Les coquins prennent le train

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 La vengeance

« Donc tu as décidé, d'un commun accord avec toi-même, que les châteaux lorrains et le soleil de la Méditerranée, étaient bien moins fun que les sermons à répétition et les compliments douteux de ta mère ?! »

Antoine me regardait penaud, comme s'il avait commis un bêtise. Il venait de m'annoncer que nous allions passer notre annuelle semaine de vacances commune chez sa génitrice, en Franche-Comté, à 3h de train d'ici. L'aubaine. En plus d'être dénuée de tout atome crochu avec sa famille, je détestais particulièrement les cloisons fines et les lits à ressorts de cette ancienne maison, prohibant toute envie de fornication. Même une simple branlette résonnait jusqu'au salon. J'ai jeté un coup d'œil à Antoine dont l'œil terne et la moue caractéristique trahissait son désarroi. 3h de train avant une abstinence d'une semaine. Il fallait peut-être en profiter, non ?

 

J'ai décidé de faire de ce voyage une revanche personnelle. J'allais le faire baver, l'exciter à mort, pour qu'il comprenne sa douleur de ne pouvoir me toucher durant une semaine entière. Peut-être y réfléchira-t-il à deux fois avant de nous embarquer dans un scénario catastrophe ? Le jour J, j'avais tout prévu. Je portais des talons vertigineux noirs, ma jupe était presque indécente et j'y avais ajouté des bas dont le liseret en dentelle apparaissait dès que je me penchais légèrement. Evidemment, j'avais laissé ma culotte à la maison, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer lorsque les esprits s'échauffent. Quand Antoine m'a vu poser mes valises dans le taxi dans cet accoutrement, il a tout de suite deviné où j'allais en venir et m'a passé langoureusement une main sur la cuisse. Je l'ai immédiatement refroidi par une gentille petite tape. « Pas touche, on verra dans le train, si tu es sage... ».

 

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Arrivée à la gare

Nous sommes arrivés à la gare avec 20 minutes d'avance. Parfait. J'ai prétexté une envie soudaine d'aller aux toilettes pour m'éclipser et acheter un magazine porno au kiosque du coin. A l'aide de mon rouge à lèvres, j'ai griffonné à la page 37, sur le sexe entrouvert d'une jolie brune, « Je t'aime. », puis je l'ai soigneusement rangé dans mon sac, mine de rien.

 quai d'une gare

 

« Le train à destination de Besançon, embarquement dans 10 minutes ! » gazouillait le haut-parleur de la gare. Nous avons trouvé notre voiture et une fois assis à nos places, j'en ai profité pour une retouche rouge à lèvres express (sur les miennes, cette fois-ci !). Je le voyais farfouiller quelque chose dans la poche de mon manteau mais n'y ai pas prêté attention, il devait sûrement chercher un mouchoir.

 

Contrôle des billets !

Quand le train a démarré, il s'est exclamé « Contrôle des billets, s'il vous plait ! » J'ai réalisé que je l'avais laissé justement dans mon imper', il me l'avait volé, l'animal !« C'est toi qui l'a, Antoine... » Soupirais-je en levant les yeux au ciel.« Alors, comme ça on fraude ?! » continuait-il imperturbable. Il a dénoué la cravate de son cou et me l'a enroulée autour des poignets. « Je ne peux me contraindre à voyager dans l'illégalité avec toi, tu resteras donc menottée jusqu'à la fin du trajet... Et je pourrais ainsi profiter de ton corps, à ma guise ! »

 

Ah ! Je reconnaissais bien là les techniques d'Antoine pour me tripoter sans modération. « Ok, mais à une condition... » lui ai-je murmuré à l'oreille. « ...Dans mon sac il y a un magazine porno. Je t'ai laissé un message sur l'une des pages, il faut que tu le trouves avant de pouvoir me toucher ! ». Je savais qu'Antoine avait toujours été gêné par la vue d'images explicites. Dès que des acteurs s'embrassaient sur l'écran géant de la salle de cinéma, il ne pouvait s'empêcher de détourner le regard, en riant bêtement. Il a pris le magazine en main, a caché la couverture dans son journal « Le Monde », et a commencé a tourner les pages soigneusement. Pipe – sodomie – éjaculation faciale. Les images crues s'enchainaient et je voyais les yeux de mon chéri s'écarquiller au fur et à mesure de sa lecture. Je riais silencieusement, les mains toujours attachées.

 

Tout d'un coup, je l'ai entendu s'écrier comme un enfant « Là ! Page 37, « Je t'aime. ». Trop Facile ! » Il a refermé le magazine dans son journal, l'a soigneusement rangé dans son sac à dos et a soufflé à quelques centimètres de mon cou « Maintenant, ma chérie, je vais t'offrir la masturbation du siècle. » Je voyais que sa petite lecture l'avait bien échauffé, une belle bosse se dessinait à travers son jean. Il a posé mon imper' sur mes cuisses et a fouillé mon entrejambe de fond en comble. Ses doigts agiles manipulaient ma chatte avec une dextérité exemplaire. Heureusement que je ne portais pas de culotte ! J'ai joui au bout de quelques minutes à peine, silencieusement sur mon siège, dans un sourire béat.

« Contrôle des billets, s'il vous plait ! » nous a interrompu le (vrai) contrôleur de train d'une voix monocorde. Nous avons éclaté de rire tous les deux !

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