel équilibre entre action et érotisme »
  • « Une histoire sombre et sensuelle que je recommande »
  • « Un roman où Histoire, espionnage et érotisme flirtent avec fluidité pour nous faire passer un moment très agréable. »
  • « Une lecture qui ne s'oublie pas »

Le texte est précis historiquement et le sexe, bien que cru et présent, ne prend pas le pas sur les personnages ou l'intrigue.

Extrait

plan château de versailles

Plan de Versailles

« Il se retrouva devant la grille d’honneur, aux pointes d’or. Derrière, le château de Versailles se dessinait, d’une géométrie parfaite, ses multiples fenêtres encore éclairées.
— Lieutenant, le salua un des gardes en lui ouvrant.
Lucien lui répondit d’un signe de tête et rejoignit la cour, avant de se diriger vers les bâtiments, déjà assaillis par les odeurs de nourriture et le son de la musique. À cette heure, le Roi s’était retiré et l’animation était à son plus bas, ce qui ne signifiait en rien que le palais dormait. Non, les serviteurs s’affairaient encore dans les ombres, tandis que les logeants2 profitaient des salons.
Il parcourut les larges couloirs du palais, toujours impressionné par le faste des lieux. Cela faisait deux ans qu’il résidait à la Cour, mais il ne se lassait pas d’admirer les fresques de plusieurs mètres de long, les tableaux aux cadres chargés de dorures, les lustres aux mille éclats, le marbre et la soie. La saleté qui imprégnait le sol et le haut des vitres, les marques d’urine et de déjections dans les coins ou derrière les portes, les vases et les fenêtres brisées par le temps ou des courtisans ivres, les odeurs des déchets qui obligeaient les nobles à s’inonder de parfum lui rappelaient cependant qu’il vivait bien dans le monde des mortels, et non dans l’Éden fantasmé par l’ancêtre du monarque. Versailles était un paradoxe, un délicieux cloaque.
Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre l’escalier d’Épernon pour passer dans les appartements privés, il aperçut une splendide créature, à quelques mètres à peine, en pleine discussion avec un courtisan. L’homme avait les joues bouffies par les excès et portait une perruque extravagante. Elle croisa le regard de Lucien et il y lut un silencieux appel à l’aide. Il ne se voyait pas intervenir, mais pouvait-il laisser une aussi belle femme en difficulté ?
Lucien se rapprocha d’un pas et elle saisit l’occasion :
— Voulez-vous quelque chose, Messire ? lui demanda-t-elle. Mon mari vous a-t-il mandé ?
Ignorant le rang qu’occupait son interlocutrice, il répondit malgré tout, au risque de la froisser :
— C’est bien cela, Madame.
— Veuillez lui faire savoir que je le rejoins plus tard. Je suis prise dans une discussion passionnante dont je ne m’échapperais pour rien au monde. Diteslui, Monseigneur.
L’homme s’empourpra, ravi du compliment, ne saisissant pas l’ironie dont venait de faire preuve celle qu’il accaparait.
— Oui, tout à fait, dit celui-ci.
— Je suis navré, répondit Lucien, mais je me dois d’insister.
Elle singea la déception, puis s’excusa abondamment auprès de l’homme, avant de se tourner vers Lucien, la mine contrite :
— Eh bien, qu’attendez-vous ? lui demanda-t-elle.
Il se raidit, salua le gentilhomme, puis l’escorta dans les couloirs. Lorsqu’ils se furent quelque peu éloignés, elle s’arrêta et lui dit à voix basse :
— Merci, vous m’avez sauvée, Chevalier…
— Lucien. Lucien de Tournelles.
— Chevalier Lucien…
Prononcé du bout des lèvres, on aurait dit qu’elle caressait son nom.
Leurs regards se croisèrent à nouveau, et il sentit ses entrailles se crisper. La femme, qui devait avoir dans les vingt-cinq ans, se prévalait d’un visage doux et fin, de lèvres pulpeuses et de prunelles scintillantes de malice. Elle portait une robe à paniers de soie vert canard, au décolleté plongeant, habillé d’un collier de diamants. Elle remarqua que l’attention de Lucien s’était déportée plus bas que son visage et agita un éventail, le forçant à relever les yeux.
Pourtant, elle ne semblait ni gênée ni contrariée. Il fallait dire que Lucien avait été touché par la grâce d’Apollon et de Vénus, aussi bien dans ses traits que dans ses yeux, d’un rare et élégant vert que les dames de la Cour ne manquaient pas de complimenter. »

FIN DE L'EXTRAIT

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