Naissance d'une Domina

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Découvrez ci-dessous un extrait de la nouvelle érotique de ChocolatCannelle.

Devant un film érotique

"Un soir, alors qu'à près de minuit je regardais distraitement la télévision en pliant du linge, je tombai sur un film érotique. Je n'en avais jamais vu. Toutes les expériences sont bonnes à prendre. Je m'assis en tailleur devant l'écran et fus rapidement captivée par ce que je découvris. Une femme, en corset de cuir au décolleté profond, marchait de long en large, un fouet à la main. Écrasés contre le sol, deux mâles, nus, dont les muscles fermes témoignaient de leur puissance, suppliaient la femme altière de les autoriser à la servir. L'intrigue en elle-même ne m'intéressa pas : j'en compris assez avec cette courte séquence, mais cette scène marqua mon esprit. Un voile venait de se déchirer.

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Pourquoi être l'égale d'un homme, ce qui revient en définitive à être son inférieure tant l'homme cherche à prendre l'ascendant sur celle qu'il ne devenait plus que sa moitié ? Mon destin me portait vers d'autres sphères. Les hommes ne pouvaient être qu'à mes pieds, puisque j'étais solitaire et que ma vie me convenait ainsi. Mieux, cette habitude de ne m'en remettre qu'à moi-même, cette indépendance d'esprit, était le gage d'une supériorité sur les êtres dont je n'avais jusqu'alors pas compris le potentiel. Mon avenir était tracé. Ou plutôt à moi de tracer cet avenir où je resterais seule, au-dessus de la mêlée.


Pour la première fois, je ressentis une forme d'excitation. Pour la première fois, une pensée éveillait en moi des désirs. Je prenais vie sous les traits de l'actrice du film dont j'avais vu quelques images. Ils étaient là, mes deux beaux mâles, couchés à terre, sur le carrelage froid. Leurs biceps bandés, le dos en trapèze, leur taille qui s'élargissait sur des fesses fermes, rondement dessinées, des cuisses de sportifs. Leurs yeux se levaient vers moi. Impudents, ils osèrent m'adresser la parole sans être sollicités. Je me tenais droite, majestueuse. Je ne leur répondis pas. On ne répond pas à ces choses vagissantes.

Livre naissance d'une domina - chocolatcanelle

Couverture du livre "Naissance d'une Domina"

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Cuissardes en cuir

Mes cuissardes de cuir noir épousaient le galbe de mes jambes. Elles étaient faites sur mesure, bien sûr. Cadeau d'un précédent larbin pour les bons traitements que je lui avais permis de subir. Ces deux-là qui s'aplatissaient devant moi n'auraient pas les mêmes faveurs à mon endroit, je le crains. Moins fortunés. Mais plus plaisants à regarder. Je m'étais lassée des chétifs dont le moindre écartèlement faisait craquer les os. Je n'étais pas une tortionnaire. Fi de leur peu de résistance ! Ils n'étaient pas prêts à me servir. Ceux-là, par contre, avaient leurs chances. Voir de jolis spécimens à mes pieds me procurait de voluptueux frissons.

Je sentis mes tétons se dresser, il me tarda de les frotter de mes paumes. Heureusement, les mâles ne purent distinguer cette sensible érection : j'avais repoussé leur tête vers le sol d'un coup de pied. D'ailleurs, pourquoi leur laisser la vue ? À moi de me repaître de la vision de leur corps. À eux une cagoule qui dissimulait leurs yeux. Je leur en fis l'aumône. Ils les enfilèrent et reprirent leur position servile. Je pus alors agir à ma guise sans leur autoriser l'honneur de contempler mon émoi. Les retourner d'un coup de pied dans les côtes. Détailler le torse, dépourvu de poils. La moindre des corrections pour paraître devant moi était d'avoir arraché méticuleusement ces traces de virilité. Je n'exigeai pourtant pas leur castration, car la verge de ces serpillières avait parfois quelque utilité. Un regard sur le nœud de la fourche : le sexe de chacun était dressé et leurs bourses gonflées. La taille de leur outillage n'était pas de premier choix cependant ; je fis la moue. Avec deux spécimens mâles, j'aimais quand le mieux garni enculait le second. Si leur sexe était de taille relativement égale, le plaisir en était amoindri. Inutile de procéder avec ceux-là à ce jeu de courte paille : je leur trouverais de quoi farcir leur orifice anal de bien meilleure façon. Sixième tiroir, deuxième rangée, par exemple. Un plug particulièrement évasé pour lequel ils me remercieraient. À moins que Médor ne fût disponible ?

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Médor n'était pas à moi autant que je le souhaitais. J'aurais pu l'en punir en le privant de ma personne ; hélas, la chair est faible et je gardais une certaine affection pour son attachement canin. J'aimais paraître en société en le tenant en laisse. Il marchait à quatre pattes, à distance respectueuse, jappait quand un importun survenait et léchait remarquablement le cuir des mes cuissardes. Médor était d'ailleurs dévolu à leur entretien. Lorsqu'il faisait le fou, langue pendante, pattes pliées, en se tortillant sur son tapis, je lui permettais parfois de se défouler en allant chercher quelque objet que je jetais à son intention. Il gambadait alors et me ramenait dans sa gueule ce qui avait fait office de balle. Oui, j'étais faible avec ce chien qui m'était pourtant infidèle. Il était chef d'entreprise et consacrait plus de temps à cette activité qu'à mon service. La taille de son engin ne comptait cependant pas pour peu de chose dans ma volonté de garder Médor à disposition, autant que je le pouvais. Jamais je n'avais constaté chez ses semblables de si prodigieuses dimensions. J'exhibais souvent cet attribut hors norme devant d'autres dominas qui m'enviaient ce morceau. Médor était un phénomène de foire et je plaignais ceux qui devaient s'y empaler. Ces pauvres novices à la carrure si bien dessinée ne s'attendraient certainement pas à une telle surprise. Pour une première séance, je les gâtais. Je composai le numéro de Médor. Viens ici, ta Maîtresse te l'ordonne, lui dis-je.


La concision vaut mieux que de longs discours. Dix minutes plus tard, on sonna à ma porte. J'ouvris. C'était le chien. Il s'essuya les pattes sur le paillasson. Je l'avais bien éduqué. Il faisait bien sûr ses besoins contre un arbre. Celui des voisins. Parfois contre leur voiture… Médor était facétieux. Je le punissais pour la forme. Seulement pour la forme, parce que je détestais mes voisins."


Extrait de Naissance d'une Domina
Nom d'auteur : ChocolatCannelle


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